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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
La pyramide d'Oudjebten — Le Caire, 1928

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https://doi.org/10.11588/diglit.36875#0021
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LA STÈLE ET LA TABLE D'OFFRANDES.

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marche et devait aboutir à la terrasse de la chapeite. SU a subsisté jusqu'ici, c'est que ies démo-
lisseurs font épargné en raison de ia mauvaise qualité des matériaux, alors qu ils exploitaient les
bons blocs formant les parois extérieures.

LA STELE ET LA TABLE D OFFRANDES.

La grande table d'olfrandes qui est encore en place au fond du sanctuaire ne se trouve pas
exactement au milieu de la paroi Ouest, Taxe de la chambre ne correspondant pas à celui de la
pyramide. Une grande stèle se dressait autrefois au-
dessus de Faute!, mais elle a été jetée à terre et
brisée au moment de la destruction du mur dans
lequel elle était encastrée.
Cette stèle était un monolithe en beau calcaire
de Tourah, peint en rouge pour imiter le granit et
couvert de textes gravés en creux; elle appartenait
au type courant de la fausse porte, avec doubles
montants et double linteau, le tout encadré du tore
et surmonté de la corniche à gorge.
Les morceaux qui nous sont parvenus ne repré-
sentent qu'une minime partie de l'ensemble; le plus
important est un morceau du bas des deux montants
de droite avec l'extrémité des colonnes de texte et
la tigure de la reine, répétée sur chaque montant.
Sur un certain nombre de fragments beaucoup plus petits, on peut recueillir encore quelques
lambeaux du protocole.
Certains des titres de la reine, qui étaient énoncés au grand complet sur la stèle, se retrouvent
sur les autres monuments qui portent son nom. Tous sont connus et appartiennent à la titula-
ture des reines de l'Ancien Empireid, sauf un seul qui mérite une mention spéciale.
Le protocole devait débuter sur la stèle comme sur tous les autres monuments d'Oudjebten
par l'expression de la pyramide de Pépi H, indiquant nettement que
la pyramide de la reine était considérée comme faisant partie de l'ensemble des constructions
dépendant du tombeau royal-'-L


Protocole des diverses reines de l'Ancien Empire : FiRTti-GuNN, Te/: Pj/r/waW Ceme/eries, p. 8p. — ScTiiE, des
Ai/e:: /ieiets, p. ny. — MARIETTE, p. i83, ao8, 995, 55o. — HoRcnARDT, CmMen/fmal des Ao/Mg's Se/wre, I),
p. n6; CraMe?:Z"iHatdesAoM:'g'.s iVe-Mser-re, p. îop; GraMenA'MM/ desÆo?:ty.sÆe/èr-:?--%e-re,, p. 68.—ÛARESSY, Æ/Haies
daSerrice, X, p. A6. — GAUTntïii, d:;::aies, XXIV, p. ig8.
On retrouve un terme analogue dans les titres de la reine Apouit, mais ici le nom de la pyramide se rapporte à celle
de Pépi I", distante d'au moins 3 kilomètres du tombeau de la reine sa mère, et il est accompagné Je l'expression .
Ici le titre, qui n'est pas d'un emploi constant comme chez Oudjebten, est destiné simplement à rappeler les rapports de
parenté de la reine avec son fils.
 
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