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Jacquot, Lucien: Les Roues-portes
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.15037#0185
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grand nombre ne renferme aucun gisement de terre
à poterie.,.
S'il était permis de douter encore de l'objet vérita-
ble de ces grands disques, je conseillerais aux incré-
dules de visiter, entre autres monuments, le fort
d'Henchir-Adjedj (Société archéologique de Cons-
tantine, 1878, p. 31 et pl.) et le mausolée de Bled-
Guitoun (Viré et Gsell, Académie des inscriptions
et belles-lettres) où ils verront des roues en pierres
encore en place et servant de portes intérieures.
Ces roues servaient à fermer des passages étroits :
poternes ou entrées de service, et étaient manœuvrées
depuis l'intérieur par le moyen de forts leviers en
bois. Elles constituaient ainsi une excellente fermeture
qu'on ne pouvait forcer qu'en brisant la pierre — ce
qui n'était pas facile — ou en s'assurant la complicité
de quelques-uns des défenseurs.
Les roues étaient maintenues verticalement par des
montants en pierre qui, en même temps, permettaient
de ne rien craindre des poussées directes venant de
l'extérieur. Dans les ruines du Sud de Sétif nous
avons remarqué, auprès rdes roues, des augets en
pierre de calcaire bleu qui semblent avoir été destinés
à faciliter le roulement latéral des portes-roues. Ces
augets sont des pierres longues de près de 3 mètres,
larges d'environ 50 centimètres, creuses et pourvues
à chaque bout d'une sorte de rampe.
Les portes-roues n'avaient pas une hauteur suffi-
sante pour permettre à un homme de passer debout
dans l'ouverture qu'elles découvraient. Celle qui existe
à la mechta Kerba n'a, en effet, que lm15 ; celles de
la mechta Oued-Hameïda : lm13 et lm56 (épaisseur:
(M 6).
grand nombre ne renferme aucun gisement de terre
à poterie.,.
S'il était permis de douter encore de l'objet vérita-
ble de ces grands disques, je conseillerais aux incré-
dules de visiter, entre autres monuments, le fort
d'Henchir-Adjedj (Société archéologique de Cons-
tantine, 1878, p. 31 et pl.) et le mausolée de Bled-
Guitoun (Viré et Gsell, Académie des inscriptions
et belles-lettres) où ils verront des roues en pierres
encore en place et servant de portes intérieures.
Ces roues servaient à fermer des passages étroits :
poternes ou entrées de service, et étaient manœuvrées
depuis l'intérieur par le moyen de forts leviers en
bois. Elles constituaient ainsi une excellente fermeture
qu'on ne pouvait forcer qu'en brisant la pierre — ce
qui n'était pas facile — ou en s'assurant la complicité
de quelques-uns des défenseurs.
Les roues étaient maintenues verticalement par des
montants en pierre qui, en même temps, permettaient
de ne rien craindre des poussées directes venant de
l'extérieur. Dans les ruines du Sud de Sétif nous
avons remarqué, auprès rdes roues, des augets en
pierre de calcaire bleu qui semblent avoir été destinés
à faciliter le roulement latéral des portes-roues. Ces
augets sont des pierres longues de près de 3 mètres,
larges d'environ 50 centimètres, creuses et pourvues
à chaque bout d'une sorte de rampe.
Les portes-roues n'avaient pas une hauteur suffi-
sante pour permettre à un homme de passer debout
dans l'ouverture qu'elles découvraient. Celle qui existe
à la mechta Kerba n'a, en effet, que lm15 ; celles de
la mechta Oued-Hameïda : lm13 et lm56 (épaisseur:
(M 6).