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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0167
XII
BATRACIENS
RANA MASCARENIENSIS Dumeril et Bibron.
Rana Mascareniensis, Dum. et Bibr., Erpétologie générale, t. VIII, p. 350.
Itana esculenta, var. Savigny, Description de VEgypte, t. XXIV, p. 139. Atlas, pi. II, fig. 11, 12.
Rana Mascareniensis, Boulenger, Catalogue of the Balraohia salienlia, British muséum, éd. II, p. 52;
Anderson, Zoology of Egypt., vol. I, p. 346, pi. L, fig. l.
Cette espèce a la tête plus longue et le museau plus pointu que la grenouille verte commune
avec laquelle elle a été souvent confondue. Les dents vomériennes sont disposées en travers
sur deux rangs obliques qui, de chaque côté, touchent à l'ouverture nasale. Le dos, dépourvu
de verrues, offre toujours six ou huit plis longitudinaux.
La variété commune dans la Haute-Egypte, est d'une teinte fauve, répandue sur toutes les
parties supérieures du corps qui sont semées de taches d'un brun marron assez
foncé. Ces taches, sur les membres, prennent la forme de bandes transversales.
Mais, ce que cette grenouille présente surtout de caractéristique, consiste en
une ligne, une sorte de ruban plus ou moins large, plus claire que la couleur
ambiante, s'étendant depuis l'extrémité antérieure du nez, jusqu'à l'orifice anal. ^unÏenTaïence
Cette espèce est commune, non pas seulement en Haute-Egypte, mais représentant
encore dans une grande partie de l'Afrique et des régions voisines : les grands reXmT^v.
lacs, l'Afrique antérieure, la Gambie, le Gabon, Angola, Abyssinie, Zanzibar, nat-)-
les Seychelles, Maurice, Madagascar.
Les anciens Egyptiens en ont fait de charmantes reproductions en faïence brune, longue
de un centimètre et demi, présentant avec une grande netteté les caractères de l'animal. Ces
intéressants bibelots, toujours percés d'un trou destiné à les attacher à un collier (fig. 98), se
rencontrent fréquemment chez les marchands d'antiquités du Caire et de Louqsor.
La divinité représentée avec une tête de grenouille; Batrachocephalus, était une des for-
mes de Ptah, seigneur de la vérité, ayant joué un certain rôle dans la légende de la création
de l'homme. La déesse Heka, épouse de Noum ou de Khnoum, était aussi coiffée d'une tête de
grenouille. Elle représentait le principe mâle et femelle de l'eau. Suivant certains auteurs, la
BATRACIENS
RANA MASCARENIENSIS Dumeril et Bibron.
Rana Mascareniensis, Dum. et Bibr., Erpétologie générale, t. VIII, p. 350.
Itana esculenta, var. Savigny, Description de VEgypte, t. XXIV, p. 139. Atlas, pi. II, fig. 11, 12.
Rana Mascareniensis, Boulenger, Catalogue of the Balraohia salienlia, British muséum, éd. II, p. 52;
Anderson, Zoology of Egypt., vol. I, p. 346, pi. L, fig. l.
Cette espèce a la tête plus longue et le museau plus pointu que la grenouille verte commune
avec laquelle elle a été souvent confondue. Les dents vomériennes sont disposées en travers
sur deux rangs obliques qui, de chaque côté, touchent à l'ouverture nasale. Le dos, dépourvu
de verrues, offre toujours six ou huit plis longitudinaux.
La variété commune dans la Haute-Egypte, est d'une teinte fauve, répandue sur toutes les
parties supérieures du corps qui sont semées de taches d'un brun marron assez
foncé. Ces taches, sur les membres, prennent la forme de bandes transversales.
Mais, ce que cette grenouille présente surtout de caractéristique, consiste en
une ligne, une sorte de ruban plus ou moins large, plus claire que la couleur
ambiante, s'étendant depuis l'extrémité antérieure du nez, jusqu'à l'orifice anal. ^unÏenTaïence
Cette espèce est commune, non pas seulement en Haute-Egypte, mais représentant
encore dans une grande partie de l'Afrique et des régions voisines : les grands reXmT^v.
lacs, l'Afrique antérieure, la Gambie, le Gabon, Angola, Abyssinie, Zanzibar, nat-)-
les Seychelles, Maurice, Madagascar.
Les anciens Egyptiens en ont fait de charmantes reproductions en faïence brune, longue
de un centimètre et demi, présentant avec une grande netteté les caractères de l'animal. Ces
intéressants bibelots, toujours percés d'un trou destiné à les attacher à un collier (fig. 98), se
rencontrent fréquemment chez les marchands d'antiquités du Caire et de Louqsor.
La divinité représentée avec une tête de grenouille; Batrachocephalus, était une des for-
mes de Ptah, seigneur de la vérité, ayant joué un certain rôle dans la légende de la création
de l'homme. La déesse Heka, épouse de Noum ou de Khnoum, était aussi coiffée d'une tête de
grenouille. Elle représentait le principe mâle et femelle de l'eau. Suivant certains auteurs, la