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Revue archéologique — 5.1862

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https://doi.org/10.11588/diglit.22429#0301

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BIBLIOGRAPHIE

En attendant un travail plus étendu que nous a promis M. le
vicomte de Rougé, et où les divers mémoires de M. Chabas seront
examinés en détail, nous croyons faire plaisir à nos lecteurs en insé-
rant le compte rendu suivant des Mélanges égyptologiques :

Mélanges égyptologiques, comprenant onze dissertations sur différents sujets,
par F. Chabas. Iu-8°. Chalon sur Saône, 1862.

M. Chabas, déjà si connu par ses succès dans l’étude des hiéroglyphes
gyptiens et principalement par ses travaux sur les papyrus hiératiques,
qui forment la branche la plus féconde et la plus difficile de cette étude,
vient d’enrichir la science d’une nouvelle série de recherches où sont trai-
tés différents points de grammaire et de lexicographie qui constituent un
progrès notable et rendent ce travail indispensable à tous les égyptologues.
A ses propres observations, M. Chabas a joint l’exposition de diverses dé-
couvertes philologiques de M. Goodvvin, savant qui a fait ses preuves.

De notre temps aucun champ de recherches n’a été remué d’une ma-
nière plus active et plus féconde que celui du déchiffrement et de l’inter-
prétation des langues perdues. Ce zèle signale notre siècle comme celui
d’une nouvelle renaissance des lettres. Si les travaux dus au réveil de
l’esprit humain ont eu pour objet, dans le passé, l’étude aussi complète
que possible des littératures romaine et grecque, berceau de celles de
l’Europe moderne, la grande tâche de notre époque consistée faire revivre
les littératures de l’Égypte et de l’Assyrie, dont la connaissance est essen-
tielle à l’investigation des premiers âges de l’histoire et des religions du
monde.

On vient en effet de révéler, tout récemment, des écrits contemporains
des premiers livres de l’Écriture sainte, tout une littérature de cette épo-
que et même plus ancienne. Il ne faut donc pas s’étonner qu’en dépit
des difficultés du labeur et de la froide incrédulité qui en a, dans l’origine,
accueilli les résultats, une phalange, peu nombreuse mais dévouée, de
patients investigateurs se soit frayé un chemin au travers des épaisses
ténèbres qui couvrent les plus antiques annales de l’espèce humaine et
soit enfin parvenue à s’établir solidement sur ce terrain, si intéressant à
tant de titres.

Nécessaire à l’égyptologue, l’ouvrage de M. Chabas est encore utile à
 
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