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https://doi.org/10.11588/diglit.5426#0145
OISEAUX
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actuelle, démontre jusqu'à l'évidence que les Égyptiens étaient beaucoup moins exclusifs qu'on
ne le suppose. Peut-être pendant la basse époque, dans une localité donnée, une seule espèce
de faucon a-t-elle été vénérée? Nous ne le savons pas. Mais, quand môme ce fait serait établi,
quand même un faucon serait désigné clairement par un texte, on aurait grand tort néanmoins
de regarder ce rapace, adoré seul dans la Basse-Egypte et à l'époque ptolémaïque par
exemple, comme l'oiseau sacré d'Horus ou de Rà de l'ancienne Égvpte entière.
MOMIES D'IBIS
53&st>.
Les momies d'ibis étudiées à Lyon, ont été recueillies en majeure partie dans les
hypogées de Sakkara ; quelques spécimens seulement sont de la Haute-Egypte, de Kôm-
Ombo, Rôda et Touné, une
seule provient de Thèbes.
Les unes et les autres datent
de la XXe dynastie à l'époque
grecque.
Ces momies ne con-
tiennent toujours qu'un seul
individu. Elles sont entou-
res de bandes d'étoffe, ou
conservées dans des vases
grossiers en terre cuite rouffe
Lorsqu'elles sont protégées de bandelettes, elles ont, le plus souvent, la forme d'un cône
arrondi aux extrémités, recouvert d'un réseau de (ils entrelacés de manière à produire
diverses ornementations. D'autres fois, les ibis sont enveloppés de simples bandes, sans
Fig, 63. — Momie d'ibis de Kôm-Ombo. (1/3 gr. nat.)
Fig. 64. — Ibis momifié de Kôm-Ombo. (1/3 gr. nat.)
aucun ornement, mais la tête, au lieu d'être maintenue dans sa position naturelle comme
^île des oiseaux de proie, est ramenée sur le sternum, dans l'axe du corps (fig. 63). On
v°it alors le long bec recourbé se prolonger sous les bandelettes jusque près des pattes.
Dans ce mode de momification, l'oiseau a été d'abord arrosé de bitume, puis, le cou étant
replié en avant, la tête sur le sternum (fig. 64), on a enveloppé le corps de plusieurs
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actuelle, démontre jusqu'à l'évidence que les Égyptiens étaient beaucoup moins exclusifs qu'on
ne le suppose. Peut-être pendant la basse époque, dans une localité donnée, une seule espèce
de faucon a-t-elle été vénérée? Nous ne le savons pas. Mais, quand môme ce fait serait établi,
quand même un faucon serait désigné clairement par un texte, on aurait grand tort néanmoins
de regarder ce rapace, adoré seul dans la Basse-Egypte et à l'époque ptolémaïque par
exemple, comme l'oiseau sacré d'Horus ou de Rà de l'ancienne Égvpte entière.
MOMIES D'IBIS
53&st>.
Les momies d'ibis étudiées à Lyon, ont été recueillies en majeure partie dans les
hypogées de Sakkara ; quelques spécimens seulement sont de la Haute-Egypte, de Kôm-
Ombo, Rôda et Touné, une
seule provient de Thèbes.
Les unes et les autres datent
de la XXe dynastie à l'époque
grecque.
Ces momies ne con-
tiennent toujours qu'un seul
individu. Elles sont entou-
res de bandes d'étoffe, ou
conservées dans des vases
grossiers en terre cuite rouffe
Lorsqu'elles sont protégées de bandelettes, elles ont, le plus souvent, la forme d'un cône
arrondi aux extrémités, recouvert d'un réseau de (ils entrelacés de manière à produire
diverses ornementations. D'autres fois, les ibis sont enveloppés de simples bandes, sans
Fig, 63. — Momie d'ibis de Kôm-Ombo. (1/3 gr. nat.)
Fig. 64. — Ibis momifié de Kôm-Ombo. (1/3 gr. nat.)
aucun ornement, mais la tête, au lieu d'être maintenue dans sa position naturelle comme
^île des oiseaux de proie, est ramenée sur le sternum, dans l'axe du corps (fig. 63). On
v°it alors le long bec recourbé se prolonger sous les bandelettes jusque près des pattes.
Dans ce mode de momification, l'oiseau a été d'abord arrosé de bitume, puis, le cou étant
replié en avant, la tête sur le sternum (fig. 64), on a enveloppé le corps de plusieurs