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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0111
OIES DE MEIDOl.M 99
qui s'étend sur les côtés de la tête en arrière de l'oeil. Les autres parties du cou et de la tète
sont blanches.
Dos brun noirâtre, croupion et sus-caudales blanchâtres. Queue arrondie, noire. Ailes
brun noirâtre atteignant à peu près l'extrémité de la queue. Poitrine noire ou brun foncé.
Ventre et sous-caudales blancs. Flancs blancs avec bandes noires. Quelques plumes pâles des
grandes et moyennes couvertures forment deux bandes grisâtres sur les ailes. Bec presque
noir. Iris jaunâtre. Pieds brun foncé presque noir. Longueur du tarse, 0,053 millimètres.
La femelle est un peu plus petite que le màlc. Chez les jeunes on voit des plumes brun
foncé à la place des plumes noires ; les taches rouge cannelle apparaissent progressivement
avec l'âge.
Suivant Salvadori, Branta ruficollis niche dans les vallées de l'Obi et du Yénisséi. Elle
hiverne dans l'ouest de la Sibérie, le nord du Turkestan et sur les bords de la mer Caspienne ;
accidentellement elle se montre en Europe ainsi qu'en Egypte.
Pour conclure, nous nous bornerons à constater que, des trois espèces d'oies qui sont
figurées sur l'ancienne peinture de la pyramide de Meidoum, une seule, Anser albifrons, est
commune actuellement dans la vallée du Nil. Branta ruficollis n'y est point inconnue
pourtant, car nous avons vu plus haut que, do nos jours, elle se montre parfois dans le
sud de l'Europe et jusqu'en Egypte. Quant à Anser cmereus, nous ne l'avons trouvée signalée
dans le nord-est de l'Afrique par aucun auteur. Cette constatation prouve le grand intérêt qui
s'attache à l'étude des figurations antiques.
Identifiées avec soin, les représentations peintes ou sculptées ne doivent pas seulement
fournir une importante contribution à l'histoire de la faune pharaonique, elles peuvent aussi
donner des indications précises sur les changements survenus, au cours des siècles, dans
l'habitat ou les migrations de certaines espèces.
Fig. 67. — TÈTE DE LION EN IVOIRE. — VALLEE DES SlNGES.
qui s'étend sur les côtés de la tête en arrière de l'oeil. Les autres parties du cou et de la tète
sont blanches.
Dos brun noirâtre, croupion et sus-caudales blanchâtres. Queue arrondie, noire. Ailes
brun noirâtre atteignant à peu près l'extrémité de la queue. Poitrine noire ou brun foncé.
Ventre et sous-caudales blancs. Flancs blancs avec bandes noires. Quelques plumes pâles des
grandes et moyennes couvertures forment deux bandes grisâtres sur les ailes. Bec presque
noir. Iris jaunâtre. Pieds brun foncé presque noir. Longueur du tarse, 0,053 millimètres.
La femelle est un peu plus petite que le màlc. Chez les jeunes on voit des plumes brun
foncé à la place des plumes noires ; les taches rouge cannelle apparaissent progressivement
avec l'âge.
Suivant Salvadori, Branta ruficollis niche dans les vallées de l'Obi et du Yénisséi. Elle
hiverne dans l'ouest de la Sibérie, le nord du Turkestan et sur les bords de la mer Caspienne ;
accidentellement elle se montre en Europe ainsi qu'en Egypte.
Pour conclure, nous nous bornerons à constater que, des trois espèces d'oies qui sont
figurées sur l'ancienne peinture de la pyramide de Meidoum, une seule, Anser albifrons, est
commune actuellement dans la vallée du Nil. Branta ruficollis n'y est point inconnue
pourtant, car nous avons vu plus haut que, do nos jours, elle se montre parfois dans le
sud de l'Europe et jusqu'en Egypte. Quant à Anser cmereus, nous ne l'avons trouvée signalée
dans le nord-est de l'Afrique par aucun auteur. Cette constatation prouve le grand intérêt qui
s'attache à l'étude des figurations antiques.
Identifiées avec soin, les représentations peintes ou sculptées ne doivent pas seulement
fournir une importante contribution à l'histoire de la faune pharaonique, elles peuvent aussi
donner des indications précises sur les changements survenus, au cours des siècles, dans
l'habitat ou les migrations de certaines espèces.
Fig. 67. — TÈTE DE LION EN IVOIRE. — VALLEE DES SlNGES.