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https://doi.org/10.11588/diglit.27707#0053
CATALOGUE DES OBJETS
47
55. Stèle archaïque de Batmale. CD n° cat. 1. Calcaire. Première moitié du Ier siècle
et le long des jambes jusqu’aux pieds. Elle porte trois colliers de perles autour
du cou. Dans les oreilles elle avait des boucles en forme de grappes de raisin,
celle de gauche est conservée; sur le front, probablement au-dessus du frontal,
elle portait un turban enroulé. Deux longues mèches de cheveux retombaient
derrière les oreilles de deux côtés du cou. A la main gauche elle tient un réci-
pient rempli d’encens façonné en forme de pomme de pin. La main droite
indique le geste d’orante.
La stèle archaïque de Shouat au Musée de Grenoble offre une excellente
analogie à ce mouvement2. Une autre stèle au Musée de Palmyre3 a servi
à M. Schlumberger4 à formuler une observation fort juste qui se laisse appliquer
à notre monument. C’est la chute des plis exprimés par le jeu de lignes con-
2 H. S e y r i g, Berytus III, 1936, pl. XXXIIx et M. Morehart, Early Sculpture at Palmyra, Berytus
XII, 1956/57, pp. 68-72, fig. 23 ; cf. aussi Palmyre II, pp. 162-163, note 72.
3 Cf. D. Schlumberger, Les descendants non méditerranéens de l’art grec, Syria XXXVII, 1960,
Pl. X3.
4 Cf. D. Schlumberger, Syria XXXVII, 1960, p. 255.
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55. Stèle archaïque de Batmale. CD n° cat. 1. Calcaire. Première moitié du Ier siècle
et le long des jambes jusqu’aux pieds. Elle porte trois colliers de perles autour
du cou. Dans les oreilles elle avait des boucles en forme de grappes de raisin,
celle de gauche est conservée; sur le front, probablement au-dessus du frontal,
elle portait un turban enroulé. Deux longues mèches de cheveux retombaient
derrière les oreilles de deux côtés du cou. A la main gauche elle tient un réci-
pient rempli d’encens façonné en forme de pomme de pin. La main droite
indique le geste d’orante.
La stèle archaïque de Shouat au Musée de Grenoble offre une excellente
analogie à ce mouvement2. Une autre stèle au Musée de Palmyre3 a servi
à M. Schlumberger4 à formuler une observation fort juste qui se laisse appliquer
à notre monument. C’est la chute des plis exprimés par le jeu de lignes con-
2 H. S e y r i g, Berytus III, 1936, pl. XXXIIx et M. Morehart, Early Sculpture at Palmyra, Berytus
XII, 1956/57, pp. 68-72, fig. 23 ; cf. aussi Palmyre II, pp. 162-163, note 72.
3 Cf. D. Schlumberger, Les descendants non méditerranéens de l’art grec, Syria XXXVII, 1960,
Pl. X3.
4 Cf. D. Schlumberger, Syria XXXVII, 1960, p. 255.