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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
Le monument funéraire de Pepi II (Band 2): Le temple — Le Caire, 1938

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https://doi.org/10.11588/diglit.36873#0036
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26

LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PERI II.

ou de détérioration, une série nouveile de statues royales pouvant doubler celles des niches,
trop exposées malgré les épaisses portes qui les abritaient.
En 1 absence de tout indice sur l'élévation de la salle des statues, on peut se demander si ce
terme de rr salles lui convient réellement, ou s'il ne s'agit pas plutôt d'une courette; le fond de
la pièce, avec ses cinq niches encadrées de granit devait avoir l'aspect moins d'une paroi inté-
rieure que d'une façade à ciel ouvert Ù). Au point de vue constructif, l'hypothèse d'une cour ne
présente pas plus de difficultés que celle d'une salle; la question ne saurait donc être tranchée
maintenant de façon définitive.

VESTIBULE.
Des deux pièces que l'on traverse pour se rendre de la salle des statues au sanctuaire, la pre-
mière a le caractère d'un passage plutôt que celui d'une pièce destinée à la célébration d'un
culte ou d'une cérémonie spéciale; sa forme allongée concorde en cela avec le manque apparent
d'homogénéité dans le décor. Au moment du déblaiement, il ne restait en divers points des mu-
railles de cette salle que la première assise tandis qu'en d'autres elles s'élevaient encore assez
haut pour nous donner la partie inférieure des tableaux qui, par un travail de comparaison et
de déduction, ont pu être l'objet d'une reconstitution partielle. Grâce à ces tableaux nous pou-
vons évaluer la hauteur de la salle à neuf assises d'une coudée chacune, soit, à quelques centi-
mètres près, à ù m. 70. La largeur, qui dépasse à peine 3 mètres, permet une couverture en
dalles dont les extrémités devaient reposer sur les parois nord et sud.
La découverte dans la pièce même, de plusieurs grands blocs dont les sculptures, sans se
raccorder directement avec celles encore en place sur les murs, appartiennent néanmoins sans
aucun doute aux mêmes scènes, permet de reconstituer en une certaine mesure l'arrangement
général de la paroi sud qui se divise en trois parties : au centre le tableau représentant le
roi frappant ses ennemis vaincus, à droite une scène religieuse, à gauche une porte de granit
conduisant aux magasins (pl. 36).
Le tableau classique du massacre des prisonniers en présence d'un dieu, répété si souvent sur
les parois des temples, représente le roi brandissant sa massue sur un groupe de captifs qui
forment une masse compacte d'où se détachent seulement les jambes repliées et les têtes dis-
posées symétriquement, comme en un bouquet.
La plaquette du roi Den^ et les reliefs du Sinaï^ présentent une scène simiiaire, mais où le
dieu ne parait qu'accidentellement et où le groupe des prisonniers est remplacé par un seul indi-
vidu, effondré sur un genou, scène qui se trouve également, comme nous l'avons vu ci-dessus,
dans le couloir du temple et peut-être dans la salle des statues.
f') A Deir el Baliari, seul temple du Nouvel Empire pouvant oth'ir des points de comparaison avec ceux de l'Ancien, la
sërie des niches à statues se trouve dans la grande cour du haut, en avant du sanctuaire, et non dans une salie (JÉQutER,
Les pi. 3y et 38).
SpiEGELBERG, t. XXXV, p. 8.
^ GARDtNER, 7HSCrÙ)??*07t.S pi. I à VI.
 
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