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https://doi.org/10.11588/diglit.41251#0045
LES INSTITUTIONS DE PALMYRE
41
LES TRIBUS DE PALMYRE
Tribu
Première
Nom
Fréquence
Cultes
attestation
générique
Gaddîbôl, Γαδδεφωλίοι
32 a.C.
phd
4
Zabdibôl, ΖαβδφωΧείοι
51 p.C.
γένος
4 + 2 tess.
Bel, Samś
gbwd
24 p.C.
1
zmr
30/31 p.C.
phd
1
Sadrafâ et
Dufanat
Hatrai
128 p.C.
1
Kohennabû
44 a.C.
phd
2
Komarê
32 a.C.
phd, φυλή
16
fAglibôl et
Χομαρήνα
Malakbel, Bel,
Χωνειται
knbt
33 p.C.
phd
1
Hertâ et Nanai
mgrt
85 p.C.
phd
2
1 tess.
Samś
Mîtâ, Μιθήνοι
9 a.C.
phd, çu ■ ή
11
Yarhibôl
Ma'zîn
début 1er s.
11+ inédits
Ba^alsamên,
Allât
Yedi'bel
début Ier s.
2 + 2 tess.
Bafalsamên
(subdivision des
Ma'zîn ?)
Mattabôl, Μα&θοφωλείοι
9 p.C.
phd, φυ'.ή
10
’Agrûd, Άγρουδήνοι
81 p.C.
phd
3 + 1 tess.
Belhammôn
'tr
179 p.C.
phd
1
srrir
—
phd
1
thiases. Le seul cas d’un thiase qu’on supposait organisé sur une base tribale — le symposion
des Konètes — paraît n’avoir rien à faire avec la tribu des Chônites 84.
Les cultes attestés peuvent relever dans une certaine mesure de préférences person-
nelles. L’identification d’un culte tribal n’est possible que dans quelques cas. Il est hors de
doute que les benê Komarê géraient le sanctuaire de 'Aglibôi et Malakbel, les Ma'zîn
avec leur ramification probable, les benê YedPbel, celui de Ba'alsamên. Le lien des benê
'Agrûd avec Belhammôn peut aussi être tenu pour démontré, et celui des benê Zabdibôl
avec Sams et Allât est très probable. D’autres témoignages sont trop peu nombreux pour
permettre des conclusions. Il semble néanmoins vraisemblable que chaque tribu ait eu
son dieu protecteur.
LES INSTITUTIONS DE PALMYRE AU Ier SIÈCLE
Les institutions de Palmyre ne nous sont guère connues que par le préambule du
Tarif85, qui témoigne sur l’organisation des pouvoirs publics en 137, juste après l’ascen-
sion de Palmyre au statut de ville libre, survenue vraisemblablement lors de la visite
84 Cf. p. 36, n. 43 ci-dessus : il s’agit probablement d’une confrérie d’artisans, cf. H. S e y r i g, AAS 13,
1963, p. 161 ; Dunant, Baalshamin, p. 66-67, n° 52 avec un inédit supplémentaire (nom de métier ... ουλννων,
également inconnu par ailleurs).
85 CIS II 3913, 1-13 (grec), 1-11 (palmyrénien).
41
LES TRIBUS DE PALMYRE
Tribu
Première
Nom
Fréquence
Cultes
attestation
générique
Gaddîbôl, Γαδδεφωλίοι
32 a.C.
phd
4
Zabdibôl, ΖαβδφωΧείοι
51 p.C.
γένος
4 + 2 tess.
Bel, Samś
gbwd
24 p.C.
1
zmr
30/31 p.C.
phd
1
Sadrafâ et
Dufanat
Hatrai
128 p.C.
1
Kohennabû
44 a.C.
phd
2
Komarê
32 a.C.
phd, φυλή
16
fAglibôl et
Χομαρήνα
Malakbel, Bel,
Χωνειται
knbt
33 p.C.
phd
1
Hertâ et Nanai
mgrt
85 p.C.
phd
2
1 tess.
Samś
Mîtâ, Μιθήνοι
9 a.C.
phd, çu ■ ή
11
Yarhibôl
Ma'zîn
début 1er s.
11+ inédits
Ba^alsamên,
Allât
Yedi'bel
début Ier s.
2 + 2 tess.
Bafalsamên
(subdivision des
Ma'zîn ?)
Mattabôl, Μα&θοφωλείοι
9 p.C.
phd, φυ'.ή
10
’Agrûd, Άγρουδήνοι
81 p.C.
phd
3 + 1 tess.
Belhammôn
'tr
179 p.C.
phd
1
srrir
—
phd
1
thiases. Le seul cas d’un thiase qu’on supposait organisé sur une base tribale — le symposion
des Konètes — paraît n’avoir rien à faire avec la tribu des Chônites 84.
Les cultes attestés peuvent relever dans une certaine mesure de préférences person-
nelles. L’identification d’un culte tribal n’est possible que dans quelques cas. Il est hors de
doute que les benê Komarê géraient le sanctuaire de 'Aglibôi et Malakbel, les Ma'zîn
avec leur ramification probable, les benê YedPbel, celui de Ba'alsamên. Le lien des benê
'Agrûd avec Belhammôn peut aussi être tenu pour démontré, et celui des benê Zabdibôl
avec Sams et Allât est très probable. D’autres témoignages sont trop peu nombreux pour
permettre des conclusions. Il semble néanmoins vraisemblable que chaque tribu ait eu
son dieu protecteur.
LES INSTITUTIONS DE PALMYRE AU Ier SIÈCLE
Les institutions de Palmyre ne nous sont guère connues que par le préambule du
Tarif85, qui témoigne sur l’organisation des pouvoirs publics en 137, juste après l’ascen-
sion de Palmyre au statut de ville libre, survenue vraisemblablement lors de la visite
84 Cf. p. 36, n. 43 ci-dessus : il s’agit probablement d’une confrérie d’artisans, cf. H. S e y r i g, AAS 13,
1963, p. 161 ; Dunant, Baalshamin, p. 66-67, n° 52 avec un inédit supplémentaire (nom de métier ... ουλννων,
également inconnu par ailleurs).
85 CIS II 3913, 1-13 (grec), 1-11 (palmyrénien).