DOI article:
Ascherson, Paul; Schweinfurth, Georg: Illustration de la flore d'Égypte
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.11322#0039
— 27 —
éminent écrivain. Boissier visite l'Egypte en 1846 et fait de belles
trouvailles enrichies par les collections de MM. Husson et Kralik.
Vers le milieu de notre siècle, les collections de Samaritani et les
abondantes récoltes de Kotschy faites en 1855 complètent les tra-
vaux de leurs prédécesseurs; mais tous ces matériaux restent dis-
persés dans les herbiers, ou traités dans des publications spéciales
peu connues, ou tracés en quelques lignes éparses dans les ouvrages
généraux.
C'était en 1867 que nous avons tâché, pour la première fois,
t
de dresser une liste des plantes d'Egypte. Cette publication1 em-
brasse un domaine dont l'Egypte proprement dite ne forme qu'une
partie relativement accessoire. Elle regarde tout le Nord-Est de
l'Afrique, c'est-à-dire le bassin du Nil et la côte de la Mer Rouge.
Quant à l'Egypte, notre connaissance personnelle de sa végétation
à cette époque était assez restreinte. L'un de nous avait exploré
le littoral érythréen entre Qoseyr et Souakin et herborisé aux en-
virons du Caire et sur l'Isthme de Suez; l'autre, alors à habitudes
plus sédentaires, n'avait à sa disposition que la grande collection
d'EHEENBERG conservée au musée de Berlin, encore peu étudiée.
Or, pour une grande partie des plantes dû pays des Pharaons,
notre liste était im travail essentiellement littéraire qui se bornait
à réunir des données dispersées çà et là.
Pendant la vingtaine d'années qui s'est écoulée depuis, la con-
naissance de la flore d'Egypte a fait des progrès rapides. Celui
de nous deux qui stationnait en Afrique a trouvé en Egypte une
seconde patrie. Pendant un séjour de onze ans, il a multiplié ses
courses qui embrassent presque la totalité des terres cultivées et
1. Aufzdhlung siimmtliclier zur Zeit bekannten Phanerogamen- und Gefasskryptogamen-
Arten aus dem Gesammtgebiete der Nil-Liindev, in Schweinfurth : Beitrag zur Flora Âethio-
piens. i. Berlin. 1867, p. 253—311.
4*
éminent écrivain. Boissier visite l'Egypte en 1846 et fait de belles
trouvailles enrichies par les collections de MM. Husson et Kralik.
Vers le milieu de notre siècle, les collections de Samaritani et les
abondantes récoltes de Kotschy faites en 1855 complètent les tra-
vaux de leurs prédécesseurs; mais tous ces matériaux restent dis-
persés dans les herbiers, ou traités dans des publications spéciales
peu connues, ou tracés en quelques lignes éparses dans les ouvrages
généraux.
C'était en 1867 que nous avons tâché, pour la première fois,
t
de dresser une liste des plantes d'Egypte. Cette publication1 em-
brasse un domaine dont l'Egypte proprement dite ne forme qu'une
partie relativement accessoire. Elle regarde tout le Nord-Est de
l'Afrique, c'est-à-dire le bassin du Nil et la côte de la Mer Rouge.
Quant à l'Egypte, notre connaissance personnelle de sa végétation
à cette époque était assez restreinte. L'un de nous avait exploré
le littoral érythréen entre Qoseyr et Souakin et herborisé aux en-
virons du Caire et sur l'Isthme de Suez; l'autre, alors à habitudes
plus sédentaires, n'avait à sa disposition que la grande collection
d'EHEENBERG conservée au musée de Berlin, encore peu étudiée.
Or, pour une grande partie des plantes dû pays des Pharaons,
notre liste était im travail essentiellement littéraire qui se bornait
à réunir des données dispersées çà et là.
Pendant la vingtaine d'années qui s'est écoulée depuis, la con-
naissance de la flore d'Egypte a fait des progrès rapides. Celui
de nous deux qui stationnait en Afrique a trouvé en Egypte une
seconde patrie. Pendant un séjour de onze ans, il a multiplié ses
courses qui embrassent presque la totalité des terres cultivées et
1. Aufzdhlung siimmtliclier zur Zeit bekannten Phanerogamen- und Gefasskryptogamen-
Arten aus dem Gesammtgebiete der Nil-Liindev, in Schweinfurth : Beitrag zur Flora Âethio-
piens. i. Berlin. 1867, p. 253—311.
4*