PRÉFACE
HISTORIQUE
«2
Par M. Fourier
*
«=câ^Ê>-<a<®>!£=»
L'ÉOÏPTE, placée en,re l'Afrique e, FAsie, « communiquant
facilement avec l'Europe, occupe fe centre de Y ancien continent.
Cette contrée ne présente que de grands souvenirs; elle est la patrie
des arts et en conserve des monumens innombrables; ses princi-
paux temples, et les palais que ses rois ont habités, subsistent
encore, quoique les moins anciens de ces édifices aient été cons-
truits avant la guerre de Troie. Homère, Lycurgue, Solon, Pytha-
gore et Platon, se rendirent en Egypte pour y étudier les sciences ,
la religion et les lois. Alexandre y fonda une ville opulente, qui
jouit longtemps de l'empire du commerce, et qui vit Pompée,
César, Marc-Antoine et Auguste, décider entre eux du sort de
Rome et de celui du monde entier. Le propre de ce pays est
d'appeler l'attention des princes illustres, qui règlent les destinées
des nations,
II ne s'est formé, dans l'Occident ou dans l'Asie, aucune puis-
sance considérable qui n'ait porté ses vues sur l'Egypte, et ne l'ait
regardée, en quelque sorte, comme son apanage naturel. Tous les
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HISTORIQUE
«2
Par M. Fourier
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«=câ^Ê>-<a<®>!£=»
L'ÉOÏPTE, placée en,re l'Afrique e, FAsie, « communiquant
facilement avec l'Europe, occupe fe centre de Y ancien continent.
Cette contrée ne présente que de grands souvenirs; elle est la patrie
des arts et en conserve des monumens innombrables; ses princi-
paux temples, et les palais que ses rois ont habités, subsistent
encore, quoique les moins anciens de ces édifices aient été cons-
truits avant la guerre de Troie. Homère, Lycurgue, Solon, Pytha-
gore et Platon, se rendirent en Egypte pour y étudier les sciences ,
la religion et les lois. Alexandre y fonda une ville opulente, qui
jouit longtemps de l'empire du commerce, et qui vit Pompée,
César, Marc-Antoine et Auguste, décider entre eux du sort de
Rome et de celui du monde entier. Le propre de ce pays est
d'appeler l'attention des princes illustres, qui règlent les destinées
des nations,
II ne s'est formé, dans l'Occident ou dans l'Asie, aucune puis-
sance considérable qui n'ait porté ses vues sur l'Egypte, et ne l'ait
regardée, en quelque sorte, comme son apanage naturel. Tous les
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