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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0293
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FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
tubérance occipitale. Le front, de largeur assez variable, est déprimé dans sa ligne médiane : les
apophyses postorbitaires sont pointues et longues. Les os du nez prennent naissance au niveau de
l'extrémité postérieure do l'os maxillaire, sauf pourtant chez le numéro 106 (fig. 189) où ils ne
dépassent que très légèrement en arrière une ligne passant par le bord antérieur des orbites.
En ce qui concerne la dentition, le renard de l'Egypte se distingue du renard européen
surtout par ses carnassières peu développées (fig. 190) comparativement aux tuberculeuses.
La comparaison des mensurations relatives aux crânes de Vulpes vulgaris avec celles se
Fig. 190. — Vulpes wgyptiaca. Environs du Caire. (Crâne n° 106.)
(Grandeur naturelle.)
l'apportant à Vulpes segyptiaca, montre quelles graves erreurs on peut commettre lorsque, à
défaut d'une quantité suffisante1 de documents, on cherche à différencier ostéologiquement deux
espèces, par l'examen de la tête osseuse d'un individu de chacune. Nous voyons, en effet, que
l'individu, n° 76 de l'espèce européenne, a le front plus large, le diamètre interorbitaire plus
grand que les divers spécimens de Vulpes œgyptiaca, tandis que le numéro 75 qui appartient
cependant à Vulpes vulgaris comme le numéro 76, présente au contraire un diamètre interorbi-
taire minimum plus petit que celui de tous les renards égyptiens.
RENARDS MOMIFIÉS D'ASSIOUT
(Fig. 191 à 193.)
Parmi les Canidés provenant de la nécropole d'Assiouf les renards sont représentés par
des restes de deux individus : une momie complète avec la tête d'un autre spécimen.
La momie a été préparée assez soigneusement. Le corps est disposé à peu près comme
celui des chiens momiflés que nous avons vus précédemment. Cependant les pattes antérieures
ne sont pas serrées contre la poitrine et le ventre ; elles ont été placées de manière à rappeler
plutôt l'attitude d'un animal reposant sur ses ischions (fig. 191).
Cette momie, liante de 43 centimètres, a été enveloppée d'abord d'une toile épaisse et
large, colorée en brun par le natron résineux. Cette première enveloppe était ensuite recouverte
d'une étoffe complètement noire, en partie détruite maintenant, mais dont on voit encore des
traces en plusieurs points, notamment au sommet du cou et en arrière des épaules. Enfin
l'ensemble était serré par d'étroites bandelettes noires.
FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
tubérance occipitale. Le front, de largeur assez variable, est déprimé dans sa ligne médiane : les
apophyses postorbitaires sont pointues et longues. Les os du nez prennent naissance au niveau de
l'extrémité postérieure do l'os maxillaire, sauf pourtant chez le numéro 106 (fig. 189) où ils ne
dépassent que très légèrement en arrière une ligne passant par le bord antérieur des orbites.
En ce qui concerne la dentition, le renard de l'Egypte se distingue du renard européen
surtout par ses carnassières peu développées (fig. 190) comparativement aux tuberculeuses.
La comparaison des mensurations relatives aux crânes de Vulpes vulgaris avec celles se
Fig. 190. — Vulpes wgyptiaca. Environs du Caire. (Crâne n° 106.)
(Grandeur naturelle.)
l'apportant à Vulpes segyptiaca, montre quelles graves erreurs on peut commettre lorsque, à
défaut d'une quantité suffisante1 de documents, on cherche à différencier ostéologiquement deux
espèces, par l'examen de la tête osseuse d'un individu de chacune. Nous voyons, en effet, que
l'individu, n° 76 de l'espèce européenne, a le front plus large, le diamètre interorbitaire plus
grand que les divers spécimens de Vulpes œgyptiaca, tandis que le numéro 75 qui appartient
cependant à Vulpes vulgaris comme le numéro 76, présente au contraire un diamètre interorbi-
taire minimum plus petit que celui de tous les renards égyptiens.
RENARDS MOMIFIÉS D'ASSIOUT
(Fig. 191 à 193.)
Parmi les Canidés provenant de la nécropole d'Assiouf les renards sont représentés par
des restes de deux individus : une momie complète avec la tête d'un autre spécimen.
La momie a été préparée assez soigneusement. Le corps est disposé à peu près comme
celui des chiens momiflés que nous avons vus précédemment. Cependant les pattes antérieures
ne sont pas serrées contre la poitrine et le ventre ; elles ont été placées de manière à rappeler
plutôt l'attitude d'un animal reposant sur ses ischions (fig. 191).
Cette momie, liante de 43 centimètres, a été enveloppée d'abord d'une toile épaisse et
large, colorée en brun par le natron résineux. Cette première enveloppe était ensuite recouverte
d'une étoffe complètement noire, en partie détruite maintenant, mais dont on voit encore des
traces en plusieurs points, notamment au sommet du cou et en arrière des épaules. Enfin
l'ensemble était serré par d'étroites bandelettes noires.