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Grâce à l'amabilité de notre excellent confrère M. Bosco
qui m'a mis sur la voie, et aux lumières de M. Eusèbe
Vassel, de Maxula-Radès (Tunisie), archéologue, s'occu-
pant spécialement de puuicologie et à qui je rends hom-
mage en la circonstance, j'ai pu étudier ce petit monu-
ment, dont je transcris ci-dessous l'inscription en carac-
tères hébraïques :
iia Y?3
unt<(p)....
nadar asch nadar
.... (ben) A risch
a voué ce qu'a voué
..... (fils) d'Arisch
(Arisch signifie celui qu'a choisi, sous-entendu la divinité).
Il est en lui-même assez banal et n'était à l'heure
actuelle, le peu de trouvailles de ce genre dans le péri-
mètre de Cirta, il n'attirerait pas autrement l'attention.
C'est un ex-voto dédié à la divinité par le fils d'Arisch
parce qu'elle l'avait béni. Mais en l'honneur de laquelle
des trois divinités de la triade carthaginoise, Tanit, Baal-
Hammon ou Baal-Adon ce monument avait-il été érigé?
c'est ce que nous allons rechercher plus loin.
Auparavant, pour suivre les déductions et les hypo-
thèses qui vont être émises, il est nécessaire de faire une
description topographique des lieux.
Au sud-ouest de Gonstantine, se sont étendus à toute
époque des terrains sacrés. A la sortie de l'antique Cirta,
en suivant cette orientation, se trouvaient de vastes nécro-
poles qui occupaient tous les flancs de la colline du Cou-
diat aujourd'hui dérasée. Aux tombes romaines se sont
superposées celles des nouveaux envahisseurs, les Arabes;
et cette suite de tombes s'étendait au loin dans tout le
sol recouvert aujourd'hui par les constructions des fau-
bourgs.
Grâce à l'amabilité de notre excellent confrère M. Bosco
qui m'a mis sur la voie, et aux lumières de M. Eusèbe
Vassel, de Maxula-Radès (Tunisie), archéologue, s'occu-
pant spécialement de puuicologie et à qui je rends hom-
mage en la circonstance, j'ai pu étudier ce petit monu-
ment, dont je transcris ci-dessous l'inscription en carac-
tères hébraïques :
iia Y?3
unt<(p)....
nadar asch nadar
.... (ben) A risch
a voué ce qu'a voué
..... (fils) d'Arisch
(Arisch signifie celui qu'a choisi, sous-entendu la divinité).
Il est en lui-même assez banal et n'était à l'heure
actuelle, le peu de trouvailles de ce genre dans le péri-
mètre de Cirta, il n'attirerait pas autrement l'attention.
C'est un ex-voto dédié à la divinité par le fils d'Arisch
parce qu'elle l'avait béni. Mais en l'honneur de laquelle
des trois divinités de la triade carthaginoise, Tanit, Baal-
Hammon ou Baal-Adon ce monument avait-il été érigé?
c'est ce que nous allons rechercher plus loin.
Auparavant, pour suivre les déductions et les hypo-
thèses qui vont être émises, il est nécessaire de faire une
description topographique des lieux.
Au sud-ouest de Gonstantine, se sont étendus à toute
époque des terrains sacrés. A la sortie de l'antique Cirta,
en suivant cette orientation, se trouvaient de vastes nécro-
poles qui occupaient tous les flancs de la colline du Cou-
diat aujourd'hui dérasée. Aux tombes romaines se sont
superposées celles des nouveaux envahisseurs, les Arabes;
et cette suite de tombes s'étendait au loin dans tout le
sol recouvert aujourd'hui par les constructions des fau-
bourgs.