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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique du Département de Constantine — Sér. 5,3=46.1912(1913)

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Jaubert, H.: [Anciens évêchés et ruines chrétiennes de la Numidie et de la Sitifienne]
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https://doi.org/10.11588/diglit.13141#0070

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— 42 —

65. - GUZABETA. Au N. de Timgad, à 1,300 mètres de
VHenchir-Zerdan, on a trouvé les restes d'une église dans laquelle
un cippe indiquait la part prise, par les habitants de la région, à
la construction de ce sanctuaire chrétien. On y voit que les
Venusianenses commencèrent les travaux, que les Mucrionenses
donnèrent cinq colonnes, les Guzabetenses en donnèrent six et
ornèrent la basilique, participant en outre avec tous les autres au
pavage de l'abside de cette basilique qui fut construite par les
soins du prêtre Rogalusetdu diacre /Emilius. Guzabeta devait donc
être dans cette région, mais Gsell et Graillot placent, à l'Henchir
Zerdan même, la cité des Venusianenses qui commencèrent les
travaux probablement sur leur propre territoire. Le cippe, qui de-
vait être placé à l'entrée de. l'église, est, du IVe siècle. Gsell et
Graillot, Mélang., 1894 Ruines Romaines au N. de l'Aurès. p. 88.
— Notes p. 245. — AU. Arch. f. 27, Batna, 278.

La cité des Venusianenses ne serait-elle pas l'évêché de Ven-
sana, dont on ignore la situation exacte ?

Innochntius, donatiste sans compétiteur, en 411, ce qui est
fréquent en Numidie et surtout dans la région de l'Aurès.
More, CGLXVIII. — Toul., LXXI.

66. — IIIPPO-REGIUS. Hippone la royale ainsi appelée
parce que les anciens rois de Numidie y rirent de fréquents sé-
jours. Municipe sous Auguste, cité et colonie romaine, elle fut
une des premières villes de Numidie, même au temps des vieilles
dynaslies indigènes. Elle doit surtout son renom à S. Augustin.
La vieille Hippo s'élevait à 2 kil. au sud de la Bône moderne,
entre la Bou-Djimâ et la Set/bouse, VUbus des Romains, dont le
lit aujourd'hui déplacé était plus en arrière, puisqu'à mille mètres
environ de l'embouchure actuelle de cette rivière, au pied de la
colline Gharf, on a retrouvé des restes de quais romains. Le pont
actuel de la Bou-Djimâ est encore romain. La ville antique cou-
vrait une superficie d'au moins 45 hectares, d'autres disent 60,
en comptant sans doute les faubourgs.

Au Ve siècle, Hippone fut un des boulevards de l'Afrique ; elle
ne fut prise qu'après un siège de 18 mois, en août 431. Toutefois
elle ne fut ni détruite, ni démantelée, ou si ses remparts furent
plus ou moins ruinés ils furent rétablis par les Vandales eux-
 
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