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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0217
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FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
Après une heure d'une marche rendue souvent difficile par le mauvais état du sol, on
arrive à un wady désertique creusé profondément dans le plateau. Il forme une vallée désolée,
extrêmement étroite à certains endroits, dominée quelquefois par d'énormes parois rocheuses-
dos plus pittoresques, ressemblant à celles qui forment les ravins du massif théhain. Aucune
trace de végétation n'est visible, mais sur le sable, on aperçoit quelquefois des empreintes de
pieds humains et des laissées de chameaux, ce qui prouve que cette piste doit être parcourue à
certaines époques de l'année, par les nomades, ou par les voleurs de bétail, qui traversent ce-
Fig. 136. — Faucille-racloiu. Geiœl-Souhan. (Face supérieure).
(Grandeur naturelle.)
grand désert afin de vendre en sécurité, le produit de leurs rapines dans les environs de Far-
chout. Ils arrivent ainsi souvent à dépister les recherches de la police.
A l'extrémité supérieure de la vallée, on aperçoit une colline aplatie, portant une cime
rocheuse, haute d'une quarantaine do mètres. A la base de ce piton, sur les croupes de la
colline désertique, le sol est couvert de rognons de silex, d'instruments déjà taillés, et de
myriades d'éclats. En examinant les choses de près, on peut constater que de nombreuses
couches, d'un beau silex brunâtre, forment des bandes horizontales, très régulières, qui sépa-
rent les petits escarpements supérieurs du calcaire crétacé, dessinant les assises du piton ter-
minal. C'est dans ces couches, d'un silex très pur, que les habitants de l'époque paléoli-
thique sont venus prendre les matériaux nécessaires à leur industrie. Nous n'avions malheu-
reusement point de baromètre à notre disposition, mais en exécutant quelques visées avec une
FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
Après une heure d'une marche rendue souvent difficile par le mauvais état du sol, on
arrive à un wady désertique creusé profondément dans le plateau. Il forme une vallée désolée,
extrêmement étroite à certains endroits, dominée quelquefois par d'énormes parois rocheuses-
dos plus pittoresques, ressemblant à celles qui forment les ravins du massif théhain. Aucune
trace de végétation n'est visible, mais sur le sable, on aperçoit quelquefois des empreintes de
pieds humains et des laissées de chameaux, ce qui prouve que cette piste doit être parcourue à
certaines époques de l'année, par les nomades, ou par les voleurs de bétail, qui traversent ce-
Fig. 136. — Faucille-racloiu. Geiœl-Souhan. (Face supérieure).
(Grandeur naturelle.)
grand désert afin de vendre en sécurité, le produit de leurs rapines dans les environs de Far-
chout. Ils arrivent ainsi souvent à dépister les recherches de la police.
A l'extrémité supérieure de la vallée, on aperçoit une colline aplatie, portant une cime
rocheuse, haute d'une quarantaine do mètres. A la base de ce piton, sur les croupes de la
colline désertique, le sol est couvert de rognons de silex, d'instruments déjà taillés, et de
myriades d'éclats. En examinant les choses de près, on peut constater que de nombreuses
couches, d'un beau silex brunâtre, forment des bandes horizontales, très régulières, qui sépa-
rent les petits escarpements supérieurs du calcaire crétacé, dessinant les assises du piton ter-
minal. C'est dans ces couches, d'un silex très pur, que les habitants de l'époque paléoli-
thique sont venus prendre les matériaux nécessaires à leur industrie. Nous n'avions malheu-
reusement point de baromètre à notre disposition, mais en exécutant quelques visées avec une