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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0353
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grands seigneurs se faisaient bâtir des châteaux décorés à l'italienne.

Des observations et des rapprochements qui précèdent, voici ce qui nous semble résulter: nous
avons, dans les sculptures delaPtérie, la traduction, obscure encore pour nous en plus d'un point,
de croyances qui, avec certaines conceptions et certains symboles propres à la Cappadoce , se ratta-
chent à la famille de ces religions naturalistes dont on retrouve les monuments depuis Tarse jusqu'à
Ninive, depuis Tyr jusqu'à Babylone. Au point de vue de la technique, nous devons signaler d'étroits
rapports entre les sculptures de Boghaz-keuï ainsi que d'Euïuk et les figures que nous avons les pre-
miers découvertes en Phrygie, à Ghiaour-kalé (1) ; cette ressemblance est si sensible qu'elle a frappé
tout d'abord jusqu'au kavas turc qui nous accompagnait. Les deux guerriers de Ghiaour-kalé s'ils,
avaient hache ou massue , seraient tout pareils à trois des figures du grand bas-relief de l'enceinte
principale et à l'une de celles du couloir; c'est même style, même altitude et même costume. Quel-
ques-uns de ces traits caractéristiques se retrouvent aussi dans le guerrier de Nymphi, qui a trop
longtemps passé pour une figure égyptienne. En rapprochant tous ces traits, on arriverait à définir
un art, rameau détaché du tronc assyrien, qui paraît avoir fleuri d'abord dans la région centrale de
l'Asie-Mineure, au nord du Taurus ; il a emprunté à l'art assyrien son style et ses motifs princi-
paux; mais il s'en distingue et par une touche plus rude et plus grossière, et par certains procédés
qui sont sa marque originale.

Les monuments les plus complets et les plus variés que nous ait laissés cet art, c'est la Ptérie qui
nous les a conservés; en effet on ne trouve , de l'autre côté de l'Halys, que des figures isolées ou des
motifs de pure décoration. Jusqu'à nouvel ordre, c'est donc la Cappadoce septentrionale que nous
devons regarder comme le centre de cette culture, comme le foyer d'où cet art, porté en Phrygie et en
Lydie tout à la fois par le commerce et la conquête, aurait rayonné vers la côte delà mer Egée et
fourni aux Grecs leurs premiers modèles et leurs premières inspirations. Nous avons déjà travaillé à
réunir les matériaux de cette définition en étudiant avec détail, dans la Revue archéologique, plu-
sieurs des monuments de cette contrée, inconnus jusqu'ici ou mal décrits. Nous renvoyons à ces
articles: t. XII, Ghiaour-kalési, ses murailles et ses bas-reliefs; t. XIII, le Bas-relief de Nymphi,
d'après de nouveaux renseignements ; t. XIX, Un bronze d'Asie Mineure. Une nouvelle exploration de
cette région si rarement visitée ne manquerait certes pas de fournir de nouveaux points de com-
paraison et nous permettrait de donner plus de précision à cette définition que l'on ne peut tenter jus-
qu'ici que d'une manière très-générale et en faisant bien des réserves.

Voici tout ce que nous avons trouvé à Eu'iuk de traces de l'époque gréco-romaine :

155.

A Euïuk, dans le foyer d'une maison. Lettres de 0m,05.

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