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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0062
INSTRUMENTS EN PIERRE TAILLÉE OU POLIE
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large, et, en avant, elle se termine par une proue élevée, formant un bec, comme en pré-
sentent encore aujourd'hui les barques qui naviguent sur le Nil, en Haute-Egypte surtout.
Ce panier-barque, qui est solide, bien lesté, peut
flotter sur l'eau, et ressemble entièrement à celui
qu'avait construit la mère de Moïse et qui était
destiné à porter son nouveau-né1 au milieu des
roseaux du fleuve en Basse-Egypte. Ce sont des
résines dont la nature n'a pu être déterminée qui
fendent ce panier étanche; en avant seulement, la
proue porte les traces d'un badigeon au bitume.
Etait-ce un simple jouet d'enfant ou bien une bar-
que sacrée, emblème religieux placé dans une
tombe, à la suite d'une croyance spéciale? C'est ce
que nous ne saurions déterminer (fig. 15.)
Après avoir étudié, avec tous les soins pos-
sibles, les nécropoles de la vallée des Singes, de
Grébélein, Rôda, Khozam et Négadah, ainsi que
les mobiliers funéraires que la plupart des tombes
renferment, il est intéressant, comme conclusions,
de rechercher quel est l'âge relatif de ces cime-
tières préhistoriques. Pour nous, la chose parait
assez simple : les silex très nombreux, toujours
taillés d'une forme artistique, placent la nécropole de Gébélein au premier rang sur cette liste
Fijjf. 44.
- Hérisson en granit. Khozam.
(Erinaccus auritus.j
Fig. 45. — Barque en joncs. Khozam.
de haute antiquité. Les vases rouges et noirs, qui accompagnent les corps humains, simple-
ment desséchés dans le sable et couchés sur le côté, concordent avec cette affirmation.
1 Mais ne pouvant le cacher plus longtemps, elle lui fît un panier de joncs, qu'elle enduisit de bitume et de poix
et ensuite y mit le garçon. (Exode, 1, 4.)
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large, et, en avant, elle se termine par une proue élevée, formant un bec, comme en pré-
sentent encore aujourd'hui les barques qui naviguent sur le Nil, en Haute-Egypte surtout.
Ce panier-barque, qui est solide, bien lesté, peut
flotter sur l'eau, et ressemble entièrement à celui
qu'avait construit la mère de Moïse et qui était
destiné à porter son nouveau-né1 au milieu des
roseaux du fleuve en Basse-Egypte. Ce sont des
résines dont la nature n'a pu être déterminée qui
fendent ce panier étanche; en avant seulement, la
proue porte les traces d'un badigeon au bitume.
Etait-ce un simple jouet d'enfant ou bien une bar-
que sacrée, emblème religieux placé dans une
tombe, à la suite d'une croyance spéciale? C'est ce
que nous ne saurions déterminer (fig. 15.)
Après avoir étudié, avec tous les soins pos-
sibles, les nécropoles de la vallée des Singes, de
Grébélein, Rôda, Khozam et Négadah, ainsi que
les mobiliers funéraires que la plupart des tombes
renferment, il est intéressant, comme conclusions,
de rechercher quel est l'âge relatif de ces cime-
tières préhistoriques. Pour nous, la chose parait
assez simple : les silex très nombreux, toujours
taillés d'une forme artistique, placent la nécropole de Gébélein au premier rang sur cette liste
Fijjf. 44.
- Hérisson en granit. Khozam.
(Erinaccus auritus.j
Fig. 45. — Barque en joncs. Khozam.
de haute antiquité. Les vases rouges et noirs, qui accompagnent les corps humains, simple-
ment desséchés dans le sable et couchés sur le côté, concordent avec cette affirmation.
1 Mais ne pouvant le cacher plus longtemps, elle lui fît un panier de joncs, qu'elle enduisit de bitume et de poix
et ensuite y mit le garçon. (Exode, 1, 4.)