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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0385
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EXPLICATION DES PLANCHES.

PLANCHE LXX.

AMASIA. TOMBES ROYALES.

Au premier plan, à gauche, figurent la mosquée du sultan Bayezid Ilderim et ses vastes dépendances. Sur la droite
paraissent les eaux du fleuve Iris, qui coule presque au pied des rochers ; plus haut se dessinent les restes du palais
royal dont parle Strabon. Ces restes consistent en murailles d'appareil hellénique (voir pi. 75, fig. IV); d'autres cons-
tructions plus récentes, mais ruinées, les surmontent aujourd'hui. Immédiatement à gauche de ces ruines, on aperçoit
un premier groupe composé des trois tombes royales que nous donnons en détail dans les planches 76, 77 et 78. Vers
le milieu de la planche est un second groupe composé de deux autres tombes royales (voir pi. 79 et 80), dominant
toute la ville, et reliées entre elles par un grand escalier taillé dans le roc. On distingue aussi, creusée dans le rocher,
l'entrée de celte partie de la nécropole. Au sommet de la montagne apparaît l'acropole antique.

PLANCHE LXXI.

AMASIA.

Cette autre vue si pittoresque de la ville d'Amasia est prise de l'habitation de M. Rrug, notre hôte, située sur une
hauteur, à l'Est de la ville, près des ruines du palais de Bayezid. Cette habitation est indiquée sur le plan de M. Barth
(Reise von Trapezunl, feuille orientale de la carte). On découvre de là le cours de l'Iris, les ponts qui le traversent et
les habitations serrées au pied des rochers et séparées par le fleuve du reste de la ville. Le palais rojal se dessine
de profil; les tombes royales sont à peine visibles, mais les murailles de l'acropole couronnent admirablement ces
magnifiques rochers et se présentent sous leur plus grand développement.

PLANCHE LXX1I.

AMASIA. AÏNALI-MAHARA.

Ce tombeau, entièrement taillé dans le roc, est représenté par un plan et deux coupes à l'échelle de cinq millimètres
pour mètre et par une élévation au double. C'est dans l'étroit couloir qui isole le tombeau que le calcaire marmoréen
a pris un poli brillant qui réfléchit les objets, particularité d'où provient le nom d'Jïnali-Mahara (grotte du miroir),
que les Turcs ont donné au tombeau. Le sol de ce couloir, comme celui du vestibule, est à 2"' 3o environ au-dessus du
sol delà route; deux des gradins portent encore des trous qui semblent indiquer que des stèles y ont été placées. La
chambre funéraire est orientée tout autrement que la façade du tombeau, sans que ni l'une ni l'autre des deux orien-
tations corresponde à aucun des points cardinaux. A droite de la chambre est creusée une niche en forme de sarco-
phage; toutes les surfaces intérieures ont été recouvertes de peintures à l'époque byzantine; sur la voûte en arc de cercle
sont douze figures, les mieux conservées, portant à la main des rouleaux; ce sont peut-être les douze apôtres. L'entrée
n'est pas placée dans l'axe de la façade; à gauche, dans la feuillure intérieure, sont des trous de gonds, haut et bas, de
omo7 de diamètre. A la hauteur de cette ouverture, sur la façade, existait une autre peinture byzantine dont il reste à
peine quelques traces sur l'un des côtés. A l'entrée du corridor de gauche est creusé dans le sol un trou hémisphérique
de o™ 19 de diamètre. Nous retrouverons de semblables trous dans plusieurs autres tombeaux d'Amasia. Le profil du
chapiteau des antes se continue sur les faces du couloir, et reçoit les retombées de l'arc du couronnement; il fait un
ressaut de quelques centimètres à chaque entrée pour figurer la forme carrée de l'abaque.

T. I.

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