DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0026
INSTRUMENTS EN PIERRE TAILLÉE OU POLIE
15
Fi?. 9.
Hache moustiérienne.
pagnés par les morpholithes saturne, qui
sont souvent si nombreux qu'ils forment de
véritables lits du plus curieux effet, se tou-
chant par milliers sur le sol.
Nous figurons ici deux autres pièces des
plus remarquables, trouvées dans la même
région. L'une d'elles est une hache typique,
présentant sur la surface convexe des cavités
conchoïdales dues à la taille. Les bords en
°nt été finement retouchés, tandis que la sur-
face inférieure plane, montre encore la croûte
fruste du bloc de silex ayant servi à l'ex-
traction de cette belle pièce (fig. 9). La
N"rface supérieure convexe est d'un superbe
pouge brun florentin, tandis que l'inférieure
est restée presque sans couleur. En exami-
nant cette hache, on peut se rendre compte
^s teintes extraordinaires que l'action so-
laire peut donner au silex, sur lequel s'est
déposé une mince couche d'oxyde de man-
ganèse.
ou moins épais de manganèse violet foncé.
C'est au milieu de ces rognons de silex,
et des milliards de morpholithes en forme
d'anneau de saturne, appelés pittoresque-
ment par M. de Morgan, Nombril de la
Princesse Pet-Pet, que se trouvent
d'innombrables objets en silex (fig. 8)
travaillés plus ou moins grossièrement :
haches, coups de poings en forme mous-
tiérienne, pointes de lances, laissés en
place — on ne peut trop savoir pour-
quoi — par l'ouvrier qui les avait taillés,
abandonnés sur un petit emplacement
d'un mètre carré. D'autres fois, ces
silex ouvrés sont disséminés sans ordre,
au milieu des blocs d'alentour, accom-
Fig. 10. — Coup de poing acheuléen.
15
Fi?. 9.
Hache moustiérienne.
pagnés par les morpholithes saturne, qui
sont souvent si nombreux qu'ils forment de
véritables lits du plus curieux effet, se tou-
chant par milliers sur le sol.
Nous figurons ici deux autres pièces des
plus remarquables, trouvées dans la même
région. L'une d'elles est une hache typique,
présentant sur la surface convexe des cavités
conchoïdales dues à la taille. Les bords en
°nt été finement retouchés, tandis que la sur-
face inférieure plane, montre encore la croûte
fruste du bloc de silex ayant servi à l'ex-
traction de cette belle pièce (fig. 9). La
N"rface supérieure convexe est d'un superbe
pouge brun florentin, tandis que l'inférieure
est restée presque sans couleur. En exami-
nant cette hache, on peut se rendre compte
^s teintes extraordinaires que l'action so-
laire peut donner au silex, sur lequel s'est
déposé une mince couche d'oxyde de man-
ganèse.
ou moins épais de manganèse violet foncé.
C'est au milieu de ces rognons de silex,
et des milliards de morpholithes en forme
d'anneau de saturne, appelés pittoresque-
ment par M. de Morgan, Nombril de la
Princesse Pet-Pet, que se trouvent
d'innombrables objets en silex (fig. 8)
travaillés plus ou moins grossièrement :
haches, coups de poings en forme mous-
tiérienne, pointes de lances, laissés en
place — on ne peut trop savoir pour-
quoi — par l'ouvrier qui les avait taillés,
abandonnés sur un petit emplacement
d'un mètre carré. D'autres fois, ces
silex ouvrés sont disséminés sans ordre,
au milieu des blocs d'alentour, accom-
Fig. 10. — Coup de poing acheuléen.