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https://doi.org/10.11588/diglit.911#0003
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OBSERVATIONS
DE M. LE^CHEV ALIER FOLLART;
Sur la Bacaille de Mantinée, Liv, VIII. pag. 153.
}Ausanias est si clair & si exact dans la description;
de cette journée mémorable, dans l'ordre & la disposi-
tion des deux armées , qu'il semble qu'elle n'a nul besoin
d'éclaircisTement ni de commentaire. La figure que je donne.
de ces deux ordres sufïït aux Lecteurs pour les bien com-
prendre.
Je n'ai pas été plus embarrasse à donner les mouvemens de
retraite de celle d'Âratus, comme du replimement de ses deux
àîles sur celles des Lacédémoniens : tout cela est aussi clair
que le plein midi, & à ceux mêmes qui ne sont pas du mé-
iieiv
Il serojt bien plus difficile de sçavoir où l'Auteur Grec a
pris tout cela ; un événement ausfi remarquable que celui-là,
pie surprend infiniment : à peine en trouve-t-.on trois dans
l'Histoire qui lui resiemblent. J'ai trop lu , pour ne pas être pet-
suadé qu'aucun Historien de l'antiquité n'en a parlé ni, fait la.
moindre mention ; du moins aucun de ceux qui ont échappé,
aux malheurs & à la barbarie des temps. Polybe en eût dû
parler , êj quelques autres qui nous restent, qui pnt écrit des
guerres des Grecs ; il n'y en a pas un mot dans Plutarque. Il
y a plus , Polyen qui a ramassé tout ce que ceux de (à Na-
tion ont fait de grand & de mémorable dans ses Stratagèmes,
est sur cet événement dans un silence qui me strprend. Il par-
le d'Agis , tout comme Plutarque & tant d'autres ; mais on
ne voit rien d'une bataille si remarquable où il entre une
ruse de Tactique aussi profonde, & aussi sçavante que celle d'A-.
fatus.
Frontin, autre AiKeur stratagématique, beaucoup plus papa*.
Tcmç si, a "■''"'
OBSERVATIONS
DE M. LE^CHEV ALIER FOLLART;
Sur la Bacaille de Mantinée, Liv, VIII. pag. 153.
}Ausanias est si clair & si exact dans la description;
de cette journée mémorable, dans l'ordre & la disposi-
tion des deux armées , qu'il semble qu'elle n'a nul besoin
d'éclaircisTement ni de commentaire. La figure que je donne.
de ces deux ordres sufïït aux Lecteurs pour les bien com-
prendre.
Je n'ai pas été plus embarrasse à donner les mouvemens de
retraite de celle d'Âratus, comme du replimement de ses deux
àîles sur celles des Lacédémoniens : tout cela est aussi clair
que le plein midi, & à ceux mêmes qui ne sont pas du mé-
iieiv
Il serojt bien plus difficile de sçavoir où l'Auteur Grec a
pris tout cela ; un événement ausfi remarquable que celui-là,
pie surprend infiniment : à peine en trouve-t-.on trois dans
l'Histoire qui lui resiemblent. J'ai trop lu , pour ne pas être pet-
suadé qu'aucun Historien de l'antiquité n'en a parlé ni, fait la.
moindre mention ; du moins aucun de ceux qui ont échappé,
aux malheurs & à la barbarie des temps. Polybe en eût dû
parler , êj quelques autres qui nous restent, qui pnt écrit des
guerres des Grecs ; il n'y en a pas un mot dans Plutarque. Il
y a plus , Polyen qui a ramassé tout ce que ceux de (à Na-
tion ont fait de grand & de mémorable dans ses Stratagèmes,
est sur cet événement dans un silence qui me strprend. Il par-
le d'Agis , tout comme Plutarque & tant d'autres ; mais on
ne voit rien d'une bataille si remarquable où il entre une
ruse de Tactique aussi profonde, & aussi sçavante que celle d'A-.
fatus.
Frontin, autre AiKeur stratagématique, beaucoup plus papa*.
Tcmç si, a "■''"'