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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
Le monument funéraire de Pepi II (Band 2): Le temple — Le Caire, 1938

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https://doi.org/10.11588/diglit.36873#0065
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SANCTUAIRE.

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aux représentations qu'ils portent, représentations appartenant toutes à des scènes bien définies,
qui n'ont leur place en aucune autre salle du monument Ù).
La plupart de ces fragments, qui peuvent se compter par centaines, sont cassés en mor-
ceaux de toutes formes et de toutes grandeurs; très peu d'entre eux, provenant surtout des par-
ties hautes du décor, sont des blocs entiers, à peu près intacts. La peinture qui couvrait tous ces
reliefs est sur quelques fragments admirablement conservée, avec des nuances et des dégradés
qui classent les décorateurs du temple de Pepi parmi les plus remarquables ouvriers d'art de
l'Egypte ancienne; malheureusement ces fragments peints font exception, la plupart des autres
n'ayant conservé que des vestiges de couleur.
Dans les temples funéraires de l'Ancien Empire découverts jusqu'à ce jour, il ne reste pour
ainsi dire rien des tableaux du sanctuaire, c'est-à-dire du local aménagé pour la présentation
au roi défunt, au seuil de son tombeau, des ressources alimentaires de ses anciens domaines et
destiné à lui servir en meme temps de salle à manger. Le seul exemple complet du décor de
^approvisionnement perpétuels à l'usage du roi se trouve dans un monument beaucoup plus
récent, le temple de Deir el Bahari, où une grande pièce annexe, la ésalle d'offrandes du suds
offre une reproduction très exacte de ce qui se trouvait dans les vieux sanctuaires royaux^ :
preuve bien caractéristique que l'ancien dogme de la survie dans le tombeau n'avait pas été
complètement éliminé au profit des théories osiriennes et solaires, bien que l'évolution des idées
funéraires et religieuses ait été un motif suffisant pour justifier le déplacement de l'ancien centre
du culte royal et sa relégation dans un coin du temple.
Le tableau de Deir el Bahari toutefois ne nous donne que des indications générales sur l'or-
donnance de l'ensemble du décor. La reconstitution et l'assemblage des fragments de toute
taille fut œuvre de longue baleine et ne put se faire que peu à peu, au fur et à mesure de la
copie. Les raccords matériels des éclats et des figures sculptées, la disposition des lits de pierre
dans l'ensemble et la relation des joints avec les lignes de démarcation des registres du décor,
la dimension des blocs, les irrégularités signalées plus haut dans la construction, la répétition à
intervalles réguliers de certains motifs tels que les porteurs d'offrandes et les groupes de vases, tous
ces renseignements combinés donnèrent en fin de compte un résultat satisfaisant, comme on peut
s'en rendre compte d'après les grandes planches d'assemblage, résultat auquel je suis en grande
partie redevable au dessinateur qui a exécuté toutes les copies des reliefs du temple, Ahmed effendi
Youssef qui s'est appliqué à cette tache avec autant d'intelligence que de sentiment artistique.
En ce qui concerne les groupes de fragments et leur attribution à tel ou tel registre du décor,
les reconstitutions sont certaines. Le seul point sur lequel il subsiste une hésitation est la lar-
geur des lacunes et la distance à laquelle ces différents groupes se trouvaient les uns des autres;
il se peut aussi qu'il y ait en divers endroits des interversions. Ces erreurs ne peuvent d'ailleurs
être que de minime importance puisqu'il s'agit de théories de personnages ou de successions
de victuailles pour lesquelles un changement de place dans un même registre ne modifie en rien
la composition générale.
O Sauf toutefois dans la chapeüe nord (voir t. I, Ze p. a à 4) où les représentations sont à une échelle
beaucoup plus petite, de sorte qu'il n'y a aucune confusion possible.
NàviLLE, Deù e/ Fn/rnrù IV, pl. GVIÏ à GXVII.
 
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