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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0169
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— 165 —

Le commencement de l'épitaphe manque. L. 2, au lieu de AOT je lis TIOY. L. 3; le graveur a-t-il
oublié deux lettres, ou plutôt, dans sa précipitation et son ignorance, ne s'est-il pas borné purement
et simplement à transcrire en lettres grecques le génitif latin VETTI? L. 5, faut-il lire
stcouvs pour sTCatvrç, synonyme d'ê'rcaivsTrç, ou croire qu'luaivs est le vocatif du substantif et que le
pauvre écrivain a mis louange de toutes les vertus pour dire toi qui mérites des louanges à
cause de toutes les vertus? L. 7, je ne puis trouver d'explication au H que porte ma copie après
lvsx,£v; peut-être y avait-il là un signe de ponctuation que j'aurai pris pour une lettre. S'il en était
ainsi, on corrigerait aisément, dans le mot suivant, un M au lieu d'un N et l'on aurait eujmpûç
Xaïps, formule dont je ne connais pas d'autre exemple, mais qui répondrait, avec une très-légère
différence d'expression, à la formule bien connue dUo-rcoç x.atpe.

On me conduit ensuite dans une maison où une ancienne pierre tombale sert de foyer. J'ai beau
me mettre à plat ventre, je ne puis déchiffrer qu'une très-petite partie de l'inscription, qui est très-
effacée.

102.

Hauteur des lettres, 0m^02.

y n e p c a p

Yrcèp.

Au milieu de la stèle, il n'y a jamais eu de lettres. Dans la partie inférieure on distingue ce qui
suit :

TH

oc. . .oc. . .

I A tf TCX N H
TOYAOAA
IOY



. . oç.
TéyvT)

TOÙ AoXk~

Ainsi, la seule chose qui se lise encore dans cette inscription, c'est le nom de l'ouvrier qui avait
taillé la pierre et gravé sur sa surface le nom de celui dont elle devait perpétuer le souvenir.

C'est d'Eldjik qu'aurait été apportée, paraît-il, une pierre qui se trouve aujourd'hui encastrée dans
le soubassement du minaret de Dunrek, village d'une soixantaine de maisons, situé à une heure et
demie vers le nord et où nous passâmes la nuit. C'est le reste d'une épitaphe chrétienne.

103.

Les lettres sont eu relief. Elles out 0m,08 de hauteur, et couvrent une dalle lougue de 1™,30.

A HCT H N A NCuJZON M Y
Ke WOCYN A MOYM N HC0HCCNTH .A.KCA
TArTAHMCAHMATAMOY

.....aveuçov f/.u

K(upi)e,..... f/.ou [awioÔyîç èv T-îjJe (s.-ent. vîf/.Épx) ■ K(ùpi)s, à[iTO>jcov

Ta 7vXn[-'.[;.e'V/)'[AaTa (/.ou.

Ouvre-moi (les portes de ton paradis), Seigneur, souviens-toi de moi en ce jour. Efface, Seigneur, mes
péchés.

L. 1, àvéw;ov ne peut être que pour dvoi^ov. Mu pour fxoi; les exemples sont fréquents, dans les ins-
criptions chrétiennes, et même dans les inscriptions païennes du temps de l'empire, de cette confusion
entre les différentes lettres et diphthongues que mêle l'iotacisme (1). L. 2, un mot que je ne peux lire :

(1) On trouvera u pour oi dans Letronne, Inscr. d'Egypte, tome I, p. toi , Xu-âtûv pour )>onïSv, dans le Corpus l. G.
n. 4366k, àvù?at pour avocat; g3o,9 et g/Jor, oYc-uva pour âéc-oiva.

T. I. 42
 
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