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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0162
138 FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
signale un spécimen de 1 m. 40 de longueur, pèche dans le Fayoum et présenté au British
Muséum par le I)1' John Anderson. Suivant le I.)1' Steindachner, un exemplaire du Sénégal
atteignait 1 m. S0.
Lates niloticus a été signalé dans le Nil, le Sénégal, le Niger et le Congo.
Voici la liste des noms indigènes de ce poisson, recueillis par M. Loat1 dans la vallée du
Nil : Homar ou Homar-el-bahr dans les environs du lac Menzalé ; Shiffa à Samanoud et
Beni-Souef; Schiffag et Lates à Assiout; Ishr à Kafr-ez-zayat et au Caire; Farhh ishroxx
Caire ; Samoose à Assouan.
Lates niloticus, qu'on a trouvé momifié en quantité innombrables à Ksneh-, l'ancienne
Latopolis, n'est pas très bien représenté dans les scènes de pêche du Mastaba de Mera. Nous
croyons pourtant le reconnaître dans la figuration n° 2.3, dont les rayons épineux de la nageoire
dorsale, la concavité de la tète et la nageoire caudale arrondie paraissent se rapporter à ce
poisson.
Boulenger a reconnu le Lates parmi les décorations anciennes de Meidoum3 et celles du
tombeau de Deir-el-Gebràwi4.
M. Loat a trouvé, en 1903, de nombreux exemplaires de cette espèce dans la nécropole
de Médinet Gourob5.
Genre TILAPIA A. Smith
TILAPIA NILOTICA Linné.
Labrus niloticus, Linné, Syst. nat., I, p. 477, 1766.
Chromis nilotica, Sauvage, Bull. Soc. Philomalhique, IV, p. 211, 1880 ; Lortet, Archives Mus. Lyon, III, p. 137,
pi. VII, 1883.
Chromis niloticus, Gùnther, Cat. Fish. Drit. Mus., IV, p. 207, 1862.
Tilapia nilotica, Boulenger, Proc. Zool. Soc, p. 112, 1899; Poissons du Bassin du Congo, p. 455, 1901 et
The Fishes ofthe Mie, p. 529, pi. XUIII et XGIV, 1907.
La hauteur du corps est contenue deux fois à deux fois et demie dans la longueur totale ;
la longueur de la tête deux fois deux tiers à deux fois un quart. Le museau, dont le profil supé-
rieures! droit ou très légèrement convexe, mesure une à deux fois le diamètre de l'œil. Les
dents sont très petites, en quatre ou six séries à chaque mâchoire. La nageoire dorsale se com-
pose de 15 à 18 rayons épineux et de lia 15 rayons mous. La pectorale, falciforme, est aussi
longue ou un peu plus longue que la tête. La nageoire ventrale s'étend jusqu'à l'anale. Celle-ci
est formée de 3 rayons épineux et de 9 à 11 ratons mous. La caudale est arrondie. On compte
4 à 15
de 31 à 35 écailles cvcloïdes en série longitudinale de , . . ,. en série transversale.
° 14 à 15
Coloration brun olivâtre. Une tache foncée sur l'opercule et sur le pédicule caudal près
du bord supérieur. Nageoires impaires barrées de taches noirâtres.
1 Boulenger, The Fishes of Ihe Nile, p. 457.
z Lortet et Gaillard, la Faune momifiée de l'ancienne Egypte, p. 188, flg. 81, 82, Lyon, 1903.
3 Flinders Pétrie, Medum, pi. XII, London, 1902.
4 N. de G. Davies, Deir elGebratci, I, pi. III, IV, V et 11, pi. V, London, 1902.
r> L. Loat, Gourob, Egyptian Research Account, X, p. 3,1904.
signale un spécimen de 1 m. 40 de longueur, pèche dans le Fayoum et présenté au British
Muséum par le I)1' John Anderson. Suivant le I.)1' Steindachner, un exemplaire du Sénégal
atteignait 1 m. S0.
Lates niloticus a été signalé dans le Nil, le Sénégal, le Niger et le Congo.
Voici la liste des noms indigènes de ce poisson, recueillis par M. Loat1 dans la vallée du
Nil : Homar ou Homar-el-bahr dans les environs du lac Menzalé ; Shiffa à Samanoud et
Beni-Souef; Schiffag et Lates à Assiout; Ishr à Kafr-ez-zayat et au Caire; Farhh ishroxx
Caire ; Samoose à Assouan.
Lates niloticus, qu'on a trouvé momifié en quantité innombrables à Ksneh-, l'ancienne
Latopolis, n'est pas très bien représenté dans les scènes de pêche du Mastaba de Mera. Nous
croyons pourtant le reconnaître dans la figuration n° 2.3, dont les rayons épineux de la nageoire
dorsale, la concavité de la tète et la nageoire caudale arrondie paraissent se rapporter à ce
poisson.
Boulenger a reconnu le Lates parmi les décorations anciennes de Meidoum3 et celles du
tombeau de Deir-el-Gebràwi4.
M. Loat a trouvé, en 1903, de nombreux exemplaires de cette espèce dans la nécropole
de Médinet Gourob5.
Genre TILAPIA A. Smith
TILAPIA NILOTICA Linné.
Labrus niloticus, Linné, Syst. nat., I, p. 477, 1766.
Chromis nilotica, Sauvage, Bull. Soc. Philomalhique, IV, p. 211, 1880 ; Lortet, Archives Mus. Lyon, III, p. 137,
pi. VII, 1883.
Chromis niloticus, Gùnther, Cat. Fish. Drit. Mus., IV, p. 207, 1862.
Tilapia nilotica, Boulenger, Proc. Zool. Soc, p. 112, 1899; Poissons du Bassin du Congo, p. 455, 1901 et
The Fishes ofthe Mie, p. 529, pi. XUIII et XGIV, 1907.
La hauteur du corps est contenue deux fois à deux fois et demie dans la longueur totale ;
la longueur de la tête deux fois deux tiers à deux fois un quart. Le museau, dont le profil supé-
rieures! droit ou très légèrement convexe, mesure une à deux fois le diamètre de l'œil. Les
dents sont très petites, en quatre ou six séries à chaque mâchoire. La nageoire dorsale se com-
pose de 15 à 18 rayons épineux et de lia 15 rayons mous. La pectorale, falciforme, est aussi
longue ou un peu plus longue que la tête. La nageoire ventrale s'étend jusqu'à l'anale. Celle-ci
est formée de 3 rayons épineux et de 9 à 11 ratons mous. La caudale est arrondie. On compte
4 à 15
de 31 à 35 écailles cvcloïdes en série longitudinale de , . . ,. en série transversale.
° 14 à 15
Coloration brun olivâtre. Une tache foncée sur l'opercule et sur le pédicule caudal près
du bord supérieur. Nageoires impaires barrées de taches noirâtres.
1 Boulenger, The Fishes of Ihe Nile, p. 457.
z Lortet et Gaillard, la Faune momifiée de l'ancienne Egypte, p. 188, flg. 81, 82, Lyon, 1903.
3 Flinders Pétrie, Medum, pi. XII, London, 1902.
4 N. de G. Davies, Deir elGebratci, I, pi. III, IV, V et 11, pi. V, London, 1902.
r> L. Loat, Gourob, Egyptian Research Account, X, p. 3,1904.