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.60. — GERMANIA. Ad Germani, Ksar-Gerbania, plutôt que
Ksar-el-Kelb, comme le voudraient de Bosredon et Tissotl1).
Cf. Ail. Arch., f. 28, Aïn-Beïda, 165.
On a retrouvé à Germania les vestiges d'une église avec l'ins-
cription : Fabrica chatolicarum ecclesiarum (2).
Innocentius, catholique sans compétiteur, en 411.
Crescentianus, convoqué par Hunéric en 482 et exilé ensuite
avec ses confrères en 484.
More, CCXLVII1. — Toul., LXII1.
61. — GIBBA. D'après Gsell et Graillot, l'ancienne Gibba se-
rait à Ksar-Kalaba, au N. d'Aïn-Yagout. Il y avait là une ruine
importante pillée et saccagée pour faire la route et le chemin de
de fer de Constantine-Batna. J'ai fait observer à l'article Castra
Galba que les inscriptions sur lesquelles s'appuient ces Messieurs
pour cette identification, proviennent de YHenchir-Dibba situé à
8 kil. à l'E-S.-E. de Ksar-Kalaba et que, pour cela, je serais
porté à voir Gibba dans VHenchir-Dibba. On y a trouvé de nom-
breux fragments architecturaux ayant très probablement appar-
tenu à une chapelle chrétienne. (Mêlang. 1893-94, p. 73-74),
On n'en connaît sûrement que :
Victor, donatiste en 411.
Quant à Félix et Donat, qualifiés de Gibbenses par la Notice
de 482, on ne saurait affirmer si l'un d'eux fut ôvèque de celte
ville. Peut-être, d'après M. Gsell, faudrait-il réunir en un seul
les trois évêchés que Msr Toulotle donne sous les noms de Gibba,
Gilba I et Gilba II. Il n'y aurait que l'évêché de Gibba fort pro-
bablement. Toutefois, Félix ou Donat ne pourraient alors que
s'être rapidement succédé sur le même siège épiscopal.
More, GGXLIX.-Toul., LXIV, LXV, LXVI. - AU. Arch.
t. 27, Batna, 149, 166.
62. — GIRU. D'après la souscription de l'évêque Lucianus qui,
en 411, signa après l'évêque de Cuicul, et la place qu'occupe dans
(1) R. C. 1876-77, pp. 394-95. — Géograph., II, p. 480.
(2) R. C. 1867,p. 219; 1876-77, p. 395. — Bail. Corrasp. afric. 1882, p. 285.
— Acad. Hipp., n° 19, p. 191. — Corp., 7311 et p. 951.
.60. — GERMANIA. Ad Germani, Ksar-Gerbania, plutôt que
Ksar-el-Kelb, comme le voudraient de Bosredon et Tissotl1).
Cf. Ail. Arch., f. 28, Aïn-Beïda, 165.
On a retrouvé à Germania les vestiges d'une église avec l'ins-
cription : Fabrica chatolicarum ecclesiarum (2).
Innocentius, catholique sans compétiteur, en 411.
Crescentianus, convoqué par Hunéric en 482 et exilé ensuite
avec ses confrères en 484.
More, CCXLVII1. — Toul., LXII1.
61. — GIBBA. D'après Gsell et Graillot, l'ancienne Gibba se-
rait à Ksar-Kalaba, au N. d'Aïn-Yagout. Il y avait là une ruine
importante pillée et saccagée pour faire la route et le chemin de
de fer de Constantine-Batna. J'ai fait observer à l'article Castra
Galba que les inscriptions sur lesquelles s'appuient ces Messieurs
pour cette identification, proviennent de YHenchir-Dibba situé à
8 kil. à l'E-S.-E. de Ksar-Kalaba et que, pour cela, je serais
porté à voir Gibba dans VHenchir-Dibba. On y a trouvé de nom-
breux fragments architecturaux ayant très probablement appar-
tenu à une chapelle chrétienne. (Mêlang. 1893-94, p. 73-74),
On n'en connaît sûrement que :
Victor, donatiste en 411.
Quant à Félix et Donat, qualifiés de Gibbenses par la Notice
de 482, on ne saurait affirmer si l'un d'eux fut ôvèque de celte
ville. Peut-être, d'après M. Gsell, faudrait-il réunir en un seul
les trois évêchés que Msr Toulotle donne sous les noms de Gibba,
Gilba I et Gilba II. Il n'y aurait que l'évêché de Gibba fort pro-
bablement. Toutefois, Félix ou Donat ne pourraient alors que
s'être rapidement succédé sur le même siège épiscopal.
More, GGXLIX.-Toul., LXIV, LXV, LXVI. - AU. Arch.
t. 27, Batna, 149, 166.
62. — GIRU. D'après la souscription de l'évêque Lucianus qui,
en 411, signa après l'évêque de Cuicul, et la place qu'occupe dans
(1) R. C. 1876-77, pp. 394-95. — Géograph., II, p. 480.
(2) R. C. 1867,p. 219; 1876-77, p. 395. — Bail. Corrasp. afric. 1882, p. 285.
— Acad. Hipp., n° 19, p. 191. — Corp., 7311 et p. 951.