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https://doi.org/10.11588/diglit.5426#0342
li lîPTILES
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verdàtre dont les gisements se rencontrent, d'après M. de Morgan, dans la chaîne arabique. Il
semblerait à cet auteur « que ces sculptures eussent été autrefois considérées comme fétiches
divinités 1 ».
Nous voyons encore une tortue dessinée, au milieu de plusieurs animaux différents, à
l'intérieur d'un vase en terre rouge provenant de Gébeleine *. Ces figurations sont, comme les
sculptures, trop grossièrement exécutées pour autoriser une identification, on peut reconnaître,
toutefois, que celles-ci ressemblent, au contraire, plus à des tortues d'eaux qu'aux tortues
terrestres.
Quoi qu'il en soit, si les documents décrits plus haut ne prouvent pas que Tryonix triun-
//"/.v a été momifié par les anciens Égyptiens, ils établissent du moins que cette espèce vit dans
1'' Ml depuis une époque très ancienne. Quelques fragments de carapaces ont d'ailleurs «Hé
signalés déjà, par l'un de nous3, dans les dépôts néolithiques de Toukh, près Négadah.
LÉZARD INDÉTERMINÉ
Fig. 1"
Sarcophage de Lézard.
Des restes de lézard momifié ont été trouvés dans un minuscule sarcophage en bronze,
ayant la forme d'un prisme rectangulaire de 70 milli-
mètres de longueur par 18 millimètres de large et 15 de
liant. Sur la face supérieure de ce sarcophage on voit deux
bélières opposées diagonalement, avec, en outre, un lézard
•^présenté en haut-relief, la tête légèrement relevée, les
membres étendus (fig. L75).
Cet objet, coulé d'une seule pièce, est ouvert seule-
menl mu- l'une de ses petites faces latérales. L'ouverture était fermée par une plaq
bronze, de 2 à 3 millimètres d'épaisseur, maintenue par une forte couche d'oxyde.
Dans la cavité rectangulaire, de 15 millimètres de profondeur, il y avait, enveloppés de
menus morceaux d'étoffe blanchâtre, un peu de poussière avec les restes osseux suivants :
I ne moitié distale à'humèrus, deux ou trois petits fragments de maxillaire, ainsi que la
'nandibule gauche composée de l'os articulaire et d'une partie du dentaire. Ces divers frag-
ments appartiennent à un jeune lézard de très petite taille. Le maxillaire et la mandibule sont
Kamis de dents pleurodontes, légèrement coniques, à sommet arrondi.
Comme on le voit, ces restes sont insuffisants pour reconnaître le genre et l'espèce
auxquels ils se rapportent. On sait seulement qu'il ne s'agit point d'un Lacertidé, d'un Gccko-
mdé ou d'un Agamidé. La conformation de la dentition est d'un Lacertillien de la famille dos
Scincidés, probablement du genre Scincus ou iugeweMabuia. Le reptile figuré àl'extérieur du
sarcophage rappelle d'ailleurs assez bien, par son corps épais et sa queue relativement courte,
' aspect des lézards scincoïdes.
1 De Morgan, Recherches sur les oriyines de l''Egypte, p. 99, Paris, 1897.
' M-, ibid.,p. 149, fig. 358, Paris, 1896.
:! ld., ibid., pl. II, fig. 5, Paris, 1896.
Arch. Mus. — t. IX. * 39
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verdàtre dont les gisements se rencontrent, d'après M. de Morgan, dans la chaîne arabique. Il
semblerait à cet auteur « que ces sculptures eussent été autrefois considérées comme fétiches
divinités 1 ».
Nous voyons encore une tortue dessinée, au milieu de plusieurs animaux différents, à
l'intérieur d'un vase en terre rouge provenant de Gébeleine *. Ces figurations sont, comme les
sculptures, trop grossièrement exécutées pour autoriser une identification, on peut reconnaître,
toutefois, que celles-ci ressemblent, au contraire, plus à des tortues d'eaux qu'aux tortues
terrestres.
Quoi qu'il en soit, si les documents décrits plus haut ne prouvent pas que Tryonix triun-
//"/.v a été momifié par les anciens Égyptiens, ils établissent du moins que cette espèce vit dans
1'' Ml depuis une époque très ancienne. Quelques fragments de carapaces ont d'ailleurs «Hé
signalés déjà, par l'un de nous3, dans les dépôts néolithiques de Toukh, près Négadah.
LÉZARD INDÉTERMINÉ
Fig. 1"
Sarcophage de Lézard.
Des restes de lézard momifié ont été trouvés dans un minuscule sarcophage en bronze,
ayant la forme d'un prisme rectangulaire de 70 milli-
mètres de longueur par 18 millimètres de large et 15 de
liant. Sur la face supérieure de ce sarcophage on voit deux
bélières opposées diagonalement, avec, en outre, un lézard
•^présenté en haut-relief, la tête légèrement relevée, les
membres étendus (fig. L75).
Cet objet, coulé d'une seule pièce, est ouvert seule-
menl mu- l'une de ses petites faces latérales. L'ouverture était fermée par une plaq
bronze, de 2 à 3 millimètres d'épaisseur, maintenue par une forte couche d'oxyde.
Dans la cavité rectangulaire, de 15 millimètres de profondeur, il y avait, enveloppés de
menus morceaux d'étoffe blanchâtre, un peu de poussière avec les restes osseux suivants :
I ne moitié distale à'humèrus, deux ou trois petits fragments de maxillaire, ainsi que la
'nandibule gauche composée de l'os articulaire et d'une partie du dentaire. Ces divers frag-
ments appartiennent à un jeune lézard de très petite taille. Le maxillaire et la mandibule sont
Kamis de dents pleurodontes, légèrement coniques, à sommet arrondi.
Comme on le voit, ces restes sont insuffisants pour reconnaître le genre et l'espèce
auxquels ils se rapportent. On sait seulement qu'il ne s'agit point d'un Lacertidé, d'un Gccko-
mdé ou d'un Agamidé. La conformation de la dentition est d'un Lacertillien de la famille dos
Scincidés, probablement du genre Scincus ou iugeweMabuia. Le reptile figuré àl'extérieur du
sarcophage rappelle d'ailleurs assez bien, par son corps épais et sa queue relativement courte,
' aspect des lézards scincoïdes.
1 De Morgan, Recherches sur les oriyines de l''Egypte, p. 99, Paris, 1897.
' M-, ibid.,p. 149, fig. 358, Paris, 1896.
:! ld., ibid., pl. II, fig. 5, Paris, 1896.
Arch. Mus. — t. IX. * 39