MOLLUSQUES DE KARNAK, GEBELEIN ET ABYDOS
107
Cîrithium testa ovato-conica, basi ventricosa, transversim tenuissima striata, albido et nigro colo-
rata, apice alba; anfractibus superne tuberculis majusculis série unica coronatis ;
ultimo inferne trifariam nodoso ; tuberculis nodisque nigerrimis ; canali brevi
truncato.
Columella callo tenui porcellaneo, supra lamellifero induta. — Chem-
nitz.
Cette coquille marine provient de la mer Rouge où elle est très com-
mune. Elle a dû être apportée directement à travers les déserts, jusque
dans la région de Louqsor; elle devait être considérée comme objet de
simple curiosité, ou bien peut-être servait-elle de jouet entre les mains des
enfants. L'échantillon que nous représentons en grandeur naturelle,
fig. 68, a été poché dans l'énorme fosse creusée par M. Legrain, dans la
partie sud-est du temple de Karnak. C'est dans ce trou rempli de boue
et de l'eau du Nil amenée par infiltration, que notre ami M. Legrain a
trouvé un <?rand nombre de statues en granit et en bronze.
Fig 68. — CeritJi t'uni
tuberculatum La-
makck, var. Kar-
nak.
Genre CONUS Linné
CONUS ERYTHRiEENSIS Beck.
(Figure 69.)
Conus erytlirseensis, Lamarck, Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, t. XI, p. 141. 1843. __
Sowerby, Th-saurus conclnjliorum, f. 316. 1847. — Issel. Mar Rosso, p. 142. — Martini und
Chemnitz, Syst. conchylienwerk. p. 186, taf. 27, fig. 4 à 8.
Testa turbinala, laevis ad basim sulcala, sulcis plus minusve latis, sEcpius striatis; albida maculis
numerosis castaneis, vel fuscis vel luteis, vel rufis, irregulariter punctiformibus vel subquadrjtis, inter-
dum bi-trifasciatim confluentibus, seriatim cincta; spira exserta, acuminata, tesselata, anfractibus
9-10 leviter canaliculatis submarginatis, spiraliter striatis; striis 3-4 plus minusve distinctis ; apex puncti-
formis, corneus, glaber. Apertura linearis intus sulphurea vel aurantia, labrum tenue, superne leviter
sinuatum. — Martini et Chemnitz.
Comme nous l'avons indiqué plus haut, Conus erythrœensis fait partie d'un collier trouvé.
nous a-t-on dit, dans une tombe de la
nécropole préhistorique d'Abydos. Ce
collier, dont nous reproduisons un frag-
ment, figure 69, se compose de trente-
deux coquilles de même espèce, sépa-
rées les unes des autres par autant de
séries de dix à quinze petites rondelles
en os.
Toutes les coquilles sont décolo- j_____________________________________________
l'ées et percées d'un trou suivant l'axe de la columelle. Les plus grands exemplaires ne
dépassent pas 10 millimètres de longueur.
Conus erythrœensis habite la mer Rouge, où elle a été signalée sur la côte arabique, dans
le golfe de Suez et à Massaoua.
60. — Portion de collier avec Conus erytlirœensis (gr. nat.).
Abydos. Haute-Egypte.
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Cîrithium testa ovato-conica, basi ventricosa, transversim tenuissima striata, albido et nigro colo-
rata, apice alba; anfractibus superne tuberculis majusculis série unica coronatis ;
ultimo inferne trifariam nodoso ; tuberculis nodisque nigerrimis ; canali brevi
truncato.
Columella callo tenui porcellaneo, supra lamellifero induta. — Chem-
nitz.
Cette coquille marine provient de la mer Rouge où elle est très com-
mune. Elle a dû être apportée directement à travers les déserts, jusque
dans la région de Louqsor; elle devait être considérée comme objet de
simple curiosité, ou bien peut-être servait-elle de jouet entre les mains des
enfants. L'échantillon que nous représentons en grandeur naturelle,
fig. 68, a été poché dans l'énorme fosse creusée par M. Legrain, dans la
partie sud-est du temple de Karnak. C'est dans ce trou rempli de boue
et de l'eau du Nil amenée par infiltration, que notre ami M. Legrain a
trouvé un <?rand nombre de statues en granit et en bronze.
Fig 68. — CeritJi t'uni
tuberculatum La-
makck, var. Kar-
nak.
Genre CONUS Linné
CONUS ERYTHRiEENSIS Beck.
(Figure 69.)
Conus erytlirseensis, Lamarck, Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, t. XI, p. 141. 1843. __
Sowerby, Th-saurus conclnjliorum, f. 316. 1847. — Issel. Mar Rosso, p. 142. — Martini und
Chemnitz, Syst. conchylienwerk. p. 186, taf. 27, fig. 4 à 8.
Testa turbinala, laevis ad basim sulcala, sulcis plus minusve latis, sEcpius striatis; albida maculis
numerosis castaneis, vel fuscis vel luteis, vel rufis, irregulariter punctiformibus vel subquadrjtis, inter-
dum bi-trifasciatim confluentibus, seriatim cincta; spira exserta, acuminata, tesselata, anfractibus
9-10 leviter canaliculatis submarginatis, spiraliter striatis; striis 3-4 plus minusve distinctis ; apex puncti-
formis, corneus, glaber. Apertura linearis intus sulphurea vel aurantia, labrum tenue, superne leviter
sinuatum. — Martini et Chemnitz.
Comme nous l'avons indiqué plus haut, Conus erythrœensis fait partie d'un collier trouvé.
nous a-t-on dit, dans une tombe de la
nécropole préhistorique d'Abydos. Ce
collier, dont nous reproduisons un frag-
ment, figure 69, se compose de trente-
deux coquilles de même espèce, sépa-
rées les unes des autres par autant de
séries de dix à quinze petites rondelles
en os.
Toutes les coquilles sont décolo- j_____________________________________________
l'ées et percées d'un trou suivant l'axe de la columelle. Les plus grands exemplaires ne
dépassent pas 10 millimètres de longueur.
Conus erythrœensis habite la mer Rouge, où elle a été signalée sur la côte arabique, dans
le golfe de Suez et à Massaoua.
60. — Portion de collier avec Conus erytlirœensis (gr. nat.).
Abydos. Haute-Egypte.