( 7 )
que par quatre, terme moyen bien au-dessous de la vérité,
(nous avons eu la patience d’en faire la vérification), on a
quarante-quatre mille deux cent vingt articles ; non pas à
parcourir tous, s’il n’est question que d’une recherche parti-
culière ; mais à disséquer, nécessairement, les uns après les
autres, si l’on veut obtenir quelques lumières, pour former
la collection la moins considérable.
Ajoutons à cette remarque, qu’il faut, pour trouver l’œuvre
de Bartolozzi, recourir à cent quarante-sept articles. C’en est
assez, nous le pensons, pour faire juger de la bonté de cette
méthode routinière. Au reste, ce n’est pas la faute des rédac-
teurs , mais bien celle d’un préjugé ridicule et faux qu’on a la
faiblesse de respecter. Seulement, on est fâché de ne voir là
qu’une aride nomenclature ; de ne pas trouver, dans cet im-
mense répertoire, une seule de ces observations ou remar-
ques qui annoncent le mérite ou la rareté d'une épreuve :
mais , peut-être, le propriétaire avait-il des raisons pour faire
observer un pareil silence.
Il manque donc à la France et aux amateurs, un ouvrage
qui leur puisse offrir les productions de la Gravure, dans un
ordre naturel et sous le rapport que nous faisons envisager
ici. Plusieurs circonstances ont semblé se réunir pour occa-
sionner simultanément cette espèce de lacune.
i°. La Gravure exige trop de tems et de soins, pour que
ceux qui la professent, puissent en donner beaucoup aux re-
cherches et aux études nécessaires à un travail de cette nature.
La longueur et la difficulté de cet art, laissent, rarement,
assez de loisir à la plume qui, dans la même main, voudrait
les décrire avec le soin convenable , et avec la même perfec-
tion que le burin y peut faire admirer. Les artistes, générale-
ment parlant, sont donc obligés d’abandonner ce soin aux
gens de lettres.
que par quatre, terme moyen bien au-dessous de la vérité,
(nous avons eu la patience d’en faire la vérification), on a
quarante-quatre mille deux cent vingt articles ; non pas à
parcourir tous, s’il n’est question que d’une recherche parti-
culière ; mais à disséquer, nécessairement, les uns après les
autres, si l’on veut obtenir quelques lumières, pour former
la collection la moins considérable.
Ajoutons à cette remarque, qu’il faut, pour trouver l’œuvre
de Bartolozzi, recourir à cent quarante-sept articles. C’en est
assez, nous le pensons, pour faire juger de la bonté de cette
méthode routinière. Au reste, ce n’est pas la faute des rédac-
teurs , mais bien celle d’un préjugé ridicule et faux qu’on a la
faiblesse de respecter. Seulement, on est fâché de ne voir là
qu’une aride nomenclature ; de ne pas trouver, dans cet im-
mense répertoire, une seule de ces observations ou remar-
ques qui annoncent le mérite ou la rareté d'une épreuve :
mais , peut-être, le propriétaire avait-il des raisons pour faire
observer un pareil silence.
Il manque donc à la France et aux amateurs, un ouvrage
qui leur puisse offrir les productions de la Gravure, dans un
ordre naturel et sous le rapport que nous faisons envisager
ici. Plusieurs circonstances ont semblé se réunir pour occa-
sionner simultanément cette espèce de lacune.
i°. La Gravure exige trop de tems et de soins, pour que
ceux qui la professent, puissent en donner beaucoup aux re-
cherches et aux études nécessaires à un travail de cette nature.
La longueur et la difficulté de cet art, laissent, rarement,
assez de loisir à la plume qui, dans la même main, voudrait
les décrire avec le soin convenable , et avec la même perfec-
tion que le burin y peut faire admirer. Les artistes, générale-
ment parlant, sont donc obligés d’abandonner ce soin aux
gens de lettres.