— 346 —
P. Julius Junianus Martialianus dont nous avons parlé
plus haut (1) et qui obtint le consulat après avoir
rempli les plus hautes fonctions dans l'empire, no-
tamment celle de légat de la IIIe légion en Numidie.
Cette dédicace lui avait été décernée comme patron
par la Confédération des Cirtensiens (respublica Cir-
tensium), en vertu d'un décret de Yordo (ex decreto or-
dinis) (2).
Nous trouvons une autre mention de Yordo, avec
le titre de très heureux (feiicissimus), dans la dédicace
d'une statue élevée, entre les années 340-350, sous
les empereurs Constance et Constans, à Ceionus îta-
licus, en souvenir de ses bienfaits et de ses vertus,
par Yordo feiicissimus coloniae Constanlinae. Ce texte a
été également trouvé par Cherbonneau (3).
La Curie de Cirta n'est que rarement appelée ordo
dans les inscriptions. Il y est le plus souvent fait
allusion à propos des délibérations prises par les dé-
curions qui la composaient. Ces délibérations por-
taient le titre de décrets des dédirions. Voici les
principales résolutions que l'épigraphie nous ait con-
servées et qui furent sanctionnées par décret des dé-
curions (D(ecreto) D(ecurionum) :
La plus ancienne est celle qui consiste dans le don
d'un emplacement pour une statue élevée, par ses
amis, à P. Sittius Velox, fils de Publius, de la tribu
Quirina, qui fut édile et l'un des premiers triumvirs
de Cirta (4).
A une époque plus récente, mais peu éloignée
(1) V. supra, § V.
(2) Rec. de Const., I" vol. (1853), p. 39 ; - C. I. L., vin, 7049.
(3) Ibid., v vol., p. 136 ; - C. I. L., vin, 7012.
(4) C. I. L., viu, 7118.
P. Julius Junianus Martialianus dont nous avons parlé
plus haut (1) et qui obtint le consulat après avoir
rempli les plus hautes fonctions dans l'empire, no-
tamment celle de légat de la IIIe légion en Numidie.
Cette dédicace lui avait été décernée comme patron
par la Confédération des Cirtensiens (respublica Cir-
tensium), en vertu d'un décret de Yordo (ex decreto or-
dinis) (2).
Nous trouvons une autre mention de Yordo, avec
le titre de très heureux (feiicissimus), dans la dédicace
d'une statue élevée, entre les années 340-350, sous
les empereurs Constance et Constans, à Ceionus îta-
licus, en souvenir de ses bienfaits et de ses vertus,
par Yordo feiicissimus coloniae Constanlinae. Ce texte a
été également trouvé par Cherbonneau (3).
La Curie de Cirta n'est que rarement appelée ordo
dans les inscriptions. Il y est le plus souvent fait
allusion à propos des délibérations prises par les dé-
curions qui la composaient. Ces délibérations por-
taient le titre de décrets des dédirions. Voici les
principales résolutions que l'épigraphie nous ait con-
servées et qui furent sanctionnées par décret des dé-
curions (D(ecreto) D(ecurionum) :
La plus ancienne est celle qui consiste dans le don
d'un emplacement pour une statue élevée, par ses
amis, à P. Sittius Velox, fils de Publius, de la tribu
Quirina, qui fut édile et l'un des premiers triumvirs
de Cirta (4).
A une époque plus récente, mais peu éloignée
(1) V. supra, § V.
(2) Rec. de Const., I" vol. (1853), p. 39 ; - C. I. L., vin, 7049.
(3) Ibid., v vol., p. 136 ; - C. I. L., vin, 7012.
(4) C. I. L., viu, 7118.