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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0291
262 FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
Le squelette de Vulpes œgyptiaca ressemble beaucoup à celui de Vulpes vulgaris, ainsi
que le montre le tableau suivant, dans lequel nous avons réuni les mensurations relevées sur
cinq squelettes modernes du renard fauve de l'Egypte et sur un renard commun des environs de
Lyon. Nous rappellerons que la longueur du corps a été prise de la première apophyse
épineuse dorsale à l'extrémité postérieure des ischions.
Vulpes xgypt
iaca
Vulpes
culgarxs
jouxor
111
?
Assouan
112
Assouan
113
o"
Assouan
1H
?
Assouan
117
?
France
"6
380
360
350
340
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395
75
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68
69
72
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137
60
57
57
53
59
62
Longueur du corps........
— de l'omoplate ......
— de l'humérus......
— du radius......
— du 3" métacarpien. ...
— du bassin.......
— du fémur......
— du tibia.......
— du 3' métatarsien ....
Comme on le voit, les longueurs des divers rayons osseux des membres sont, respective-
ment, un peu plus faibles chez Vulpes œgyptiaca que chez Vulpes vulgaris, mais les rayons
présentent entre eux à peu près les mêmes proportions relatives.
11 est intéressant toutefois de constater que ces proportions sont bien différentes de celles
que nous avons trouvées précédemment chez les chiens de l'ancienne Egypte '. Chez le renard,
l'humérus est toujours plus grand que le radius alors qu'on remarque une proportion constam-
ment inverse, chez le« Chien égyptien » de même que chez le « Lévrier de l'ancienne Egypte ».
Au membre postérieur, la différence entre les renards et les chiens est encore plus
accusée. Chez les renards le tibia est notablement plus long que le fémur, tandis que chez tous
les chiens momifiés le fémur est au contraire plus long que le tibia. Cliez les lévriers propre-
ment dits, les dimensions relatives du fémur et du tibia correspondent à celles qu'on vient
d'indiquer pour les renards. Ces observations indiquent que les renards et les lévriers sont des
animaux également bien doués pour la locomotion.
Chez les renards égyptiens, nous avons trouvé la formule vertébrale suivante: vingt tho-
raciques et trois sacrées, pour quatre spécimens. Le squelette n° 111 de Louxor fait exception
avec vingt thoraciques et deux vertèbres sacrées seulement. Sur la face supérieure de ce
sacrum anormal, on voit deux épines sacrées avec un seul trou sus-sacré. Cette anomalie est
très rare, on note plus fréquemment quatre vertèbres au sacrum, c'est-à-dire une vertèbre
surnuméraire2.
Quelques variations numériques des vertèbres se remarquent encore entre les régions
lombaires et dorsales. Il y a tantôt treize dorsales et sept lombaires, tantôt huit lombaires et
douze dorsales. Les apophyses épineuses des troisième et quatrième vertèbres lombaires sont
toujours longues et fortes chez Vulpes œgyptiaca.
Le crâne est d'un type assez uniforme qui correspond parfaitement à celui figuré par
•
1 La Faune momifiée, l'e série, p. 12, Lyon, 1903.
2 Arloing et Lesbre, Traité d'anatomie comparée des animaux domestiques, t. I, p. 77, 1903..
Le squelette de Vulpes œgyptiaca ressemble beaucoup à celui de Vulpes vulgaris, ainsi
que le montre le tableau suivant, dans lequel nous avons réuni les mensurations relevées sur
cinq squelettes modernes du renard fauve de l'Egypte et sur un renard commun des environs de
Lyon. Nous rappellerons que la longueur du corps a été prise de la première apophyse
épineuse dorsale à l'extrémité postérieure des ischions.
Vulpes xgypt
iaca
Vulpes
culgarxs
jouxor
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Assouan
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Longueur du corps........
— de l'omoplate ......
— de l'humérus......
— du radius......
— du 3" métacarpien. ...
— du bassin.......
— du fémur......
— du tibia.......
— du 3' métatarsien ....
Comme on le voit, les longueurs des divers rayons osseux des membres sont, respective-
ment, un peu plus faibles chez Vulpes œgyptiaca que chez Vulpes vulgaris, mais les rayons
présentent entre eux à peu près les mêmes proportions relatives.
11 est intéressant toutefois de constater que ces proportions sont bien différentes de celles
que nous avons trouvées précédemment chez les chiens de l'ancienne Egypte '. Chez le renard,
l'humérus est toujours plus grand que le radius alors qu'on remarque une proportion constam-
ment inverse, chez le« Chien égyptien » de même que chez le « Lévrier de l'ancienne Egypte ».
Au membre postérieur, la différence entre les renards et les chiens est encore plus
accusée. Chez les renards le tibia est notablement plus long que le fémur, tandis que chez tous
les chiens momifiés le fémur est au contraire plus long que le tibia. Cliez les lévriers propre-
ment dits, les dimensions relatives du fémur et du tibia correspondent à celles qu'on vient
d'indiquer pour les renards. Ces observations indiquent que les renards et les lévriers sont des
animaux également bien doués pour la locomotion.
Chez les renards égyptiens, nous avons trouvé la formule vertébrale suivante: vingt tho-
raciques et trois sacrées, pour quatre spécimens. Le squelette n° 111 de Louxor fait exception
avec vingt thoraciques et deux vertèbres sacrées seulement. Sur la face supérieure de ce
sacrum anormal, on voit deux épines sacrées avec un seul trou sus-sacré. Cette anomalie est
très rare, on note plus fréquemment quatre vertèbres au sacrum, c'est-à-dire une vertèbre
surnuméraire2.
Quelques variations numériques des vertèbres se remarquent encore entre les régions
lombaires et dorsales. Il y a tantôt treize dorsales et sept lombaires, tantôt huit lombaires et
douze dorsales. Les apophyses épineuses des troisième et quatrième vertèbres lombaires sont
toujours longues et fortes chez Vulpes œgyptiaca.
Le crâne est d'un type assez uniforme qui correspond parfaitement à celui figuré par
•
1 La Faune momifiée, l'e série, p. 12, Lyon, 1903.
2 Arloing et Lesbre, Traité d'anatomie comparée des animaux domestiques, t. I, p. 77, 1903..