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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0012
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Corpus, iii dans le Voyage archéologique de M. Le Bas, parmi les inscriptions copiées en Bithynie,
je n'en trouve aucune qui nous fasse remonter, d'une manière certaine, jusqu'à l'autonomie et
la période royale ; la seule qui puisse être de ce temps est le décret de proxénie, voté par la
ville de Kious (aujourd'hui Gheumlek), en l'honneur d'Adolos de Sigée (C. J. Gr., 3723); encore
ne porte-t-elle pas avec elle sa date comme celle-ci, où il paraît être fait mention de l'un des
deux Prusias qui ont occupé le trône de Bithynie.

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Il est difficile de tirer quelque chose d'un texte aussi mutilé; la formule qui le termine prouve
pourtant qu'il s'agissait d'un de ces décrets honorifiques qu'a produits en si grande ahondance
l'époque macédonienne, prodigue de louanges et de flatteries. En l'honneur de qui a-t-il été
rendu? c'est ce qu'il parait à peu près impossible de savoir. S'agit-il ici de quelque officier et
serviteur de Prusias, ou bien de l'un des grands personnages de Borne, avec qui le roi se serait
trouvé en rapport, et dont il aurait eu à se louer, soit en Asie Mineure, soit pendant le cours
de son voyage en Italie et de son séjour à Borne? J'inclinerais volontiers à croire que l'inscrip-
tion, quel que hit le personnage à qui elle s'appliquât, est relative à la visite que fit au peuple
romain, l'an 167 de notre ère, le souverain de la Bithynie, Prusias II, celui dont Polyhc blâme
avec tant de vivacité les lâches et bas empressements, la servile contenance en face du sénat
romain (I). Le mot lara'Xx.sv pourrait se rapporter à ce questeur que le sénat romain envoya au-
devant de Prusias jusqu'à Capoue ; àvax,o[ju§7] désignerait le retour du roi, àvaorpcxp^, qui a aussi
quelquefois le sens de retour, voudrait plutôt dire ici le séjour du roi à Borne, séjour pendant lequel
le personnage en question naîtrait rien épargné pour rendre au roi tous les honneurs possibles,
<ùCkoxi\iJ.cLç, oùfJèv (pour oùSsv) êjjXntsv â(iéX7itov ?] ; le nom de Prusias est ici si voisin du mot «va-
crpooTi qu'il ne peut guère se rapporter qu'à lui. L. 6, àwpa^ç se rattacherait aisément au même
sens général; 1. 7, il est peut-être question des hommages que Prusias avait été porter au sénat
et au peuple romain, t]tjV (3oiAtjv x,<xi tov [St^ov Pwu/xuov] ; la ligne suivante disait sans doute que
le roi de Bithynie avait consulté ses puissants protecteurs sur tous les détails qui intéressaient
son royaume, sur tous les profits qu'il pouvait espérer d'une alliance à laquelle il avait fait tant
de sacrifices.

Il pourrait se faire que le personnage honoré dans l'inscription dont il ne nous est parvenu
que de si faibles débris fût ce questeur, Lucius Cornélius Scipion, qui, par ordre du sénat,
alla recevoir Prusias à Capoue, resta attaché à la personne du roi tout le temps qu'il demeura
à Borne, et ne le quitta qu'à Brindes, au moment où il s'embarqua pour retourner en Orient(2).

(1) Polyb., XXX, .G, XXXVIII, a.

(2) Liv. XLV, /J4.

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