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https://doi.org/10.11588/diglit.5427#0341
312 FAUNE DE L'ANCIENNE EGYPTE
Tridacna elongata Lamarck. Mer Rouge. — Karnak.
Tridacna gigas Lamarck. Océan Indien. — Karnak.
Turbo sp. (?) (Opercule). — Koptos (Flinders Pétrie).
Unio wgypliacus Gailliaud. Nil. — Toukh (de Morgan) ; Ballas (Flinders Pétrie)
Unio Dembese Reeve. Nil. — Ballas (Flinders Pétrie).
Unio lcretiusculusPh.il. Nil. — Toukh (de Morgan).
Vivipara unicolor Olivier. Nil. — Toukh (de Morgan) ; Ballas (Flinders Pétrie) ; Karnak.
Comme on le voit, cette importante série de Mollusques ne compte qu'un très petit
nombre d'espèces provenant de la Méditerranée ou de l'Océan Indien. Elle se compose en
majeure partie d'espèces du bassin du Nil et de la mer Rouge.
Les Mollusques de la Méditerranée sont : Cardium edule Linné, Murex brandaris
Linné et Pectunaulus violacescens Lamarck.
La faune de l'Océan Indien est représentée par Cardium attenuatum Sowerby, <'assis
glauca Linné, Columbella pardalina Lamarck, Ovida ovum Linné. Cyprsea monetà Linné,
Cijprœa tigris Linné et Ostrea plicata Linné.
Il convient d'indiquer avec réserves l'origine de ces dernières espèces, car on sait bien
qu'elles n'ont pas été trouvées à notre époque dans la mer Rouge, mais nous ignorons si la
faune de cette mer est complètement connue. D'autre part, il n'est peut-être pas absolument
certain que les espèces citées ne vivaient point dans la mer Rouge aux temps pharaoniques.
En conséquence, il semble difficile de dire si elles témoignent de changements survenus.
au cours des siècles, dans la faune de cette mer, ou si elles démontrent, comme nous le
croyons plutôt, l'existence aux temps anciens, de rapports entre les populations des bords
de l'Océan Indien et celles de la vallée du Nil, soit directement, soit par l'intermédiaire de
la population des côtes.
Pour savoir si l'état, actuel de nos connaissances permet de répondre catégoriquement
aux questions que peuvent se poser les égyptologues, nous avons soumis la liste des mollusques
recueillis dans les anciens monuments de l'Egypte, à l'examen d'un savant, bien connu par
les recherches sur la malacologie africaine qu'il poursuit depuis longtemps dans le laboratoire
de M. le professeur Joubin, au Muséum d'Histoire naturelle de Paris.
Nous publions plus loin l'étude que M. L. Germain a eu l'obligeance de nous adresser
sur les Mollusques de l'ancienne Egypte. Elle est fort intéressante à la fois pour les égyptolo-
gues et pour les naturalistes.
Tridacna elongata Lamarck. Mer Rouge. — Karnak.
Tridacna gigas Lamarck. Océan Indien. — Karnak.
Turbo sp. (?) (Opercule). — Koptos (Flinders Pétrie).
Unio wgypliacus Gailliaud. Nil. — Toukh (de Morgan) ; Ballas (Flinders Pétrie)
Unio Dembese Reeve. Nil. — Ballas (Flinders Pétrie).
Unio lcretiusculusPh.il. Nil. — Toukh (de Morgan).
Vivipara unicolor Olivier. Nil. — Toukh (de Morgan) ; Ballas (Flinders Pétrie) ; Karnak.
Comme on le voit, cette importante série de Mollusques ne compte qu'un très petit
nombre d'espèces provenant de la Méditerranée ou de l'Océan Indien. Elle se compose en
majeure partie d'espèces du bassin du Nil et de la mer Rouge.
Les Mollusques de la Méditerranée sont : Cardium edule Linné, Murex brandaris
Linné et Pectunaulus violacescens Lamarck.
La faune de l'Océan Indien est représentée par Cardium attenuatum Sowerby, <'assis
glauca Linné, Columbella pardalina Lamarck, Ovida ovum Linné. Cyprsea monetà Linné,
Cijprœa tigris Linné et Ostrea plicata Linné.
Il convient d'indiquer avec réserves l'origine de ces dernières espèces, car on sait bien
qu'elles n'ont pas été trouvées à notre époque dans la mer Rouge, mais nous ignorons si la
faune de cette mer est complètement connue. D'autre part, il n'est peut-être pas absolument
certain que les espèces citées ne vivaient point dans la mer Rouge aux temps pharaoniques.
En conséquence, il semble difficile de dire si elles témoignent de changements survenus.
au cours des siècles, dans la faune de cette mer, ou si elles démontrent, comme nous le
croyons plutôt, l'existence aux temps anciens, de rapports entre les populations des bords
de l'Océan Indien et celles de la vallée du Nil, soit directement, soit par l'intermédiaire de
la population des côtes.
Pour savoir si l'état, actuel de nos connaissances permet de répondre catégoriquement
aux questions que peuvent se poser les égyptologues, nous avons soumis la liste des mollusques
recueillis dans les anciens monuments de l'Egypte, à l'examen d'un savant, bien connu par
les recherches sur la malacologie africaine qu'il poursuit depuis longtemps dans le laboratoire
de M. le professeur Joubin, au Muséum d'Histoire naturelle de Paris.
Nous publions plus loin l'étude que M. L. Germain a eu l'obligeance de nous adresser
sur les Mollusques de l'ancienne Egypte. Elle est fort intéressante à la fois pour les égyptolo-
gues et pour les naturalistes.