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Picot, Émile; Stein, Henri
Recueil de pièces historiques imprimé sous le règne de Louis XI: avec des commentaires historiques et bibliographiques par Émile Picot et Henri Stein — Paris, 1923

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.25429#0282

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Vil). — TRAITÉ D’ARRAS (1482).

271

à Franchise [Arras j en 1/181, puis grand maîlre de Bretagne à la
fin de sa vie1, mort en i5of)';

Jean de La Vacquerie, conseiller (1479) puis président au Par-
lement de Paris, premier président en février i48a après le décès
de Jean Le Boulenger, mort en juillet 1497 3 ;

et Jean Guérin, écuyer panetier puis maître d’hôtel du roi, l'un
des ambassadeurs chargés ensuite de réclamer de Maximilien
l’adhésion solennelle de la Flandre (mars 1483) au traité d’Arras,
et plus tard envoyé spécial de Charles VIII en Espagne4; mort
après le 3i mars 1498.

Les négociateurs de l’archiduc d’Autriche sont d abord des
représentants du haut clergé :

1. Lettres de Louis XL édit. Vaesen, t. IX (1905), p. io5; — Lettres de
Charles VIII, édit. Pélicier, l. Il, pp.83, a33; — Archives de la ville de Douai, EE 53.

2. R. Kerviler, Bio-bibliographie bretonne, t. IX (1897), p. 472.

3. Voir : Jean de La Vacquerie, par A. Cavrois (Arras, 1873, in-8) ; — cl Le lieu de
naissance du premier président La Vacquerie et son rôle politique à Arras, par F. Brassarl
(Mémoires de la Soc. cCcad. de Douai, 3' sér., t. I, 1885, p. 269).

4- Lettres de Louis XI, édit. Vaesen. t. IX, p. a5o; — Lettres de Charles VIII, pas-
sim: — Kervyn de Lettenhove, Histoire de Flandre, t. \, p. 34o.

5. On conserve aux Archives nationales de Paris, .1 573, n" 8, un précieux exem-
plaire du traité d’Arras, ou plutôt une expédition authentique émanée des négocia-
teurs de l’archiduc d’Autriche, et revêtue de vingt-trois sceaux de cire rouge, malheu-
reusement très elTacés et à peu près illisibles. Ici, ces négociateurs sont, non plus au
nombre de quarante-et-un, mais bien quarante-huit, auxquels Maximilien avait
donné plein pouvoir de se réunir à Alost, le 8 décembre, pour accepter en son nom
les propositions du roi de France. Les sept noms qui ne sont plus représentés dans le
texte du traité sont ceux de Louis Roelol et Jean Lobbe, représentant la ville de
Louvain; Ghelrof van der Hage, premier échevin des parchons de Gand; Charles de
Halewin, chevalier; Jacques de Holbeke, conseiller de la ville d’Ypres; Jean Le
Monnoyer, représentant la ville de Lille; Jean Bruneau, prévôt de la ville de Valen-
ciennes. Des quarante-et-un autres, vingt-deux ont apposé à cet acte leur signature
autographe : « Guillaume, abbé d’Haulmont, Jehan de Bcrghes, J. Ghyselin,
J. de Gouy, J. Coene, J. de Landas, J. Le Franchois, G. Numan, R. de Mol, J. van
Ymersel, J. de Stcenwerper, Christophe Gaultier, S. Waudart, N. d’Averhout, N. van
lleetvelt, J. Colegheneson, G. de Rym, J. van Niewenhove, J. Fourneau, R. de Man-
neville, D. d’Audenfort, Ph. Sus Saint Legier » ; il est bien sûr que les sceaux appar-
 
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