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Jacquot, L.: Autour du Bou-Thaleb
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.13142#0308
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d'une large chaussée, à faible relief et aux pentes peu
prononcées, qui a été prise par les habitants, jusqu'à
notre passage dans la localité, pour une voie romai-
ne. Nous expliquons cette erreur par la culture, les
labours ayant accumulé petit à petit une certaine
quantité de terre meuble au pied du mur, de cha-
que côté, et les charrues ayant pris l'habitude de
tourner chaque année toujours un peu plus court.
Comme cette pseudo-chaussée est résistante — puis-
qu'elle est fondée sur une arête de pierre— et en forte
saillie au-dessus du sol, elle est très précieuse aux
cavaliers et même aux voitures pendant la saison
d'hiver, lorsque les pluies ont détrempé la piste ou
que la neige couvre la terre. En général, elle a ici
de 1 à 2 mètres de relief et de 6 à 10 mètres de base,
avec une largeur utilisable de 2 à 3 mètres. Elle a
une direction franchement indiquée, mais décrit une
ligne assez onduleuse dont les courbes ne paraissent
d'aucune utilité. La montagne commence entre 300
et 500 mètres du Krett' Faraoun, laissant ainsi, entre
elle et le mur, une zone où s'élèvent quelques méditas
avec jardins et où les indigènes nous ont signalé
plusieurs ruines romaines. Noté : un tombeau mé-
galithique en forme de cône très applati et fait de
pierraille, sur le tracé du mur et en face de la
trouée menant à Maafeur; second tombeau mégali-
thique semblable ; ruine romaine à droite et assez
loin du mur; barrage (?) dans un ravin qui coupe
le Krett' Faraoun, lequel barrage rétablit la commu-
nication entre les deux tronçons de la pseudo-chaus-
sée.
La plaine se rétrécit rapidement parce qu'elle
rencontre au nord une colline rocheuse parallèle au
d'une large chaussée, à faible relief et aux pentes peu
prononcées, qui a été prise par les habitants, jusqu'à
notre passage dans la localité, pour une voie romai-
ne. Nous expliquons cette erreur par la culture, les
labours ayant accumulé petit à petit une certaine
quantité de terre meuble au pied du mur, de cha-
que côté, et les charrues ayant pris l'habitude de
tourner chaque année toujours un peu plus court.
Comme cette pseudo-chaussée est résistante — puis-
qu'elle est fondée sur une arête de pierre— et en forte
saillie au-dessus du sol, elle est très précieuse aux
cavaliers et même aux voitures pendant la saison
d'hiver, lorsque les pluies ont détrempé la piste ou
que la neige couvre la terre. En général, elle a ici
de 1 à 2 mètres de relief et de 6 à 10 mètres de base,
avec une largeur utilisable de 2 à 3 mètres. Elle a
une direction franchement indiquée, mais décrit une
ligne assez onduleuse dont les courbes ne paraissent
d'aucune utilité. La montagne commence entre 300
et 500 mètres du Krett' Faraoun, laissant ainsi, entre
elle et le mur, une zone où s'élèvent quelques méditas
avec jardins et où les indigènes nous ont signalé
plusieurs ruines romaines. Noté : un tombeau mé-
galithique en forme de cône très applati et fait de
pierraille, sur le tracé du mur et en face de la
trouée menant à Maafeur; second tombeau mégali-
thique semblable ; ruine romaine à droite et assez
loin du mur; barrage (?) dans un ravin qui coupe
le Krett' Faraoun, lequel barrage rétablit la commu-
nication entre les deux tronçons de la pseudo-chaus-
sée.
La plaine se rétrécit rapidement parce qu'elle
rencontre au nord une colline rocheuse parallèle au