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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0256
GEBELEIN
227
plus admissible qu'Hérodote raconte que, dans certaines régions de l'Afrique antérieure,
lorsque les parents voyaient un des membres de la famille sur le point de mourir, le mal-
heureux était forcé de s'asseoir sur ses talons. On le maintenait par la violence dans cette
position cruelle pour un agonisant, jusqu'à ce que la mort ait accompli son œuvre1.
Fig. 159. — Momie accroupie. Gébélbin.
Sur les côtés de cette momie, ainsi que sur certaines parties de son corps, se trouvent
cinq intéressantes plaques d'albâtre, taillées dans une pierre veinée quelquefois de zones noires.
1 Hérodote, Melpomène, CXG : « Les nomades de Lybie inhument leurs morts comme les Grecs, saufles Nasa-
mons ; ceux-ci les enterrent assis, prennent bien garde quand l'âme de l'un d'eux s'échappe, de le mettre sur son
séant et de ne point le laisser mourir sur le dos ».
Monteney Jephson, Emin Pacha, p. 110, dit encore cette phrase tout à fait caractéristique : « Chez les Baris,
sur le Haut-Nil, près du lac Albert, quand meurt une personne du commun, on l'enterre dans une position couchée
et on se lamente pendant deux jours ; mais les gens de qualité sont ensevelis assis, avec des peaux de vaches placées
en dessus et en dessous, et quelques graines de maïs sur les côtés. »
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plus admissible qu'Hérodote raconte que, dans certaines régions de l'Afrique antérieure,
lorsque les parents voyaient un des membres de la famille sur le point de mourir, le mal-
heureux était forcé de s'asseoir sur ses talons. On le maintenait par la violence dans cette
position cruelle pour un agonisant, jusqu'à ce que la mort ait accompli son œuvre1.
Fig. 159. — Momie accroupie. Gébélbin.
Sur les côtés de cette momie, ainsi que sur certaines parties de son corps, se trouvent
cinq intéressantes plaques d'albâtre, taillées dans une pierre veinée quelquefois de zones noires.
1 Hérodote, Melpomène, CXG : « Les nomades de Lybie inhument leurs morts comme les Grecs, saufles Nasa-
mons ; ceux-ci les enterrent assis, prennent bien garde quand l'âme de l'un d'eux s'échappe, de le mettre sur son
séant et de ne point le laisser mourir sur le dos ».
Monteney Jephson, Emin Pacha, p. 110, dit encore cette phrase tout à fait caractéristique : « Chez les Baris,
sur le Haut-Nil, près du lac Albert, quand meurt une personne du commun, on l'enterre dans une position couchée
et on se lamente pendant deux jours ; mais les gens de qualité sont ensevelis assis, avec des peaux de vaches placées
en dessus et en dessous, et quelques graines de maïs sur les côtés. »