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avoir existé à l'autre pied-droit : il s'ensuivrait que la porte du palais n'avait qu'un seul battant, semble-t-il, quoi-
qu'elle fût large de3m4i.
PLANCHE LXVI.
EUÏUK. BAS-RELIEF.
N" \i du plan. Ce bas-relief occupe l'angle de droite du retour que fait le mur de la façade vers la porte du palais ; il
répète symétriquement le bloc n° 5 où est représenté un taureau sur un piédestal ; cependant la face latérale, qui est
ici aussi la plus longue, n'est pas sculptée comme dans le bloc n° 7 (voir pi. 56. 11).
Vêtue d'une robe longue, les cheveux tombant sur son dos, le cou orné d'un collier, la figure représentée est assise ;
sa main droite est relevée verticalement, l'autre semble présenter un objet que son état fruste empêche de bien dé-
finir ; ses pieds reposent sur un escabeau, ses chaussures sont recourbées d'une manière particulière. L'indication des
cheveux est la même que dans une autre figure féminine appartenant au bloc 11° 6 (voir pi, 56, I). Le haut de la tête et
toute la partie supérieure du bloc sont frustes.
PLANCHE LXVIL
EUÏUK. UN DES PIEDS DROITS DE LÀ PORTE.
A" 10 dit plan. Ce sphinx, comme celui de l'autre pied-droit, comme le lion représenté dans la planche 07, a les
orbites des yeux creuses et arrondies. Elles étaient sans doute remplies par une pierre de couleur ou par de l'émail.
Les pieds offrent moins de détails : il n'y a ici ni griffes, ni baguette ; ils semblent ébauchés seulement. Les boutons sail-
lants n'existent pas non plus sur les épaules ; en revanche, le collier est orné de rosaces dont l'une, celle de droite,
est formée de feuilles rayonnantes.
La partie supérieure du bloc est désagrégée, brisée, et le nid de cigogne qui en occupe le sommet empêche de voir
si la coupe oblique que nous avons remarquée sur l'autre pied-droit existe aussi de ce côté. Sur la face interne, on
aperçoit, à la partie inférieure, un aigle bicéphale, sculpté en bas-relief, que nous allons décrire dans la planche sui-
vante.
PLANCHE LXVIII.
EUÏUK. AIGLE À DEUX TETES.
N" 10 du plan. Les serres de l'aigle étreignent deux animaux accroupis qui semblent être des lièvres. Ici, comme à
Boghaz-Keuï (pi. 38 et 44), l'aigle bicéphale servait de support à une figure ; de cette figure il ne reste que le pied à
chaussure recourbée et le bas d'une robe dont la queue est très-allongée. Plus haut, comme nous l'avons dit dans la des-
cription de la planche précédente, le bloc est fruste ou brisé. Le pied du personnage disparu a om 27 de long, il corres-
pondrait à une figure d'environ deux mètres de haut.
avoir existé à l'autre pied-droit : il s'ensuivrait que la porte du palais n'avait qu'un seul battant, semble-t-il, quoi-
qu'elle fût large de3m4i.
PLANCHE LXVI.
EUÏUK. BAS-RELIEF.
N" \i du plan. Ce bas-relief occupe l'angle de droite du retour que fait le mur de la façade vers la porte du palais ; il
répète symétriquement le bloc n° 5 où est représenté un taureau sur un piédestal ; cependant la face latérale, qui est
ici aussi la plus longue, n'est pas sculptée comme dans le bloc n° 7 (voir pi. 56. 11).
Vêtue d'une robe longue, les cheveux tombant sur son dos, le cou orné d'un collier, la figure représentée est assise ;
sa main droite est relevée verticalement, l'autre semble présenter un objet que son état fruste empêche de bien dé-
finir ; ses pieds reposent sur un escabeau, ses chaussures sont recourbées d'une manière particulière. L'indication des
cheveux est la même que dans une autre figure féminine appartenant au bloc 11° 6 (voir pi, 56, I). Le haut de la tête et
toute la partie supérieure du bloc sont frustes.
PLANCHE LXVIL
EUÏUK. UN DES PIEDS DROITS DE LÀ PORTE.
A" 10 dit plan. Ce sphinx, comme celui de l'autre pied-droit, comme le lion représenté dans la planche 07, a les
orbites des yeux creuses et arrondies. Elles étaient sans doute remplies par une pierre de couleur ou par de l'émail.
Les pieds offrent moins de détails : il n'y a ici ni griffes, ni baguette ; ils semblent ébauchés seulement. Les boutons sail-
lants n'existent pas non plus sur les épaules ; en revanche, le collier est orné de rosaces dont l'une, celle de droite,
est formée de feuilles rayonnantes.
La partie supérieure du bloc est désagrégée, brisée, et le nid de cigogne qui en occupe le sommet empêche de voir
si la coupe oblique que nous avons remarquée sur l'autre pied-droit existe aussi de ce côté. Sur la face interne, on
aperçoit, à la partie inférieure, un aigle bicéphale, sculpté en bas-relief, que nous allons décrire dans la planche sui-
vante.
PLANCHE LXVIII.
EUÏUK. AIGLE À DEUX TETES.
N" 10 du plan. Les serres de l'aigle étreignent deux animaux accroupis qui semblent être des lièvres. Ici, comme à
Boghaz-Keuï (pi. 38 et 44), l'aigle bicéphale servait de support à une figure ; de cette figure il ne reste que le pied à
chaussure recourbée et le bas d'une robe dont la queue est très-allongée. Plus haut, comme nous l'avons dit dans la des-
cription de la planche précédente, le bloc est fruste ou brisé. Le pied du personnage disparu a om 27 de long, il corres-
pondrait à une figure d'environ deux mètres de haut.