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Gawlikowski, Michał; Michałowski, Kazimierz
Palmyre: fouilles polonaises (Band 6): Le temple palmyrénien: étude d'épigraphie et de topographie historique — Warszawa, 1973

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https://doi.org/10.11588/diglit.41251#0013
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Chapitre 1

LA VILLE ET SES TEMPLES

L’ÉTABLISSEMENT PRIMITIF

La ville de Palmyre aux trois premiers siècles de notre ère n’était pas du tout celle que
montrent presque tous les plans disponibles 12. Les ruines entourées par le rempart
en partie debout sont de beaux quartiers mis à l’abri par Dioclétien derrière une enceinte
réduite; un mur antérieur englobait une surface plusieurs fois plus grande. Le rapport
entre l’enceinte de Dioclétien et les monuments conservés exprime donc l’état tardif,
à une époque où les conditions avaient radicalement changé 13. Les grandes lignes de
l’implantation primitive n’en résultent qu’indirectement. On remarquera en particulier
que les temples de Bel et de Nabû, ainsi que l’Agora, s’orientent vers l’ouest et le sud-
ouest, de même que deux rues importantes de part et d’autre de l’Agora; ces monuments
butent immédiatement contre le mur de Dioclétien qui longe le wadi el-Qubur du côté
nord. Il est évident qu’au sud du wadi s’étendaient des quartiers importants que visaient
les constructeurs des temples, de l’Agora et des rues.
Cette région sud comprenait aussi la source principale Efqâ et les jardins qu’elle arrosait.
Si Dioclétien l’a abandonnée, il a compris dans son enceinte le site du camp qui porte son
nom, en empiétant sur la nécropole.
12 II n’y a aucun plan exact de l’ensemble du site. Celui, de la publication allemande (Th. Wiegand,
Palmyra, dépliant établi d’après les recherches de B. Schulz, D. Krencker, A. Fick et A. Gabriel) ainsi que celui
de J. Starcky et R. Duru (S t a r c k y, Palmyre, Paris 1952, pl. III) ne sont pas complets du fait des fouilles
plus récentes (surtout d’A. Bounni dans le centre monumental, de P. Collart dans le sanctuaire de Ba'alsamên,
de K. Michałowski au Camp de Dioclétien). Les quartiers sud n’ont guère été étudiés.
13 Récemment encore L. Quili ci dans L’impianto topografico délia città di Palmira, Archeologia
Classica 21, 2, 1969, pp. 246-257, méconnaît ce rapport. Pour le mur de Dioclétien, cf. A. von G e r k a n,
Die Stadtmauer von Palmyra, Berytus 2, 1935, p. 31 suiv. et O. Puchstein, apud Th. Wiegand,
Palmyra, p. 19 suiv. (qui l’attribuent à Zénobie) ; A. Gabriel, Syria 7, 1926, p. 75 suiv., D. Krencker,
apud Wiegand, Palmyra, p. 36 suiv., J. Starcky, Syria 26, 1949, p. 43 n. 3, H. S e y r i g, Syria 27, 1950,
pp. 239-242, D. van Berchem, Recherches sur la chronologie des enceintes de Syrie et de Mésopotamie,
Syria 31, 1954, p. 256 suiv.
 
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