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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0045
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ainsi, dans cette seconde partie, les voûtes des deux corridors qui se rencontrent à angle droit, et la naissance de l'une
placée à la hauteur de l'extrados de l'autre, ("est ainsi que les anciens ont évité presque toujours les pénétrations de
voûtes.
Fig. III et IV. Corniche, imposte et archivolte du postscenium. La figure IV donne le profd d'un des blocs de la cor-
niche, de manière à faire connaître à la fois les moulures extérieures, et le bandeau, beaucoup plus simple, qui por-
tait, à l'intérieur, les plafonds des salles du postscenium. Ces blocs étaient reliés entre eux par des crampons à double
queue d'aronde, en bois, en fer ou en bronze. Le profil de la figure IV donne l'élévation du trou de scellement d'un de
ces crampons; nous avons indiqué au dessous le plan de ce trou.
Les pieds- droits peu saillants (o"',o i 8) qui supportent les impostes de l'arcade conservée sont de largeurs différentes :
l'un a om, 7o5; l'autre, om,755.
Fig. V, V et VI. Plan, élévation et profd des gradins. Nous avons déjà fait ressortir les particularités que présente
celle partie du théâtre. Il nous reste à dire seulement que les griffes qui décorent les petits escaliers sont plutôt dans
un principe de convention, connue nous les avons représentées, qu'elles ne cherchent à imiter plus ou moins exacte-
ment la nature.
Fig. VII. Base de pilastre, en pierre, trouvée près du théâtre. Peut-être a-t-elle appartenu à la décoration du mur de
scène, clans sa partie supérieure. Le marbre a dû entrer aussi dans cette décoration, mais il n'en reste, sur le terrain,
que de rares et informes fragments.
Fig. VIII, VIII' et X. Murs des précinctions supérieure et inférieure développés. — Coupe sur l'escalier. L'appareil de
ces murs est formé de grands blocs, probablement peu épais, posés alternativement en carreaux et en boulisses. Les car-
reaux ont depuis i"',5i jusqu'à 2'",12 de largeur; les boutisses, depuis o'", 28 jusqu'à om, 37. Au-dessous de ces blocs court
une plinthe ornée, à la précinction supérieure, d'un listel et d'un congé. Les blocs de celte même précinction portent,
en haut, le même listel plus fort (ou',09 au. lieu de om,o5) et un congé. A l'aplomb du mur vient le premier gradin,
un peu moins haut que les suivants et orné aussi d'un listel (om,o7) et d'un congé 11 esl plus large que les autres gra-
dins (om, 78 au lieu de onl,7o); ce supplément de largeur s'explique par l'absence de tout appui; il n'y avait rien pour
préserver d'une chute qui aurait été de près de deux mètres.
Le petit escalier à marches roides représenté en élévation et en coupe, et qui permettait de descendre des gradins
supérieurs sur le sol de la première précinction, sert encore aujourd'hui aux femmes turques qui, du haut de la colline,
descendent chercher de l'eau à la fontaine située dans le bas du village.
Fig. IX. Trous de scellement du gradin supérieur. Ils dénotent l'existence d'un portique couronnant la summa cavea,
et qui était ordinairement réservé aux femmes. Ces trous nous indiquent que les colonnes de ce portique étaient dis-
tantes de L\ mètres, d'axe en axe. On distingue encore parfaitement les rigoles qui avaient conduit le plomb fondu au-
tour des goujons de métal que ces trous ont reçus.
Nota. Les cotes, dans les profils détaillés, sont indiquées en millimètres. Souvent, pour plus de simplicité, et afin
que le chiffre puisse être écrit plus facilement, nous avons supprimé les zéros antérieurs, et parfois, pour énoncer les
(1 millimètres, nous avons ajouté un 5 qui équivaut à 5 dix-millièmes. Il sera très-facile de se rendre un compte exact
la valeur des chiffres au moven des échelles, toujours indiquées.
1
de
T. I.
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ainsi, dans cette seconde partie, les voûtes des deux corridors qui se rencontrent à angle droit, et la naissance de l'une
placée à la hauteur de l'extrados de l'autre, ("est ainsi que les anciens ont évité presque toujours les pénétrations de
voûtes.
Fig. III et IV. Corniche, imposte et archivolte du postscenium. La figure IV donne le profd d'un des blocs de la cor-
niche, de manière à faire connaître à la fois les moulures extérieures, et le bandeau, beaucoup plus simple, qui por-
tait, à l'intérieur, les plafonds des salles du postscenium. Ces blocs étaient reliés entre eux par des crampons à double
queue d'aronde, en bois, en fer ou en bronze. Le profil de la figure IV donne l'élévation du trou de scellement d'un de
ces crampons; nous avons indiqué au dessous le plan de ce trou.
Les pieds- droits peu saillants (o"',o i 8) qui supportent les impostes de l'arcade conservée sont de largeurs différentes :
l'un a om, 7o5; l'autre, om,755.
Fig. V, V et VI. Plan, élévation et profd des gradins. Nous avons déjà fait ressortir les particularités que présente
celle partie du théâtre. Il nous reste à dire seulement que les griffes qui décorent les petits escaliers sont plutôt dans
un principe de convention, connue nous les avons représentées, qu'elles ne cherchent à imiter plus ou moins exacte-
ment la nature.
Fig. VII. Base de pilastre, en pierre, trouvée près du théâtre. Peut-être a-t-elle appartenu à la décoration du mur de
scène, clans sa partie supérieure. Le marbre a dû entrer aussi dans cette décoration, mais il n'en reste, sur le terrain,
que de rares et informes fragments.
Fig. VIII, VIII' et X. Murs des précinctions supérieure et inférieure développés. — Coupe sur l'escalier. L'appareil de
ces murs est formé de grands blocs, probablement peu épais, posés alternativement en carreaux et en boulisses. Les car-
reaux ont depuis i"',5i jusqu'à 2'",12 de largeur; les boutisses, depuis o'", 28 jusqu'à om, 37. Au-dessous de ces blocs court
une plinthe ornée, à la précinction supérieure, d'un listel et d'un congé. Les blocs de celte même précinction portent,
en haut, le même listel plus fort (ou',09 au. lieu de om,o5) et un congé. A l'aplomb du mur vient le premier gradin,
un peu moins haut que les suivants et orné aussi d'un listel (om,o7) et d'un congé 11 esl plus large que les autres gra-
dins (om, 78 au lieu de onl,7o); ce supplément de largeur s'explique par l'absence de tout appui; il n'y avait rien pour
préserver d'une chute qui aurait été de près de deux mètres.
Le petit escalier à marches roides représenté en élévation et en coupe, et qui permettait de descendre des gradins
supérieurs sur le sol de la première précinction, sert encore aujourd'hui aux femmes turques qui, du haut de la colline,
descendent chercher de l'eau à la fontaine située dans le bas du village.
Fig. IX. Trous de scellement du gradin supérieur. Ils dénotent l'existence d'un portique couronnant la summa cavea,
et qui était ordinairement réservé aux femmes. Ces trous nous indiquent que les colonnes de ce portique étaient dis-
tantes de L\ mètres, d'axe en axe. On distingue encore parfaitement les rigoles qui avaient conduit le plomb fondu au-
tour des goujons de métal que ces trous ont reçus.
Nota. Les cotes, dans les profils détaillés, sont indiquées en millimètres. Souvent, pour plus de simplicité, et afin
que le chiffre puisse être écrit plus facilement, nous avons supprimé les zéros antérieurs, et parfois, pour énoncer les
(1 millimètres, nous avons ajouté un 5 qui équivaut à 5 dix-millièmes. Il sera très-facile de se rendre un compte exact
la valeur des chiffres au moven des échelles, toujours indiquées.
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T. I.
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