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tranchante, cultros lapideos ; pourrait-on conclure de ce
fait, qu'alors le peuple hébreu ne connaissait point encore
le fer?
Pour n'avoir point à revenir sur ce qui est relatif à l'écri-
ture alphabétique, je vais terminer cette partie des extraits
que j'ai tirés de l'œuvre consciencieuse de M. de Fortia, par
le fragment suivant qui fait partie de son chap. VIII :
« Tacite nous apprend que l'on conservait encore dans le
Péloponèse, au temps de Tibère, les originaux du traité de
partage de ce pays, fait entre les descendans d'Hercules, lors-
qu'ils s'en emparèrent un siècle après la guerre de Troie. Les
Messéniens produisirent les originaux de ce traité dans un
différent qu'ils avaient avec les Lacédémoniens. Ce traité de
partage, observe Fréret, n'avait pas moins de mille ans d'an-
tiquité. 77 était antérieur à Homère. Cependant on ne refusa
pas de le recevoir comme un titre véritable; et l'arrêt rendu
en conformité, prouve qu'il fut regardé comme authentique.
Un monument antérieur à celui-là est cité par Sinésius, évê-
que de Ptolémaide (aujourd'hui Tolométa), dans la Pentapole
de Libie; il dit, comme une chose de notoriété générale, que
« sa généalogie était décrite de père en fils jusqu'à son père.
« et jusqu'à lui, dans les registres publics de la ville de Ci-
ce rêne, depuis Euristhènes, qui avait conduit à Sparte les
« Doriens, » et les descendans d'Hercules, environ onze cens
ans avant l'ère chrétienne, et dont les rois de Sparte étaient
descendus. Il avance même ailleurs que les tables publiques
de Cirène fesaient remonter sa généalogie jusqu'à Hercules.
Voilà des titres originaux, dont quelques-uns n'étaient ni sur
tranchante, cultros lapideos ; pourrait-on conclure de ce
fait, qu'alors le peuple hébreu ne connaissait point encore
le fer?
Pour n'avoir point à revenir sur ce qui est relatif à l'écri-
ture alphabétique, je vais terminer cette partie des extraits
que j'ai tirés de l'œuvre consciencieuse de M. de Fortia, par
le fragment suivant qui fait partie de son chap. VIII :
« Tacite nous apprend que l'on conservait encore dans le
Péloponèse, au temps de Tibère, les originaux du traité de
partage de ce pays, fait entre les descendans d'Hercules, lors-
qu'ils s'en emparèrent un siècle après la guerre de Troie. Les
Messéniens produisirent les originaux de ce traité dans un
différent qu'ils avaient avec les Lacédémoniens. Ce traité de
partage, observe Fréret, n'avait pas moins de mille ans d'an-
tiquité. 77 était antérieur à Homère. Cependant on ne refusa
pas de le recevoir comme un titre véritable; et l'arrêt rendu
en conformité, prouve qu'il fut regardé comme authentique.
Un monument antérieur à celui-là est cité par Sinésius, évê-
que de Ptolémaide (aujourd'hui Tolométa), dans la Pentapole
de Libie; il dit, comme une chose de notoriété générale, que
« sa généalogie était décrite de père en fils jusqu'à son père.
« et jusqu'à lui, dans les registres publics de la ville de Ci-
ce rêne, depuis Euristhènes, qui avait conduit à Sparte les
« Doriens, » et les descendans d'Hercules, environ onze cens
ans avant l'ère chrétienne, et dont les rois de Sparte étaient
descendus. Il avance même ailleurs que les tables publiques
de Cirène fesaient remonter sa généalogie jusqu'à Hercules.
Voilà des titres originaux, dont quelques-uns n'étaient ni sur