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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0218
ATELIER DE SILEX PALÉOLITHIQUES
193
boussole à pendule, sur les nombreuses sommités cireonvoisines, nous vîmes que le piton sur
lequel nous nous trouvions, devait s'élever à la môme hauteur que celui qui domine Médinet
Abou, c'est-à-dire à environ trois cents mètres au-dessus de la mer. C'est du reste cette
altitude que semblent atteindre tous les sommets de la chaîne lybique de cette région, qui ne
représentent que les rebords du grand plateau désertique.
Fig. 137. — Faucille-racloir. Gebel-Souhan. (Face inférieure.)
(Grandeur naturelle.)
A la base du rocher sur lequel nous étions arrivés, on pouvait constater la présence de
nombreux ateliers de débitage, renfermant des instruments inachevés ou à peine ébauchés, les
éclats résultant de la taille, les percuteurs, ainsi que les blocs choisis par les ouvriers afin d'en
extraire les formes qu'ils désiraient obtenir.
A certains endroits, entre les bancs de silex, le calcaire crétacé était fortement corrodé
par les émanations salines du désert, et par l'action mécanique du sable, mù avec une grande
violence par les ouragans, si fréquents, à certaines époques de l'année. C'est l'action prolongée
de ces agents atmosphériques qui creuse profondément certaines masses calcaires plus tendres,
en formant des cavités oblongues, de véritables cuvettes, dont la présence avait si fortement
impressionné nos guides, et auxquelles ils donnent le nom de marmites de Pharaon.
Faune Mom., 25
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boussole à pendule, sur les nombreuses sommités cireonvoisines, nous vîmes que le piton sur
lequel nous nous trouvions, devait s'élever à la môme hauteur que celui qui domine Médinet
Abou, c'est-à-dire à environ trois cents mètres au-dessus de la mer. C'est du reste cette
altitude que semblent atteindre tous les sommets de la chaîne lybique de cette région, qui ne
représentent que les rebords du grand plateau désertique.
Fig. 137. — Faucille-racloir. Gebel-Souhan. (Face inférieure.)
(Grandeur naturelle.)
A la base du rocher sur lequel nous étions arrivés, on pouvait constater la présence de
nombreux ateliers de débitage, renfermant des instruments inachevés ou à peine ébauchés, les
éclats résultant de la taille, les percuteurs, ainsi que les blocs choisis par les ouvriers afin d'en
extraire les formes qu'ils désiraient obtenir.
A certains endroits, entre les bancs de silex, le calcaire crétacé était fortement corrodé
par les émanations salines du désert, et par l'action mécanique du sable, mù avec une grande
violence par les ouragans, si fréquents, à certaines époques de l'année. C'est l'action prolongée
de ces agents atmosphériques qui creuse profondément certaines masses calcaires plus tendres,
en formant des cavités oblongues, de véritables cuvettes, dont la présence avait si fortement
impressionné nos guides, et auxquelles ils donnent le nom de marmites de Pharaon.
Faune Mom., 25