APPENDICE
Notre président venait à peine de signer le bon à
tirer de la dernière feuille de ce volume, que nous
recevions de M. Bardenat, administrateur de la com-
mune mixte de Khenchela, par lettre du 8 avril, la
nouvelle d'une importante découverte faite dans cette
ville deux jours auparavant. Parmi les décombres de
vieilles constructions où notre zélé correspondant
fait percer une rue, M. l'architecte Démange déga-
geait une pierre de lm10 à la base et de 0m65 sur les
autres côtés, la partie gauche brisée obliquement.
Cette pierre était couverte de caractères de la plus
basse époque byzantine, sur des lignes enfermées
entre des sillons profondément gravés, selon l'usage
du temps. La lettre de M. Bardenat était accompa-
gnée d'une excellente photographie due à M. le doc-
teur Estor, médecin-major attaché à l'hôpital mili-
taire.
L'examen de cette photographie, où les caractères
sont en général bien apparents, nous rappela aussitôt
un texte de Khenchela ayant la même physionomie,
mais qui ne contenait que quelques mots étagés les
uns au-dessus des autres, entre des traits horizon-
teux, comme les lignes que nous avions sous les
yeux. Nous le trouvâmes bientôt au Corpus, sous le
n° 2245. La forme des lettres et le nombre des li-
Notre président venait à peine de signer le bon à
tirer de la dernière feuille de ce volume, que nous
recevions de M. Bardenat, administrateur de la com-
mune mixte de Khenchela, par lettre du 8 avril, la
nouvelle d'une importante découverte faite dans cette
ville deux jours auparavant. Parmi les décombres de
vieilles constructions où notre zélé correspondant
fait percer une rue, M. l'architecte Démange déga-
geait une pierre de lm10 à la base et de 0m65 sur les
autres côtés, la partie gauche brisée obliquement.
Cette pierre était couverte de caractères de la plus
basse époque byzantine, sur des lignes enfermées
entre des sillons profondément gravés, selon l'usage
du temps. La lettre de M. Bardenat était accompa-
gnée d'une excellente photographie due à M. le doc-
teur Estor, médecin-major attaché à l'hôpital mili-
taire.
L'examen de cette photographie, où les caractères
sont en général bien apparents, nous rappela aussitôt
un texte de Khenchela ayant la même physionomie,
mais qui ne contenait que quelques mots étagés les
uns au-dessus des autres, entre des traits horizon-
teux, comme les lignes que nous avions sous les
yeux. Nous le trouvâmes bientôt au Corpus, sous le
n° 2245. La forme des lettres et le nombre des li-