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Picot, Émile; Stein, Henri
Recueil de pièces historiques imprimé sous le règne de Louis XI: avec des commentaires historiques et bibliographiques par Émile Picot et Henri Stein — Paris, 1923

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https://doi.org/10.11588/diglit.25429#0281

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VIII.

TRAITÉ D’ARRAS ( i 48y).

270

Il s’empressa de faire ratifier ce traité par les Etats des pays sou-
mis à sou autorité, par les pairs de France et par un certain
nombre de hauts personnages tant laïques qu’ecclésiastiques1 2. Il
s’empressa, en meme temps, de le publier et de le répandre
aussi loin que possible ; le texte en fut imprimé et multiplié
aussitôt, tant en France qu en Flandre, à un nombre considérable
d exemplaires dont il reste, ainsi qu’on le verra plus loin, quelques
rares spécimens.

Les plénipotentiaires, munis de pleins pouvoirs pour négocier
le traité d’Arras, furent au nombre de quatre pour Louis XI, de
quarante et un pour Maximilien. Leurs noms ont été si étrangement
défigurés, aussi bien dans l édition de Molinet que par d’autres
textes contemporains et dans les différentes impressions ordonnées
par Louis XI, qu’il n’est pas inutile de leur restituer, autant que
possible, leur véritable état civil. C’est ce que nous allons tenter.

Et d’abord les négociateurs envoyés par le roi de France. Ce
sont :

Philippe de Crèvecœur, seigneur d Esquerdes, ancien capitaine
de Charles le Téméraire, passé après la mort de son maître au
service de Louis XI, lieutenant général en Picardie, gouverneur
d’Arras, capitaine général, puis maréchal de France, mort en

14q42 ;

Olivier de Coetmen3, gouverneur d’Auxerre, lieutenant du roi

1. Archives départementales du Nord, B 347 ® 36 i. — De son côté, Maximilien
invita les Etats des provinces et les villes des Pays-Bas à acquiescer au traité ainsi qu’au
projet de mariage de sa fille l’archiduchesse Marguerite (voir par ex. Archives de la
ville de Mons, Chartes, n" 426).

2. Philippe de Crèvecœur, seigneur d'Esquerdes, par R. Serpette de Bersaucourl
(Positions des thèses de l'École des Chartes, 1908, pp. 151 -157) ; —Philippe de Crève-
cœur, maréchal d’Esquerdes, par l’abbé Collet (Mémoires de la Société académique de
Boulogne-sur-Mer, XXVIII (1917), pp. 376-468).

3. Appelé tantôt Quateman, Quanleman, Quatiman, Jurctinicn, Guretmen.
Cresinen.
 
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