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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0046
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BITHYNIUM

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Résidence d'un caïmakam qui dépend du pacha de Castambol, Bolu, que la carte de M. Kiepert
identifie à l'ancienne Bithynium, appelée plus tard Claudiopolis, est une ville d'une certaine
importance, située à environ onze heures de chemin vers l'est d'Uskub. Aucun voyageur n'en a
parlé jusqu'ici avec détail, quoique plusieurs y aient passé en suivant la grande route du nord,
qui se dirige par Castambol et Amassia sur Bagdad. Elle contient pourtant des débris dignes
d'intérêt et qui nous y retinrent pendant trois jours entiers.

La plaine fertile et bien cultivée au milieu de laquelle s'élève la ville présente à peu près la
même disposition que celle d'Uskub; elle est comprise entre l'Olympe galate, qui forme comme
le rebord septentrional du grand plateau, et la chaîne secondaire qui fait face à l'Olympe, et dont
les contre-forts se prolongent jusqu'à la mer Noire et y poussent des caps couverts de sombres
forets. Une montagne boisée, qui ferme vers le sud-ouest la plaine de Bolu (1), la sépare de
celle d'Uskub, et sert ainsi de limite entre le bassin de FHypius ou Milan-Souïou et celui du
Billams ou Filias-Tchaï. C'est vers le nord-est que s'échappent les eaux descendues de l'Olympe
et des crêtes moins élevées qui se rattachent à lui en tournant autour de Bolu ; de tous les
autres côtés la plaine est cernée de montagnes. Les maisons se partagent en une douzaine de
muhallehs ou quartiers, épars autour d'un groupe de collines qui, courant de l'est à l'ouest,
portent encore, avec les restes de fortifications du moyen âge, le nom de ffissar,le château.
J'évaluerais à environ dix mille âmes la population de la ville.

A première vue, on est disposé à croire qu'il y eut là une ville antique; la situation cen-
trale de ces mamelons faciles à défendre, et placés à peu près à égale distance de l'Olympe
et de la montagne qui lui fait vis-à-vis, la présence en ce lieu de sources abondantes et fraîches,
tout enfin dut concourir à appeler et à réunir sur ce point une partie de la population qui cul-
tivait la plaine. L'examen des matériaux employés pour la construction de la ville moderne et
de ses édifices vérifie ces conjectures. Les fragments antiques, morceaux de corniches et de
frises, grands blocs soigneusement taillés, cippes et stèles funéraires, abondent dans les rues,
dans les fondations des mosquées et des khans, dans les cimetières qui couvrent maintenant
la plus grande partie du terrain que devait occuper autrefois la ville haute. On trouve aussi
partout, disséminés comme au hasard et employés de diverses manières, les fragments d'un
théâtre dont nous n'avons pu reconnaître l'emplacement; il devait être situé quelque part au
flanc des collines qui se dressent au milieu de la ville moderne; des éboulements de terre en
remplissent sans doute la cavité et l'ont dérobé à nos recherches. Tous ces débris sans excep-

(1) 11 y a une erreur sur la carte de Kiepert dans le dessin de cette plaine. La rivière de Muderlu ne vient pas à Bolu,
mais se dirige vers le Sakharia, où elle se jette à peu près à la hauteur du lac Sabandja.

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