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https://doi.org/10.11588/diglit.5426#0210
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FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
m*
variable de largeur et de longueur, plus étroit chez la
femelle que chez le mâle, court et large chez les indi-
vidus très jeunes. Surface supérieure de la tête plus ou
moins rugueuse. Deux à six plaques nuquales antérieures
disposées symétriquement ou non. en deux séries d'une
à trois plaques à droite et à gauche de la ligne médiane.
Dans cette rangée antérieure, le nombre des plaques peut
présenter les variations suivantes :i-bi,2 + 2, 3 + 2
ou 3-h3.
Généralement six plaques nuquales postérieures :
quatre en avant et deux en arrière. Six rangées longi-
tudinales de plaques dermiques sur le dos, quatre rangées
dans la région pelvienne. Les plaques de la région dor-
sale sont ordinairement au nombre de 15 à 16 rangées
transverses, suivies de 17 à 18 rangées d'écussons pairs
sur une partie de la queue, laquelle se termine par une
série de 18 à 20 écussons impairs.
Les dents sont au nombre de dix-huit à dix-neuf de
chaque côté de la mâchoire supérieure, douze à quinze à
la mâchoire inférieure.
Pied postérieur largement palmé, pied antérieur
palmé à la base des doigts seulement .
Couleur générale vcrdàtre ou vert bronzé, parsemé
de petites taches noires. Surface inférieure jaune ver-
dàtre.
Se basant sur certaines différences de proportions
de la tête et du corps, sur le nombre variable des pla-
ques dermiques de la nuque et sur quelques caractères
crâniens, Geoffroy Saint-Hilaire^rut pouvoir distinguer
en Egypte cinq espèces de crocodiles : Crocodilus vul-
garis, Cr. suchiis, Cr. marginatus, Cr. lacunosus et
Cr. complanatus. Ces deux dernières d'après des momies
provenant de Thôbes.
En possession d'éléments de comparaison plus nom-
breux, les naturalistes ont reconnu depuis qu'il n'existe
qu'une seule espèce de crocodile en Afrique. Elle pré-
sente toutefois des variations individuelles et sexuelles
assez étendues qui expliquent les distinctions spécifiques
précédentes.
Crocodilus niloticus se trouve dans la plupart des
cours d'eau des régions chaudes de l'Afrique. Il habite
1 Geoffroy Saint-Hilaire, Des crocodiles d'Egypte (Description de VEgypte, t. XXIV, p. 401, 1829).
FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
m*
variable de largeur et de longueur, plus étroit chez la
femelle que chez le mâle, court et large chez les indi-
vidus très jeunes. Surface supérieure de la tête plus ou
moins rugueuse. Deux à six plaques nuquales antérieures
disposées symétriquement ou non. en deux séries d'une
à trois plaques à droite et à gauche de la ligne médiane.
Dans cette rangée antérieure, le nombre des plaques peut
présenter les variations suivantes :i-bi,2 + 2, 3 + 2
ou 3-h3.
Généralement six plaques nuquales postérieures :
quatre en avant et deux en arrière. Six rangées longi-
tudinales de plaques dermiques sur le dos, quatre rangées
dans la région pelvienne. Les plaques de la région dor-
sale sont ordinairement au nombre de 15 à 16 rangées
transverses, suivies de 17 à 18 rangées d'écussons pairs
sur une partie de la queue, laquelle se termine par une
série de 18 à 20 écussons impairs.
Les dents sont au nombre de dix-huit à dix-neuf de
chaque côté de la mâchoire supérieure, douze à quinze à
la mâchoire inférieure.
Pied postérieur largement palmé, pied antérieur
palmé à la base des doigts seulement .
Couleur générale vcrdàtre ou vert bronzé, parsemé
de petites taches noires. Surface inférieure jaune ver-
dàtre.
Se basant sur certaines différences de proportions
de la tête et du corps, sur le nombre variable des pla-
ques dermiques de la nuque et sur quelques caractères
crâniens, Geoffroy Saint-Hilaire^rut pouvoir distinguer
en Egypte cinq espèces de crocodiles : Crocodilus vul-
garis, Cr. suchiis, Cr. marginatus, Cr. lacunosus et
Cr. complanatus. Ces deux dernières d'après des momies
provenant de Thôbes.
En possession d'éléments de comparaison plus nom-
breux, les naturalistes ont reconnu depuis qu'il n'existe
qu'une seule espèce de crocodile en Afrique. Elle pré-
sente toutefois des variations individuelles et sexuelles
assez étendues qui expliquent les distinctions spécifiques
précédentes.
Crocodilus niloticus se trouve dans la plupart des
cours d'eau des régions chaudes de l'Afrique. Il habite
1 Geoffroy Saint-Hilaire, Des crocodiles d'Egypte (Description de VEgypte, t. XXIV, p. 401, 1829).