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https://doi.org/10.11588/diglit.36875#0080
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1 cm
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LA PYRAMIDE D'OUDJEBTEè'.
üudjebten, précédés de la mention de la pyramide de Pépi H qui se retrouve toujours en tèle
de son protocole, et indique l'étroite dépendance de la petite pyramide avec la grande, sa voisine.
Les inscriptions sont identiques sur les deux montants et surmontent la ligure de la souveraine
debout, sculptée en creux comme le texte.
dette porte, dont le linteau seul a disparu, présente à l'intérieur une disposition de fermeture
peu fréquente. Sur le montant Ouest, à l'opposé de l'emplacement du pivot, une large rainure
double monte du seuil contre la battue et se termine dans le haut, à peu près au milieu du
montant , par deux élargissements superposés qui paraissent destinés à servir de logement à une
double poignée. On pourrait supposer qu'il y avait là une tringle se mouvant verticalement, mais
pour cela il aurait fallu des anneaux de fixation ou un système analogue, et il n'existe sur la pierre
aucune trace quelconque d'un appareil de ce genre. H n'y a même pas de trou dans le seuil au
bas de la rainure.
Les grandes portes de granit du temple funéraire de Pépi 11 ont un système de fermeture
identique, sauf qu'au milieu des élargissements terminaux sont percés des trous profonds, desti-
nés sans doute à l'insertion de deux gros verrous; il semblerait ainsi que celui d'Oudjeblen n'a
pas été achevé.
Le vestibule en briques qui se trouve devant la porte, en dehors de l'enceinte, appartient à
un autre groupe de monuments et sera décrit plus loin.
En dehors de la chapelle qui remplit toute la région Est de l'enceinte, la seule partie, du
préau qui aurait pu contenir des constructions est la longue cour au Sud de la pyramide. Je n'y
ai trouvé que quelques murs en briques, de construction très médiocre, qui datent sans doute
d'une réoccupation postérieure de cet emplacement, à un moment où le culte tunéraire ne fonc-
tionnait plus, mais avant l'exploitation et la destruction de la pyramide, puisque ces masures
reposent sur le sol même et non sur des couches de débris.
11 est possible que cette cour Sud ait été coupée à la hauteur de la chapelle funéraire par un
mur transversal, de manière à réserver une courette carrée à côté de la chapelle; l'état des lieux
permet de le supposer, mais non de l'affirmer. Dans cet espace, presque contre b=r^""
Sud, un grand puits bien maçonné en pierres de dimensions moyennes, non ]
jusqu'à une profondeur de 3 mètres puis s'arrête sans aboutir à aucune chambr
les de calcaire blanc le recouvraient au niveau du dallage de manière à dissim; E cy
la cavité, il est évident que ce puits n'a jamais été utilisé dans un but funéraire E
il était couvert semble exclure l'idée d'un puits inachevé, abandonné en cours t E_T
Je signate, pour ta curiosité du fait, te rapport qui existe peut-être entre ce puits inachevé et ^ °
ta chapctte tunéraire, et tes petites pyramides qui accompagnent presque toujours cettes des rois de; E
nastie. Gcttes-ci sont placées de ta même façon par rapport au ternpie funéraire, ont une chambre-pu -
rée, aucune trace d'inhumation ni de cuite funéraire. La coïncidence est peut-être fortuite.
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O
c
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LA PYRAMIDE D'OUDJEBTEè'.
üudjebten, précédés de la mention de la pyramide de Pépi H qui se retrouve toujours en tèle
de son protocole, et indique l'étroite dépendance de la petite pyramide avec la grande, sa voisine.
Les inscriptions sont identiques sur les deux montants et surmontent la ligure de la souveraine
debout, sculptée en creux comme le texte.
dette porte, dont le linteau seul a disparu, présente à l'intérieur une disposition de fermeture
peu fréquente. Sur le montant Ouest, à l'opposé de l'emplacement du pivot, une large rainure
double monte du seuil contre la battue et se termine dans le haut, à peu près au milieu du
montant , par deux élargissements superposés qui paraissent destinés à servir de logement à une
double poignée. On pourrait supposer qu'il y avait là une tringle se mouvant verticalement, mais
pour cela il aurait fallu des anneaux de fixation ou un système analogue, et il n'existe sur la pierre
aucune trace quelconque d'un appareil de ce genre. H n'y a même pas de trou dans le seuil au
bas de la rainure.
Les grandes portes de granit du temple funéraire de Pépi 11 ont un système de fermeture
identique, sauf qu'au milieu des élargissements terminaux sont percés des trous profonds, desti-
nés sans doute à l'insertion de deux gros verrous; il semblerait ainsi que celui d'Oudjeblen n'a
pas été achevé.
Le vestibule en briques qui se trouve devant la porte, en dehors de l'enceinte, appartient à
un autre groupe de monuments et sera décrit plus loin.
En dehors de la chapelle qui remplit toute la région Est de l'enceinte, la seule partie, du
préau qui aurait pu contenir des constructions est la longue cour au Sud de la pyramide. Je n'y
ai trouvé que quelques murs en briques, de construction très médiocre, qui datent sans doute
d'une réoccupation postérieure de cet emplacement, à un moment où le culte tunéraire ne fonc-
tionnait plus, mais avant l'exploitation et la destruction de la pyramide, puisque ces masures
reposent sur le sol même et non sur des couches de débris.
11 est possible que cette cour Sud ait été coupée à la hauteur de la chapelle funéraire par un
mur transversal, de manière à réserver une courette carrée à côté de la chapelle; l'état des lieux
permet de le supposer, mais non de l'affirmer. Dans cet espace, presque contre b=r^""
Sud, un grand puits bien maçonné en pierres de dimensions moyennes, non ]
jusqu'à une profondeur de 3 mètres puis s'arrête sans aboutir à aucune chambr
les de calcaire blanc le recouvraient au niveau du dallage de manière à dissim; E cy
la cavité, il est évident que ce puits n'a jamais été utilisé dans un but funéraire E
il était couvert semble exclure l'idée d'un puits inachevé, abandonné en cours t E_T
Je signate, pour ta curiosité du fait, te rapport qui existe peut-être entre ce puits inachevé et ^ °
ta chapctte tunéraire, et tes petites pyramides qui accompagnent presque toujours cettes des rois de; E
nastie. Gcttes-ci sont placées de ta même façon par rapport au ternpie funéraire, ont une chambre-pu -
rée, aucune trace d'inhumation ni de cuite funéraire. La coïncidence est peut-être fortuite.
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