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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0019
8 FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
remarque a un grand intérêt, car on a supposé que, chez l'homme, la maladie de Paget était
d'origine syphilitique (Lannelonguc).
Faut-il incriminer la tuberculose si commune chez le singe ? Nous ne pouvons que poser
la question.
OS LONGS DE CYNOCÉPHALES
Humérus (n° 2, voir Faune momifiée, lre série, page 229, fig. 94). — Deux humérus
présentent la môme déformation, caractérisée par une incurvation de leur extrémité supérieure,
avec un certain degré d'hyperostose régulière à ce niveau. Le maximum de l'incurvation
correspond, des deux côtés, à l'empreinte ou insertion deltoïdienne.
Les têtes numérales sont aplaties, elles suivent le mouvement de flexion du squelette
déformé. Aucun signe de lésions destructives, ulcéreuses du tissu osseux. Il s'agit, en résumé,
d'une malformation d'apparence rachitique, qui doit être rattachée à une ostéomalacie par-
tielle du tiers supérieur des deux humérus. Ce ramollissement du squelette a guéri, en laissant
une malformation caractéristique qui s'explique par l'action musculaire du deltoïde.
Fémurs (n° 2, voir Faune momifiée, 1" série, p. 229, fig. 92). — Les deux fémurs pré-
sentent des lésions du môme ordre :
1° Incurvation régulière, sans hyperostose de leurs diaphyses.
2° Une disparition presque complète du col des deux têtes fémorales. Le col est écrasé,
tassé, et la tête fémorale forme un angle aigu avec la diaphyse. La déformation est typique, elle
est tout à fait superposablo à celle décrite chez l'homme sous le nom de Coxa vara. Humérus
et fémurs ont donc été, à un moment donné, frappés par le même processus infectieux,
créant un certain degré de ramollissement du squelette atteint. Cette ostéomalacie partielle,
ce rachitisme localisé, nous le rattachons à une infection tuberculeuse (infection atténuée), de
nature exclusivement inflammatoire. Ces lésions sont tout à fait similaires de celles que nous
observons chez l'homme et dont nous avons démontré la nature tuberculeuse.
Humérus (n° 3, voir Faune momifiée, Ire série, p. 229, fig. 94). — Les deux
humérus offrent les mômes lésions qui sont absolument symétriques. La description de l'un
s'applique absolument à l'autre.
Les deux os sont incurvés dans leur tiers supérieur. A ce niveau, ils sont le siège de
lésions très marquées.
1° Les têtes numérales ont disparu, elles sont remplacées par une extrémité diaphysaire
ulcérée, comme usée, alors que les bords sont déchiquetés, ostéophytiques.
Le mémo processus d'ostéopériostite ulcéreuse se voit sur le tiers supérieur des deux
humérus. Au niveau des empreintes deltoïdiennes, il existe une véritable perte de substance
formant comme un petit cratère, de forme ovalaire, dont le grand diamètre mesure 0,025 mil-
limètres environ.
On voit très nettement que l'orage inflammatoire qui a sévi, à un moment donné, sur
cette partie du squelette, s'est étendu des articulations scapulo-humérales à la diaphyse, dont
le tiers supérieur a été particulièrement intéressé.
Les deux tiers inférieurs de cette même diaphyse ont été également enflammés, mais à un
degré beaucoup moindre. Leur surface est, en effet, en certains points, irrégulièrement
remarque a un grand intérêt, car on a supposé que, chez l'homme, la maladie de Paget était
d'origine syphilitique (Lannelonguc).
Faut-il incriminer la tuberculose si commune chez le singe ? Nous ne pouvons que poser
la question.
OS LONGS DE CYNOCÉPHALES
Humérus (n° 2, voir Faune momifiée, lre série, page 229, fig. 94). — Deux humérus
présentent la môme déformation, caractérisée par une incurvation de leur extrémité supérieure,
avec un certain degré d'hyperostose régulière à ce niveau. Le maximum de l'incurvation
correspond, des deux côtés, à l'empreinte ou insertion deltoïdienne.
Les têtes numérales sont aplaties, elles suivent le mouvement de flexion du squelette
déformé. Aucun signe de lésions destructives, ulcéreuses du tissu osseux. Il s'agit, en résumé,
d'une malformation d'apparence rachitique, qui doit être rattachée à une ostéomalacie par-
tielle du tiers supérieur des deux humérus. Ce ramollissement du squelette a guéri, en laissant
une malformation caractéristique qui s'explique par l'action musculaire du deltoïde.
Fémurs (n° 2, voir Faune momifiée, 1" série, p. 229, fig. 92). — Les deux fémurs pré-
sentent des lésions du môme ordre :
1° Incurvation régulière, sans hyperostose de leurs diaphyses.
2° Une disparition presque complète du col des deux têtes fémorales. Le col est écrasé,
tassé, et la tête fémorale forme un angle aigu avec la diaphyse. La déformation est typique, elle
est tout à fait superposablo à celle décrite chez l'homme sous le nom de Coxa vara. Humérus
et fémurs ont donc été, à un moment donné, frappés par le même processus infectieux,
créant un certain degré de ramollissement du squelette atteint. Cette ostéomalacie partielle,
ce rachitisme localisé, nous le rattachons à une infection tuberculeuse (infection atténuée), de
nature exclusivement inflammatoire. Ces lésions sont tout à fait similaires de celles que nous
observons chez l'homme et dont nous avons démontré la nature tuberculeuse.
Humérus (n° 3, voir Faune momifiée, Ire série, p. 229, fig. 94). — Les deux
humérus offrent les mômes lésions qui sont absolument symétriques. La description de l'un
s'applique absolument à l'autre.
Les deux os sont incurvés dans leur tiers supérieur. A ce niveau, ils sont le siège de
lésions très marquées.
1° Les têtes numérales ont disparu, elles sont remplacées par une extrémité diaphysaire
ulcérée, comme usée, alors que les bords sont déchiquetés, ostéophytiques.
Le mémo processus d'ostéopériostite ulcéreuse se voit sur le tiers supérieur des deux
humérus. Au niveau des empreintes deltoïdiennes, il existe une véritable perte de substance
formant comme un petit cratère, de forme ovalaire, dont le grand diamètre mesure 0,025 mil-
limètres environ.
On voit très nettement que l'orage inflammatoire qui a sévi, à un moment donné, sur
cette partie du squelette, s'est étendu des articulations scapulo-humérales à la diaphyse, dont
le tiers supérieur a été particulièrement intéressé.
Les deux tiers inférieurs de cette même diaphyse ont été également enflammés, mais à un
degré beaucoup moindre. Leur surface est, en effet, en certains points, irrégulièrement