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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0064
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— 60 —

sure-t-on, dans différents villages dont on me dicte les noms, Tchitevren, situé aune heure e1
demie, et Oullala, à cinq heures vers le sud, dans la direction de Nali-khan. kKaradja-kaîa, vil-
lage que la route d'Ismidt laisse à trois quarts d'heure sur la gauche, se trouve «nue pierre
écrite» qui, d'après la description qu'on m'en donne, doit être un sarcophage.

Mais ce qui me cause bien plus de regrets, ce sont des ruines importantes que nous parais-
sons avoir laissées à quelques heures dans l'ouest, en allant de Sivri-Hissar à Nali-khan à tra-
vers le district encore inexploré qui porte le nom d'Assi-Malitch. Ce district, qui figure sur
la dernière édition de la carte de M. Kiepert comme une sorte de terra incognito,, est compris
entre Sivri-IIissar et Eski-Shéïr au sud,Torhalu, Nali-khan et Bel-bazar au nord. Les populations
qui habitent ce canton montagneux et boisé ont une réputation toute particulière de turbulence,
et n'obéissent que très-capricieusement aux pachas et nnulirs dont elles sont censées dépendre.
Ce ne fut qu'après bien des représentations et des avertissements que le mudir de Sivri-IIissar
nous laissa prendre cette route que n'avait encore suivie aucun voyageur, et une seconde
tentative que je tis, deux mois plus tard, pour pousser, de Bel-bazar où nous retenait la ma-
ladie de M. Guillaume, une nouvelle pointe au cœur de ce pays, échoua devant l'impossibilité
de trouver à Bel-bazar un guide qui consentit, pour quelque prix que ce fût, à s'engager avec
moi dans ces montagnes. Dans notre marche, du sud au nord, à travers la partie orientale
de ce district, nous n'avions rencontré aucun site antique; mais, une fois sorti d'Assi-Malitch
et arrivé à Nali-khan, j'appris de plusieurs personnes qu'à dix heures environ vers le sud de
Nali-khan, dans un village nommé Irméni-keui, se trouveraient de nombreuses inscriptions et
une forteresse qui contient encore les ruines de beaucoup de maisons. On me parle aussi d'un
autre endroit situé plus près de Nali-khan, et connu sous le nom à'Iki-kilisseh (les deux églises);
c'est à peu de distance du village de Tchardak, et il y aurait là de grandes pierres, des
citernes, des colonnes portant des inscriptions. C'est à Muderlu que l'on me donna ces détails
sur des sites que les exigences du voyage ne me permirent pas de retourner visiter, mais que
je recommande aux voyageurs futurs. Toute la partie moyenne du bassin du Sangarius est très-
mal connue, et il y reste beaucoup à découvrir. L'un des deux emplacements que l'on m'a
signalés, le dernier probablement, doit être celui de cette Juhopolis, qui est mentionnée par
plusieurs auteurs anciens comme voisine de Dadastana, et située à l'entrée de la Bithynie, in
ccqriie Bithyniœ, dit Pline le Jeune (1). M. Kiepert a été conduit, par la comparaison des textes,
à placer eonjecturalement Juhopolis dans le voisinage de Nali-khan, et je ne doute point que la dé-
couverte des ruines que je signale ne confirme un jour ou l'autre sa conjecture; seulement il me
parait s'être trompé, comme l'a très-bien prouvé un des hommes qui connaissent le mieux l'Asie
Mineure, M. le D'' Mordtmann, en identifiant Gordium et Juhopolis. C'est, comme je le montrerai
plus tard avec M. Mordtmann, au sud-est de Pessinunte qu'il faut chercher Gordium, dont je
crois pouvoir indiquer le véritable emplacement. (2). On doit retrouver auprès de Juhopolis
des traces des grands travaux qu'y avait exécutés Justinien, d'après Procope (3), pour préserver
la ville et la route qui passait auprès, des ravages de deux torrents voisins, affluents du Sangarius.

Les rivières appelées Gallus sont nombreuses dans toute cette contrée ; les géographes en ont distingué jusqu'à trois en
Phrygie ^v. Pauly, Real Encyclopédie s. v.) ; la rivière de Muderlu, qui se jette dans le Sangarius au-dessous de Gehveh ,
portait peut-être aussi ce nom, et alors Strabon, confondant le Gallus bithynien, perdu dans d'épaisses forêts, avec le
Gallus phrygien plus connu, aurait déplacé Modra, et aurait transporté au pied de l'Olympe mysien cette ville de
l'Olympe bithynien. Xous devrions alors reconnaître da::s Modra, en dépit de cette confusion , l'aïeule de Modrenae et
de Muderlu.

(1) Epist., X, 8l. Cf. Plin., //. V. V. 43. Ptolem., Y. i, 14. M,,. Anton., p. i/p. Mil. Uieros., p. 574.

(2) Y. Sitzungsberichle der kônigl. baye/: Akademie der If issenchaften , philosophisch- philologische Class, 18G0
p. 170 et seqq. M. Mordtmann, dans cette dissertation, distingue très-nettement les différentes Juhopolis de l'Asie
Mineure que l'on a souvent confondues, et je me contente de renvoyer à son excellent travail.

(3) De Edif., V. 4.

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