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https://doi.org/10.11588/diglit.36875#0024
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LA PYRAMIDE D'OUDJEBTEN.
gardée par ie vautour qui plane au-dessus de sa tète, est suivie de ses femmes; celles-ci portent
toutes le titre A , si fréquent à cette époque, et qui est celui de toutes les femmes ense-
ï2. — La reine et ses suivantes.
velies dans les tombeaux avoisinants. Si la signification exacte du titre nous échappe, nous nous
rendons compte qu'il s'applique de façon générale à toutes les dames appartenant à la cour et
doit correspondre au titre masculin jl ^ ,, qui est de formation analogue et également très
commun à la fin de l'Ancien Empire.
Cette représentation devait se répéter sur les deux parois d'une même salle, puisque nous
avons des fragments où les femmes sont tournées, non plus à gauche, mais à droite. H est à sup-
poser que ces tableaux ornaient la cour; c'est aussi de là que provient un morceau de bas-relief
orné d'une frise de lions d'une belle tenue décorative, qui figurait probablement le socle d'une
statue de la reine (bg. i3).
De nombreuses pierres, dont la gravure représente des fragments isolés du grand tas d'offran-
des ou de la procession des porteurs de victuailles, proviennent évidemment du sanctuaire ou de
ses abords immédiats, de même que quelques restes de la liste des offrandes. Le seul de ces reliefs
qui soit assez complet pour être reproduit représente une scène de boucherie, qui ne contient
d'ailleurs aucun élément nouveau (Hg. lù).
MONUMENTS DIVERS.
J'ai déjà eu l'occasion de signaler un texte disant que le roi, pour l'amour que lui avait té-
moigné Oudjebten, lui avait fait ériger des batiments en bonne pierre blanche de Tourah, avec
un pyramidion doré et des portes en.... (fig. i5). Une autre inscription, relative à la construc-
tion du monument, est tracée sur un montant de porte où la reine s'attribue à elle-même la
bâtisse du temple (fig. 16). Nous ne savons où se dressait autrefois cette porte, dont les dimen-
sions devaient être assez modestes.
LA PYRAMIDE D'OUDJEBTEN.
gardée par ie vautour qui plane au-dessus de sa tète, est suivie de ses femmes; celles-ci portent
toutes le titre A , si fréquent à cette époque, et qui est celui de toutes les femmes ense-
ï2. — La reine et ses suivantes.
velies dans les tombeaux avoisinants. Si la signification exacte du titre nous échappe, nous nous
rendons compte qu'il s'applique de façon générale à toutes les dames appartenant à la cour et
doit correspondre au titre masculin jl ^ ,, qui est de formation analogue et également très
commun à la fin de l'Ancien Empire.
Cette représentation devait se répéter sur les deux parois d'une même salle, puisque nous
avons des fragments où les femmes sont tournées, non plus à gauche, mais à droite. H est à sup-
poser que ces tableaux ornaient la cour; c'est aussi de là que provient un morceau de bas-relief
orné d'une frise de lions d'une belle tenue décorative, qui figurait probablement le socle d'une
statue de la reine (bg. i3).
De nombreuses pierres, dont la gravure représente des fragments isolés du grand tas d'offran-
des ou de la procession des porteurs de victuailles, proviennent évidemment du sanctuaire ou de
ses abords immédiats, de même que quelques restes de la liste des offrandes. Le seul de ces reliefs
qui soit assez complet pour être reproduit représente une scène de boucherie, qui ne contient
d'ailleurs aucun élément nouveau (Hg. lù).
MONUMENTS DIVERS.
J'ai déjà eu l'occasion de signaler un texte disant que le roi, pour l'amour que lui avait té-
moigné Oudjebten, lui avait fait ériger des batiments en bonne pierre blanche de Tourah, avec
un pyramidion doré et des portes en.... (fig. i5). Une autre inscription, relative à la construc-
tion du monument, est tracée sur un montant de porte où la reine s'attribue à elle-même la
bâtisse du temple (fig. 16). Nous ne savons où se dressait autrefois cette porte, dont les dimen-
sions devaient être assez modestes.