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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0073
62 FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
CRANE 1. — COPTE D'ASSOUAN
Ce crâne, très nettement dolichocéphale, devait probablement appartenir à une femme de
quarante ans environ. Les courbes en sont régulières, quoiqu'il présente une légère asymétrie,
la partie postérieure du crâne s'infléchissant vers la gauche, et le grand axe antéro-postérieur
du trou occipital ne correspondant plus avec celui de la suture palatine. Les crêtes occipitales
sont prononcées, les condyles articulaires développés et saillants. Le trou occipital est large,
régulièrement ovalaire. Le front est droit, mais bas, la bosse frontale médiane est développée,
tandis que les arcades sourcilières sont peu marquées. Les orbites sont grandes et régulières ;
les os maxillaires, peu développés, montrent un creux très accentué au-dessous du canal
sous-orbitaire. Le prognathisme du maxillaire supérieur est sensible, les dents sont saines,,
non usées; les molaires de sagesse sont encore visibles, mais atrophiées en partie.
CRANE 2. — COPTE D'ASSOUAN
Crâne d'homme, volumineux, à courbes régulières, dolichocéphale, ayant appartenu à
un sujet de trente-cinq à quarante ans. Point d'asymétrie ; bosses pariétales développées. Les
crêtes d'insertions musculaires à l'occipital sont très saillantes. Les sutures occipito-pariétales
sont presque fermées. Le trou occipital est grand, ovalaire, à peu près arrondi ; les condyles
articulaires de l'occipital sont forts et pédoncules. Le front étroit est fuyant, la bosse frontale
médiane accentuée ; elle est surmontée par un sillon horizontal, profond, dû probablement
à la corde de poils de chameau employée à retenir le foulard de tête. Les orbites sont ovalaires;
les os malaires peu proéminents ; le prognathisme des maxillaires supérieurs est à peine
sensible. Les dents, qui sont saines, commencent à s'user. La voûte palatine présente des
crêtes saillantes et rugueuses. Les parois du crâne ont une très grande épaisseur.
CRANE 3. — COPTE D'ASSOUAN
(Planche VI.)
Ce crâne est très dolichocéphale, symétrique, à courbes régulières, ayant appartenu à un
homme de soixante ans environ. Les crêtes occipitales sont prononcées et fortement accentuées.
Le trou occipital est large, presque circulaire. Les condyles sont plats et peu saillants. Les
deux pariétaux, desquames dans presque toute leur étendue, portent la trace d'une inflam-
mation chronique et profonde. Le pariétal droit, dans sa partie antérieure, présente une large
perte de substance, longue de 6 centimètres, large de 2 centimètres et quart, demi-circulaire,
due certainement au choc violent d'un instrument contondant. A cet endroit, il y avait pro-
bablement une blessure très étendue du cuir chevelu, avec fracture de l'os, et plus tard, élimi-
nation d'une large esquille nécrosée. Les bords de cette grande perte de substance sont amincis
en biseau et en voie de restauration. A peu de distance de cette fracture grave, l'os pariétal porte
des bosselures nombreuses, des rugosités prononcées, qui indiquent que, là aussi, devaient se
prolonger des fissures multiples et une zone inflammatoire intense et chronique, qui ont cepen-
dant fini par se cicatriser avec le temps.
CRANE 1. — COPTE D'ASSOUAN
Ce crâne, très nettement dolichocéphale, devait probablement appartenir à une femme de
quarante ans environ. Les courbes en sont régulières, quoiqu'il présente une légère asymétrie,
la partie postérieure du crâne s'infléchissant vers la gauche, et le grand axe antéro-postérieur
du trou occipital ne correspondant plus avec celui de la suture palatine. Les crêtes occipitales
sont prononcées, les condyles articulaires développés et saillants. Le trou occipital est large,
régulièrement ovalaire. Le front est droit, mais bas, la bosse frontale médiane est développée,
tandis que les arcades sourcilières sont peu marquées. Les orbites sont grandes et régulières ;
les os maxillaires, peu développés, montrent un creux très accentué au-dessous du canal
sous-orbitaire. Le prognathisme du maxillaire supérieur est sensible, les dents sont saines,,
non usées; les molaires de sagesse sont encore visibles, mais atrophiées en partie.
CRANE 2. — COPTE D'ASSOUAN
Crâne d'homme, volumineux, à courbes régulières, dolichocéphale, ayant appartenu à
un sujet de trente-cinq à quarante ans. Point d'asymétrie ; bosses pariétales développées. Les
crêtes d'insertions musculaires à l'occipital sont très saillantes. Les sutures occipito-pariétales
sont presque fermées. Le trou occipital est grand, ovalaire, à peu près arrondi ; les condyles
articulaires de l'occipital sont forts et pédoncules. Le front étroit est fuyant, la bosse frontale
médiane accentuée ; elle est surmontée par un sillon horizontal, profond, dû probablement
à la corde de poils de chameau employée à retenir le foulard de tête. Les orbites sont ovalaires;
les os malaires peu proéminents ; le prognathisme des maxillaires supérieurs est à peine
sensible. Les dents, qui sont saines, commencent à s'user. La voûte palatine présente des
crêtes saillantes et rugueuses. Les parois du crâne ont une très grande épaisseur.
CRANE 3. — COPTE D'ASSOUAN
(Planche VI.)
Ce crâne est très dolichocéphale, symétrique, à courbes régulières, ayant appartenu à un
homme de soixante ans environ. Les crêtes occipitales sont prononcées et fortement accentuées.
Le trou occipital est large, presque circulaire. Les condyles sont plats et peu saillants. Les
deux pariétaux, desquames dans presque toute leur étendue, portent la trace d'une inflam-
mation chronique et profonde. Le pariétal droit, dans sa partie antérieure, présente une large
perte de substance, longue de 6 centimètres, large de 2 centimètres et quart, demi-circulaire,
due certainement au choc violent d'un instrument contondant. A cet endroit, il y avait pro-
bablement une blessure très étendue du cuir chevelu, avec fracture de l'os, et plus tard, élimi-
nation d'une large esquille nécrosée. Les bords de cette grande perte de substance sont amincis
en biseau et en voie de restauration. A peu de distance de cette fracture grave, l'os pariétal porte
des bosselures nombreuses, des rugosités prononcées, qui indiquent que, là aussi, devaient se
prolonger des fissures multiples et une zone inflammatoire intense et chronique, qui ont cepen-
dant fini par se cicatriser avec le temps.