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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0290
CANIDES 261
de l'avant-bras et se continue jusqu'à la base des doigts, en s'élargissant peu à peu. Une
petite tsiche noirâtre se voit également sur les membres postérieurs, en avant et au niveau de
l'articulation métatarso-phalangienne. La queue très touffue, de couleur gris sombre, se
termine par une houppe de poils blancs. La face inférieure du corps, la poitrine et le ventre
sont de couleur gris cendré ; c'est cette teinte grise plus ou moins foncée qui a valu à ce renard
le nom de Vulpes melanogaster\. Le menton et le cou sont également gris cendré : une petite
tache blanche se voit à la base du cou, immédiatement au-dessus du sternum. Les lèvres
supérieures sont bordées d'une bande blanchâtre qui se prolonge jusque sur les joues. Le front
et le dessus du nez sont d'une couleur jaune pâle qui limite, de chaque côté du museau, une
tache roux foncé allant de l'œil jusqu'à une faible distance des narines. Extérieurement les
oreilles sont jaune pâle à la base, noires au sommet : à l'intérieur elles sont bordées de poils
blanchâtres.
Longueur du corps et de la tète, de l'extrémité du museau à la base de la queue, 63 cen-
timètres; longueur de la queue, 37 centimètres.
Chez une femelle adulte (n° 103), des environs du Caire également, le pelage est, dans
son ensemble, un peu plus clair que celui de l'individu mâle qui vient d'être décrit. Le dos et
les flancs sont d'un jaune pâle assez uniforme. La queue se termine par une petite tache blan-
châtre beaucoup moins distincte que chez le spécimen n° 107. Le ventre est jaune, le cou
gris avec une longue bande blanche, large dans la région sternale et terminée en pointe vers
la gorge. La tête et les membres présentent les mêmes caractères que chez le mâle. Longueur
totale de la tête et du corps 65 centimètres ; longueur de la queue, 36 centimètres.
Les variations entre les divers spécimens de renards fauves examinés à Lyon, portent
principalement sur la coloration des flancs, du ventre et de la queue. La touffe blanche de
l'extrémité de la queue, peu marquée sur la peau n° 103, est à peine visible ou manque
totalement chez d'autres individus. La couleur du ventre, des flancs et de la queue varie du
jaune au gris plus ou moins jaunâtre. Mais le front, les oreilles, le museau des renards
égyptiens conservés à Lyon, présentent toujours, sauf une exception (n° 106), la coloration
indiquée pour les individus nos 103 et 107.
Le spécimen n° 106 est une femelle du Caire. Sa couleur générale au lieu d'être fauve
est très nettement gris noirâtre, par suite de l'abondance sur la tète, le cou, la queue et
la totalité du corps, desïongs poils noirs annel'ésde blanc, que nous avons trouvés plus ou moins
localisés, chez les autres renards du Caire, de Louxor ou d'Assouan. Sur le numéro 106, on
n'aperçoit qu'une très légère teinte roussâtre, dans l'axe du dos, sur la nuque, le front et les
épaules. La queue est terminée par une forte touffe de poils blancs. Enfin, la tache roux foncé,
qui existe en avant de l'oeil chez tous les autres individus, est absolument noire chez la femelle
n° 106.
Il ne s'agit point pourtant d'un renard représentant une espèce distincte, car le crâne de
cet individu offre, comme on le verra plus loin, les mêmes caractères morphologiques et les
mêmes dimensions que celui des autres exemplaires. Dans l'espèce égyptienne, cette variété
"■ris noirâtre correspond probablement à la variété do l'espèce européenne qui est connue sous
le nom de « renard charbonnier ».
1 De Winton, Proceed. Zool. Soc. p. 544, 1899.
de l'avant-bras et se continue jusqu'à la base des doigts, en s'élargissant peu à peu. Une
petite tsiche noirâtre se voit également sur les membres postérieurs, en avant et au niveau de
l'articulation métatarso-phalangienne. La queue très touffue, de couleur gris sombre, se
termine par une houppe de poils blancs. La face inférieure du corps, la poitrine et le ventre
sont de couleur gris cendré ; c'est cette teinte grise plus ou moins foncée qui a valu à ce renard
le nom de Vulpes melanogaster\. Le menton et le cou sont également gris cendré : une petite
tache blanche se voit à la base du cou, immédiatement au-dessus du sternum. Les lèvres
supérieures sont bordées d'une bande blanchâtre qui se prolonge jusque sur les joues. Le front
et le dessus du nez sont d'une couleur jaune pâle qui limite, de chaque côté du museau, une
tache roux foncé allant de l'œil jusqu'à une faible distance des narines. Extérieurement les
oreilles sont jaune pâle à la base, noires au sommet : à l'intérieur elles sont bordées de poils
blanchâtres.
Longueur du corps et de la tète, de l'extrémité du museau à la base de la queue, 63 cen-
timètres; longueur de la queue, 37 centimètres.
Chez une femelle adulte (n° 103), des environs du Caire également, le pelage est, dans
son ensemble, un peu plus clair que celui de l'individu mâle qui vient d'être décrit. Le dos et
les flancs sont d'un jaune pâle assez uniforme. La queue se termine par une petite tache blan-
châtre beaucoup moins distincte que chez le spécimen n° 107. Le ventre est jaune, le cou
gris avec une longue bande blanche, large dans la région sternale et terminée en pointe vers
la gorge. La tête et les membres présentent les mêmes caractères que chez le mâle. Longueur
totale de la tête et du corps 65 centimètres ; longueur de la queue, 36 centimètres.
Les variations entre les divers spécimens de renards fauves examinés à Lyon, portent
principalement sur la coloration des flancs, du ventre et de la queue. La touffe blanche de
l'extrémité de la queue, peu marquée sur la peau n° 103, est à peine visible ou manque
totalement chez d'autres individus. La couleur du ventre, des flancs et de la queue varie du
jaune au gris plus ou moins jaunâtre. Mais le front, les oreilles, le museau des renards
égyptiens conservés à Lyon, présentent toujours, sauf une exception (n° 106), la coloration
indiquée pour les individus nos 103 et 107.
Le spécimen n° 106 est une femelle du Caire. Sa couleur générale au lieu d'être fauve
est très nettement gris noirâtre, par suite de l'abondance sur la tète, le cou, la queue et
la totalité du corps, desïongs poils noirs annel'ésde blanc, que nous avons trouvés plus ou moins
localisés, chez les autres renards du Caire, de Louxor ou d'Assouan. Sur le numéro 106, on
n'aperçoit qu'une très légère teinte roussâtre, dans l'axe du dos, sur la nuque, le front et les
épaules. La queue est terminée par une forte touffe de poils blancs. Enfin, la tache roux foncé,
qui existe en avant de l'oeil chez tous les autres individus, est absolument noire chez la femelle
n° 106.
Il ne s'agit point pourtant d'un renard représentant une espèce distincte, car le crâne de
cet individu offre, comme on le verra plus loin, les mêmes caractères morphologiques et les
mêmes dimensions que celui des autres exemplaires. Dans l'espèce égyptienne, cette variété
"■ris noirâtre correspond probablement à la variété do l'espèce européenne qui est connue sous
le nom de « renard charbonnier ».
1 De Winton, Proceed. Zool. Soc. p. 544, 1899.