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Jomard, Edme François [Hrsg.]
Description de l'Égypte: ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand (Band 2,2,4: Planches 4): Antiquités — Paris, 1817

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https://doi.org/10.11588/diglit.4725#0031
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HEPTANOMIDE

EXPLICATION DES PLANCHES.

PLANCHE 62.

1, 2. Vues de Gebel Abou-fedah et des Environs._ 3,
4 > 5- Épures de chapiteaux tracées dans les Hypogées de
Gebel Abou-fedah.- 6,7,8. PAz» et Détails de Gebel
Cheykh el-Harydy.

Fig. i- Vue de la montagne appelée Gebel Abou-fedah, située au-
dessus de Qoçeyr, sur la rive droite du Nil, entre Qousyeh
et Manfalout. Les hypogées qui y sont creusés, portent aussi
le nom de Mohura, selon M. Balzac , qui en a fait le
dessin : nous n’avons point connoissance d’un nom pareil dans
cette partie du cours du Nil; c’est peut-être Adoghârah, mot
signifiant grottes ou excavations. On remarque dans cet en-
droit l’inclinaison assez considérable des couches de pierre
de la chaîne Arabique ; la pierre est calcaire dans toute cette
partie.
Fio-, 2. Vue d’une partie de la montagne Arabique, située près du
village deNeydeh, à environ cinq lieues au midi de Tahtah,
sur la rive droite. On y trouve des grottes antiques et des
ruines de murailles qui paroissent appartenir à un ancien
monastère.
Fio\ y Dessin tracé en rouge sur la paroi intérieure de l’un des
hypogées, représenté fig. i. Cette sorte d’épure est celle
d’un chapiteau à tête d’Isis, analogue à celui des grandes co-
lonnes de Denderah. Les carreaux sont tracés en rouge comme
le trait de la figure.
On remarque la pureté du trait avec lequel ont été tracées
sur la pierre, dressée à l’avance, cette projection et plusieurs
autres semblables qui existent dans l’hypogée.
Ce dessin fait juger de la méthode des artistes Egyptiens
pour dessiner et réduire leurs figures, de la manière dont
ils les proportionnoient, et de plusieurs questions curieuses
pour lesquelles on renvoie à la Description de l’Heptano-
mide. (Voye^ la Description, A. D. chap. XVI.)
Fig. 4- Epure d’un autre chapiteau à tête d’Isis, tracée en rouge
comme la précédente, et au même lieu; la dimension du
chapiteau est plus petite, et les proportions sont un peu
différentes. La tête est effacée en grande partie.
/'/g. 5. Epure d’un chapiteau en forme de calice de lotus, égale-
ment dessinée en rouge sur une des faces du même hypogée.
Ce chapiteau a de l’analogie avec celui de la grande colon-
nade de Louqsor.
jE/p- 6. PIan ^es env^rons c^e Cheykh el-Harydy, village situé à trois
lieues au-dessus dAntæopolis, et lieu de pèlerinage pour les
Musulmans, f la Description, chap. XI, IL' suite.)
g- n Reste d’une statue colossale attribuée aux Romains, placée
' l’est et auprès du village de Cheykh el-Harydy, sur la limite
du désert et des terres cultivées. La figure tourne le dos au Nil.
Heptanomide. A. vol. IV.







Fig. 8. Le même colosse, vu par derrière. Les habitans modernes
ont essayé de faire éclater le bloc en deux morceaux, en
pratiquant des entailles à la partie voisine du socle.

3, 4 j 5- Vue et Détails des Ruines d’el-Deyr.-2. Plan
d’un Édifice ruiné à el-Deyr. - 6. . . 10. Plan général
d’une ancienne Ville, et Détails d’une Porte en brique a

Fig. 1. Vue du village d’el-Deyr et de la chaîne Arabique.
Ce village est situé à six mille mètres au nord de Qousyeh,
sur la rive droite.
1. Buttes de décombres et ruines d’une ancienne ville ap-

pelée Aledynet Qeysâr.
2. Ouverture d’une grotte antique percée dans l’intérieur de

la montagne.
Fig. 2. Plan des restes d’un édifice antique
Les toits et les terrasses sont détruits ,

situé dans les ruines,
et l’on ne pourrait en

faire une élévation restaurée. On a exprimé par une teinte
pâle les parties du monument qui ne sont plus en place.
Les arrachemens indiquent ce qui est ruiné.
a. Portique.
b. Grande salle de l’édifice.

C. Sanctuaire.

Fig.y^ 4. Amphores ou vases en terre cuite, qu’on trouve dans les
ruines.


5. Partie inférieure d’un des vases antiques trouves dans les
ruines ; il reste au fond un résidu qu on attribue au vin qui
a séjourné dans ces amphores.
6. Ruines Égyptiennes entre el-Tell et el-Haouâtah , à deux
lieues au-dessus de Meylâouy, sur la rive droite du Nil.
Ces ruines sont très-étendues ; outre un grand nombre de
maisons en brique, dont on voit encore l’étage inférieur ou
les fondations, on remarque les restes d’une grande porte,
avec une enceinte en partie conservée, et deux vastes édifices
dont le plan peut se reconnoître exactement. (Voye^ la des-
cription de ces ruines dans le chap. XVI des Descriptions.)
a. Grande porte Egyptienne. ( Voyez fig. y, 8, 9. )
b. Porte ruinée.

C, Extrémité de la grande rue. De ce point, il y a encore
quatre cents à quatie cent cinquante mètres jusqu’à la fin
apparente des ruines : mais on croit que la ville setendoit
encore plus loin.
Fig. y. Restes dune grande porte Égyptienne, de la même forme
que les pylônes des temples. L’épaisseur est de yni,j à la
base [plus de 2^ pieds], et presque aussi considérable que
celle du grand pylône de Louqsor ; on peut en juger en com-
paiant le plan à celui de la porte de Louqsor, l’échelle étant
 
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